Orson Card - L'exode

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L'exode: краткое содержание, описание и аннотация

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Pour Nafai et ses compagnons, la page de Basilica est définitivement tournée. Quittant, sous la contrainte des événements, la quiétude de la cité des femmes, ils doivent à présent affronter le rude désert d’Harmonie. Commence alors pour eux un voyage de plusieurs années qui doit les mener jusqu’aux vaisseaux stellaires, synonymes de retour vers la Terre. Au cours de leur exode, jalousie et rancœur font leur apparition au sein de la communauté et le groupe menace de se désintégrer. En dépit des doutes et des difficultés qui jaillissent, Nafai continue de placer sa confiance et sa foi en Surâme. Mais que peut faire même le plus puissant des ordinateurs dieux lorsque la haine s’installe dans le cœur des hommes ?

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— Je la désirais autrefois. J’imaginais qu’Eiadh était celle dont j’avais besoin et envie. Mais je ne comprenais rien, à l’époque. Luet se croit déjà enceinte ; elle et moi pouvons parler de tout. Il n’y a que quelques jours que nous sommes mariés, mais elle perçoit mon cœur encore mieux que toi et je sais avant elle ce qu’elle va penser. Elemak croit-il que je pourrais désirer une femme ordinaire, quand j’ai Luet pour épouse ?

Il sait qu’Eiadh est attirée par toi, et il se souvient que tu as ressenti quelque chose pour elle. Il sait aussi que je t’ai choisi pour diriger la colonie. Il est fou de jalousie et il ne rêve que de ta mort. C’en est au point que même faisant l’amour à Eiadh, du fond de son cœur, il commet une sorte de meurtre.

— Et tu ne vois pas que c’est cela, le plus atroce ? Si j’éprouve un désir dans ma vie, c’est qu’Elemak m’aime et me respecte ! Mais qu’ai-je donc fait pour le détourner de moi ?

Tu as refusé de le laisser dominer ta volonté.

— Mais aimer et respecter quelqu’un, ce n’est pas le manipuler !

Pour Elemak, s’il ne peut pas te manipuler, tu n’existes pas ou alors tu es son ennemi. Pendant de nombreuses années, tu n’as pas existé ; puis il t’a remarqué, et comme tu n’étais pas aussi facile à contrôler ni à intimider que Mebbekew, tu es devenu son rival.

— Ce n’est pas plus compliqué que ça ?

J’ai glissé sur les détails trop ardus.

— Tiens, sa tente ne remue plus ; ça veut dire qu’il va bientôt sortir ?

Il s’habille. Il pense à toi. Eiadh aussi.

— Elle au moins ne veut pas me tuer.

Si jamais elle obtenait ce qu’elle désire, le résultat serait le même : tu mourrais.

— Ne révèle pas à Luet qu’Elemak a l’intention de me tuer.

Je dirai tout à Luet, exactement comme je le fais pour toi. Je ne mens pas aux humains qui servent ma cause.

— Allons donc, tu nous mens chaque fois que tu le juges utile ! Et de toute façon, je ne te demande pas de lui mentir : je ne veux pas qu’elle s’inquiète, c’est tout.

Oui, mais moi, je veux qu’elle s’inquiète. Parfois, j’ai l’impression que tu as envie de mourir.

— Tu peux te tranquilliser. J’aime vivre et je n’ai pas l’intention de cesser.

Je me dis quelquefois que tu cherches la mort parce qu’à tes yeux, tu la mérites pour le meurtre de Gaballufix.

— Attention ; Elemak arrive.

Observe comme il va faire en sorte que tu sentes ses mains.

Le conseil agaça Nafai : il n’aurait peut-être rien remarqué, autrement. Mais à vrai dire, c’était peu probable, car Elemak prit grand soin de lui mettre les mains sur les épaules, allant même jusqu’à lui frôler la joue du bout des doigts en disant : « Tu ne t’es donc pas endormi. Tu as peut-être ton utilité dans le désert, finalement.

— Ma garde n’a pas commencé depuis très longtemps », répondit Nafai.

