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Ian McDonald: La maison des derviches

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Ian McDonald La maison des derviches

La maison des derviches: краткое содержание, описание и аннотация

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Istanbul, avril 2027. Sous une chaleur écrasante, la ville tentaculaire fête le cinquième anniversaire de l’entrée de la Turquie dans la Communauté européenne. Quinze ans plus tôt, Israël a frappé les sites nucléaires iraniens avec des missiles thermobariques, provoquant indirectement le pire choc pétrolier et gazier de l’Histoire. Dans Istanbul en ébullition (l’air conditionné coûte trop cher, l’eau aussi), une bombe explose dans un tramway. Cet événement va bouleverser la vie des habitants de la maison des derviches de la place Adem-Dede : Necdet se met à voir des djinns, le jeune Can utilise son robot pour enquêter sur l’attentat non revendiqué, l’antiquaire Ayse accepte de rechercher un sarcophage légendaire, Leyla se voit chargée du marketing d’une nouvelle technologie révolutionnaire : le stockage bio-informatique. C’est dans la maison des derviches que se joueront rien de moins que l’avenir de la Turquie et celui du monde tel que nous le connaissons.

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Il sut que sa mère était près de lui en sentant le contact de sa main sur son bras.

« Qu’est-ce qui se passe, maman ? » demanda-t-il.

Elle s’agenouilla près de lui pour rapprocher ses lèvres de son oreille. Lorsqu’elle s’exprima, il sentit les mots le chatouiller autant qu’il les entendit.

« Can, mon amour, nous voici devenus européens. »

Can court dans les couloirs silencieux de la maison des derviches. Tous les points d’observation du monde extérieur lui sont familiers. Il atteint la terrasse. S’en élève une odeur de meubles de jardin chauffés par le soleil et de géraniums desséchés. Can se hausse sur la pointe des pieds pour lorgner par-dessus le volet de bois branlant. Ses parents l’ont condamné à vivre dans un monde de murmures, mais qu’il risque de tomber de la terrasse ne leur a jamais traversé l’esprit. Il voit de la fumée s’élever entre les cigognes qui tournent tout là-haut. Un simple ruban, peu important. Necatibey Cadessi, se dit-il. Puis ses jointures deviennent livides comme il affermit sa prise sur la rambarde du balcon blanchie par les ans. Au-dessus de la place Adem Dede l’air s’est empli de points granuleux, comme s’il y avait une tempête de sable ou une invasion de sauterelles. L’essaim de microbots gros comme des insectes se précipite, se déverse autour des lampadaires et des câbles électriques, canalisé en un torrent tumultueux dans la gorge qui s’ouvre entre les immeubles d’habitation proches les uns des autres. Can martèle la rambarde avec ses poings, tant il est surexcité. Les bots fascinent tous les garçons de son âge. Ils tournent dans les airs, juste devant lui, puis ils font un piqué vers les profondeurs de la ruelle des Teinturiers, s’écoulant comme de l’eau sur des rochers. Dans le ciel dégagé visible au-dessus des toits, cette vaste salle de bal pour cigognes, le vent contre la poussée des nanopropulseurs et les disperse comme des grains de poussière. Can découvre des essaims dans les essaims, des courants dans les courants, des formes fractales, des entités qui se réorganisent sans intervention extérieure. M. Ferentinou lui a appris à observer le sang qui circule sous l’épiderme du monde. Les règles très simples de l’infiniment petit qui s’associe pour recréer la complexité apparente de l’infiniment grand.

« Singe, Singe, Singe ! » appelle Can Durukan à l’instant où la traîne de l’essaim disparaît dans les méandres et les profondeurs étourdissantes de la ruelle des Teinturiers. « Suis-les ! »

Un mouvement dans les angles de la salle à manger toujours plongés dans la pénombre, un déplacement rapide au sein des motifs délicatement ciselés dans le bois du paravent ajouré de la terrasse. Les machines se hissent dans les interstices et les fissures, gigotent, roulent. Des sphères qui basculent et se métamorphosent en crabes aux pattes innombrables qui s’agitent pour gravir les obstacles et se joindre, se vrillent pour s’assembler et constituer un bras. Morceau par morceau, les unités indépendantes s’apparient jusqu’au moment où la dernière se verrouille en place et qu’un primate saute sur la rambarde, s’y retient par ses mains, ses pieds et sa queue préhensile, avant de tourner sa tête pointillée de capteurs vers son maître.

