Orson Card - L'exode

Здесь есть возможность читать онлайн «Orson Card - L'exode» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Nantes, Год выпуска: 1996, ISBN: 1996, Издательство: L'Atalante, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L'exode: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'exode»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Pour Nafai et ses compagnons, la page de Basilica est définitivement tournée. Quittant, sous la contrainte des événements, la quiétude de la cité des femmes, ils doivent à présent affronter le rude désert d’Harmonie. Commence alors pour eux un voyage de plusieurs années qui doit les mener jusqu’aux vaisseaux stellaires, synonymes de retour vers la Terre. Au cours de leur exode, jalousie et rancœur font leur apparition au sein de la communauté et le groupe menace de se désintégrer. En dépit des doutes et des difficultés qui jaillissent, Nafai continue de placer sa confiance et sa foi en Surâme. Mais que peut faire même le plus puissant des ordinateurs dieux lorsque la haine s’installe dans le cœur des hommes ?

L'exode — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'exode», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Surâme n’est pas endormi, rétorqua Nafai. On lui parle tout le temps grâce à l’Index.

— Je ne fais que te raconter ce que j’ai vu en rêve.

— Eh bien, demain matin, nous irons en parler à Issib et à Zdorab et nous verrons ce que l’Index peut nous apprendre là-dessus.

— Allons-y tout de suite. Dès maintenant.

— Tu veux les réveiller en pleine nuit ? Ils ont des enfants, voyons. Ce serait irresponsable.

— En pleine nuit, personne ne nous dérangera, répliqua Luet. Et l’aube est presque là. »

C’était exact ; les premières lueurs du jour éclairaient le ciel à travers le parchemin qui faisait office de vitre.

Zdorab s’éveilla aussitôt et ouvrit la porte avant même que Nafai et Luet l’aient atteinte. Shedemei apparut derrière lui et, après avoir échangé quelques mots à voix basse avec ses amis, partit chercher Issib et Hushidh. Tous se retrouvèrent alors dans la case qui abritait l’Index. Luet raconta son rêve, et Zdorab et Issib entreprirent d’explorer l’Index en quête de réponses.

Tandis qu’ils attendaient en silence, Luet commença à s’impatienter. « Je ne sers à rien pour l’instant, dit-elle. Et les enfants vont avoir besoin de moi.

— Les miens aussi », ajouta Hushidh, et à contrecœur, Shedemei sortit avec elles, chacune regagnant son foyer. Quand il s’agissait d’explorer l’Index, Nafai ne servait pas non plus à grand-chose, il le savait bien ; c’étaient Issib et Zdorab qui se vouaient corps et âme à l’étude de la mémoire de Surâme et il ne pouvait rivaliser avec eux. Les femmes allaient lui en vouloir de présumer tacitement qu’il pouvait rester tandis que Luet devait s’en aller… mais c’était pourtant vrai : la vie quotidienne des enfants gravitait autour de Luet, toujours présente, alors que Nafai partait si souvent à la chasse que sa présence ou son absence n’avait qu’un faible impact sur leur existence. Non qu’ils y fussent indifférents – ils y attachaient au contraire beaucoup d’importance – mais cela ne modifiait pas le déroulement normal de la journée.

Nafai demeura donc dans la case de l’Index tandis que Zodya et Issya posaient leurs questions. Il les entendait murmurer et de temps en temps l’un d’eux l’interrogeait, mais en réalité, il ne leur était d’aucune utilité.

Il tendit la main par-dessus la table et posa les doigts contre l’Index. « Tu tournes en rond, c’est ça ? dit-il.

— Oui, répondit l’Index. Je m’en suis aperçu quand Luet a reçu son rêve du Gardien. Issib et Zodya travaillent à trouver la boucle.

— Elle doit se situer dans tes programmes d’origine ; si elle appartenait à ton auto-programmation, tu pourrais mettre la main dessus et la modifier pour en sortir.

— Oui, répéta l’Index. C’est ce qu’a aussitôt pensé Zdorab, et c’est cette voie que nous explorons.

— Il doit s’agir d’une boucle qui t’induit à croire que tu as découvert quelque chose alors que c’est faux, dit Nafai en se rappelant le rêve de Luet.