Can sort de sa poche son ordinateur en intellisoie et le déplie, avant de déployer le champ haptique. Il incurve l’index. Un sursaut du Bitbot lui indique qu’il bénéficie de toute son attention. Can tend le doigt et Singe effectue un saut étourdissant pour s’éloigner le long du câble électrique. C’est en utilisant tant ses pieds que ses mains qu’il file rapidement au-dessus de la rue, avant de bondir en dessinant une spirale vers le balcon opposé, là où la Géorgienne met toujours ses sous-vêtements à sécher. De plus en plus haut. Can le voit se percher sur le rebord du toit, une ombre qui se découpe contre le ciel. Ses Bitbots sont de simples jouets et ils ne peuvent être comparés à ceux de la police qui viennent de passer en essaims près de lui, mais M. Ferentinou les a améliorés bien au-delà de leurs caractéristiques d’origine. Can clique sur l’icône de Singe. Oiseau, serpent, rat et singe sont les quatre avatars de ses Bitbots. Sous ces formes, ils apportent à leur maître la ville qui lui est autrement inaccessible. Il la voit par leurs yeux et en glousse de surexcitation lorsqu’il se retrouve derrière les innombrables capteurs de Singe qui court sur les toits, zigzague dans les labyrinthes des antennes et des câbles, franchit d’un bond les gouffres vertigineux séparant les konaks si proches les uns des autres. En utilisant conjointement un plan d’Istanbul et le lien vidéo, Can baisse les yeux entre les toits du vieux quartier croulant d’Eskiköy. Seul un enfant pourrait le faire. Il est à la fois un super-héros, un pratiquant des sports extrêmes, un aventurier urbain et un guerrier ninja. C’est le plus formidable de tous les jeux informatiques. De rambarde en rambarde et de poteau en poteau, pieds et mains et queue préhensile dévalent l’enseigne en plastique de la compagnie Allianz. Can Durukan arrive sur la scène de la déflagration et reste suspendu la tête en bas sous le I démesuré.

C’est décevant. L’explosion a manqué de puissance. Il y a des ambulances et des véhicules du corps des sapeurs-pompiers et de la police aux feux clignotants, des équipes de journalistes qui débarquent les unes après les autres, mais le tramway a subi peu de dégâts. Can scanne la foule. Visages caméras visages caméras. Il reconnaît certains spectateurs : le type à face de rat qui squatte la partie inoccupée de leur vieille maison, celui dont le frère est une sorte de médiateur. Can n’a pas apprécié qu’ils s’installent dans l’ancien tekke. Les pièces désertes envahies par la poussière et les fientes de pigeon étaient son domaine. Il a même envisagé d’envoyer Singe – le seul de ses agents à avoir des mains – déplacer des objets, pour faire croire aux nouveaux arrivants que les lieux étaient hantés par les fantômes des derviches qui n’ont pas trouvé le repos éternel. Mais il a craint que Singe tombe dans un piège et se fasse capturer avant d’avoir eu le temps de se scinder en ses multiples composants et disparaître. Il a été conçu en tant que simple observateur.

Il est évident que Face de rat tente de s’esquiver et il semble sur le point d’en venir aux mains avec un costaud en chemise blanche. Que fait-il, à présent ? On pourrait croire qu’il a vu un spectre. Et le voilà qui se fraie un chemin dans la foule, en jouant des coudes. Si les Bots d’investigation le remarquent, ils sortiront leur dard pour le piquer. Ce serait super ! Can a toujours une dent contre Face de rat et son cadi de frère, ces profanateurs d’un territoire sacré. Non, il réussit à se dégager.

Singe déroule sa queue de l’étai auquel il est suspendu et s’imprime de l’élan pour regagner les toits – il n’y a rien ici qui soit digne d’être mis en ligne – lorsque Can remarque un semblant de mouvement sur l’enseigne de la Commerzbank, sur l’immeuble de gauche. Il y a quelque chose, là-bas. Singe tourne sa tête bardée de capteurs et zoome. Clic clic clic. Un mouvement, un miroitement de plastique. Puis les divers déplacements s’associent. Can retient son souffle. Il scrute de plus près la face d’un autre bot simien aux yeux innombrables. Et, à cet instant, la tête pivote et les yeux caméras en intelliplast saillent pour faire la mise au point et lui retourner son regard.

Lefteres le confiseur a coutume de dire que tous les Grecs d’Eskiköy pourraient tenir dans une maison de thé. Toujours est-il qu’ils sont réunis autour de la même table.

« Le voici. »

Georgios Ferentinou traverse la place Adem Dede en se dandinant. Le terme place est un peu prétentieux pour qualifier ce qui n’est guère plus qu’un élargissement de la chaussée à la hauteur du tekke des mevlevis. Une vieille fontaine publique se dresse dans une niche murale, sans eau depuis bien plus longtemps que ne pourrait s’en souvenir le plus vieux des habitants d’Eskiköy. Elle est toutefois assez grande pour abriter deux çayhanes, le kiosque d’Aydin à l’angle de la rue des Poulets volés avec son étalage spectaculaire de revues porno russes suspendues avec des épingles à linge au bas de l’auvent, la supérette d’Arslan, la librairie Édifiante dont le propriétaire s’est spécialisé dans des publications colorées destinées aux enfants des écoles élémentaires, et une boutique d’art tenue par deux femmes. Aydin le pornographe prend son thé matinal à la çayhane de Fethi Bey, sur l’escalier insalubre du côté décrépit de l’ancien couvent des derviches. La place Adem Dede est trop petite pour deux maisons de thé mais assez vaste pour que s’y développent des rivalités.

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