— Oui », fit l’Index pour la troisième fois. Nafai crut sentir comme de l’impatience dans le ton, mais c’était impossible. « Issib a insisté sur ce point dès le début ; nous cherchons donc à découvrir un élément que je suis incapable de détecter moi-même. Ce n’est pas facile de fouiller ma mémoire à la recherche de ce que je ne reconnais pas. »

Nafai prit alors conscience qu’il ne faisait que relancer des idées que Zdorab et Issib avaient déjà formulées depuis longtemps ; en soupirant, il écarta la main de l’Index, se rencogna dans son siège et attendit. Il détestait rester simple spectateur des événements importants. C’est bien ce qu’Elemak m’a si souvent reproché, se dit-il avec hargne : il me faut être le héros de toutes les histoires auxquelles je participe. Que m’a-t-il dit, une fois ? Ah oui : que s’il ne m’en empêchait pas, je trouverais un jour le moyen d’être le seul personnage de son autobiographie. Voilà donc que je me prends pour un élément vital du processus visant à découvrir ce qui fait tourner Surâme en rond, en perdant son temps et le nôtre…

Le nôtre ? Est-ce une perte de temps de vivre dans la paix et l’abondance avec ma femme et mes enfants ? Puissé-je perdre ainsi le reste de ma vie, dans ce cas !

C’est comme certains gibiers : le pauvre Surâme parcourt des cercles, s’emmêle dans ses propres traces, foule interminablement la même piste sans s’en rendre compte.

Et à cette pensée, Nafai vit, comme s’il surplombait le terrain, comme s’il regardait une carte, le trajet qu’il avait suivi lors de sa dernière chasse ; son chemin se dessinait parmi les arbres, en cercles sinueux qui se coupaient, mais il n’abordait jamais deux fois un arbre selon le même angle, si bien qu’avant de voir la carte, il ne s’était douté de rien.

C’est ça qu’il faut à Surâme : il lui faut voir ses propres traces.

Il tendit la main, toucha l’Index et expliqua son idée à Surâme.

« Oui, dit l’Index, toujours avec sa patience exaspérante. Zdorab m’a déjà suggéré de rechercher dans mon passé récent d’éventuels comportements répétitifs. Malheureusement, c’est le comportement des humains que je garde en mémoire, pas le mien. Je ne possède aucune donnée autobiographique, sauf dans la mesure où mes actions ont un effet sur l’humanité. Et apparemment, l’action qui induit cette boucle n’a pas d’influence directe sur l’homme – ou bien elle se produit à un niveau si rudimentaire que je n’en ai pas conscience. Quoi qu’il en soit, je ne peux pas me remémorer mon propre passé. »

À nouveau dans une impasse, Nafai ne retira pourtant pas sa main de l’Index. À force de le toucher puis de s’en écarter, il risquait de gêner ses compagnons.

Gêner ses compagnons ? Non : il voulait simplement éviter qu’ils s’aperçoivent de l’inanité de sa contribution.

Il n’était pas encore bien réveillé ; le rêve de Luet l’avait tiré trop tôt du sommeil et, à rester là sans rien faire, il finissait par s’assoupir, il posa la tête sur son bras, les doigts toujours en contact avec l’Index.

Il revint à l’image où il se voyait d’en haut ; une carte se dessinait derrière lui à mesure qu’il marchait en cercles dans la forêt. Peut-être que c’est vrai, se dit-il en flottant aux franges du sommeil : peut-être que je me déplace en rond quand je chasse.

« Non, répondit l’Index. Sauf quand l’animal que tu traques se déplace lui-même en cercles. »

Et pourtant, c’est possible, répliqua Nafai en silence. Il m’arrive peut-être de tourner sans arrêt en faisant de grands cercles sur les traces d’un animal, sans jamais me rendre compte qu’il s’agit de mes propres traces. Je me chasse parfois moi-même, si ça se trouve ! Je découvre mes propres traces et je me dis : quelle bête énorme ! Elle nous nourrirait pendant une semaine ! Et je me mets à ma propre recherche et je ne me rattrape jamais, jusqu’au jour où je tombe sur mon propre corps, épuisé, affamé, que dis-je ? mourant, et dans ma folie je m’imagine détaché de mon corps et…

Je crois bien que je me suis endormi, dit-il intérieurement.

« Voici la carte de tous tes déplacements, lui transmit l’Index. Tu vas voir que tu ne tournes jamais en rond, sauf quand tu traques un animal. »

Dans l’esprit de Nafai, une carte apparut où l’on voyait clairement toute la région de Dostatok jusqu’aux montagnes et même au-delà, et tous les trajets qu’il y avait effectués, il s’étonna en silence : Mais c’est que je suis allé partout !

Pourtant, au même instant, il vit que c’était faux. Il y avait une zone où aucune de ses chasses ne l’avait mené, une espèce de coin enfoncé dans les montagnes, tourné vers leur versant désertique et où ses pas n’allaient jamais.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L'exode»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'exode» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «L'exode»

Обсуждение, отзывы о книге «L'exode» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x