L’odeur de femme était forte. Nafai était vaguement dégoûté qu’Elemak joue ainsi de son intimité avec Eiadh, comme si elle n’était plus rien pour lui. Rien qu’un instrument. Non plus une épouse, mais un objet qui lui appartenait.

Mais si Surâme disait vrai, c’était la façon d’Elemak de vivre l’amour – en propriétaire.

« As-tu vu quelque chose ? demanda-t-il.

— Rien que l’obscurité », répondit Nafai. Il ne mentionna pas les bandits à quelques centaines de mètres de là. D’abord, Elemak serait furieux que Nafai reçoive des renseignements de Surâme ; ensuite, il se sentirait humilié d’avoir choisi un emplacement si près duquel des bandits pouvaient se dissimuler. Il exigerait sans doute une battue d’où s’ensuivraient un combat et des effusions de sang, ou bien il réveillerait tout le monde pour un départ immédiat, ce qui n’aurait aucun intérêt puisque Surâme maintenait sans mal son emprise sur cette bande de malandrins inconsistants.

« Si tu regardais un peu au-dessus de toi, tu verrais qu’il y a des étoiles », dit Elemak.

Il asticotait son frère, naturellement, et Nafai aurait dû le laisser dire ; mais la coupe était déjà pleine : non seulement Elemak complotait de l’assassiner et continuait à se prétendre son frère, mais il venait de faire l’amour à sa femme pour exciter sa jalousie. Aussi Nafai ne put-il se contenir ; il tendit le bras vers le ciel. « Et cette étoile-là, c’est Sol, le Soleil. On le voit à peine, mais on le trouve toujours quand on sait où regarder. C’est là que nous allons.

— Vraiment ? demanda Elemak.

— C’est uniquement pour ça que Surâme nous a fait quitter Basilica.

— Ah, mais Surâme n’aura pas forcément le dernier mot. Après tout, tu l’as dit toi-même : ce n’est qu’un ordinateur. »

Nafai faillit riposter que si Surâme n’était qu’un simple ordinateur, Elemak lui-même n’était qu’un babouin sans poils. Six mois plus tôt, il ne s’en serait pas privé, et Elemak l’aurait cogné contre un mur ou jeté à terre d’un coup de poing. Mais aujourd’hui, il avait un peu plus de plomb dans la cervelle et il tint sa langue.

Luet l’attendait dans la tente. Elle avait dû somnoler – elle avait travaillé dur depuis le début de l’installation du camp, et au contraire des paresseux, elle se lèverait tôt. Elle accueillit Nafai sans un mot, mais les yeux ouverts et avec un sourire qui lui réchauffa le cœur malgré le bloc de glace qu’Elemak y avait jeté.

Nafai se dévêtit rapidement, se glissa sous les couvertures et serra sa femme contre lui. « Tu es chaude, dit-il.

— Je crois que le terme technique, c’est “en chaleur”, répondit-elle.

— Elemak a l’intention de me tuer, murmura-t-il.

— Il faudrait que Surâme l’en empêche.

— Je ne pense pas qu’il le puisse. J’ai l’impression qu’Elemak manifeste une volonté si puissante que Surâme est incapable de le faire changer d’idée, une fois qu’il en a arrêté une. » Il omit de préciser que, selon Surâme, un jour viendrait peut-être où il devrait tuer son frère aîné. Comme il n’en avait nullement l’intention, il lui parut inutile d’alarmer Luet. Et puis si elle s’imaginait qu’il y songeait sérieusement ?

« Hushidh a le sentiment qu’Elemak est en train de nouer des liens étroits avec ceux qui souhaitent faire demi-tour : Kokor, Sevet, Vas et Obring. Ils forment une espèce de communauté presque entièrement séparée de nous.

— Et Shedemei ?

— Elle aussi veut rentrer, mais elle n’a pas de lien avec eux.

— Donc, il n’y a plus qu’Hushidh, Mère, toi et moi qui désirons continuer dans le désert.

— N’oublie pas Eiadh. Elle est prête à te suivre n’importe où. »

Ils éclatèrent de rire, mais Nafai sentit l’inquiétude de Luet, son besoin de savoir que le désir d’Eiadh n’était pas payé de retour. Il la rassura donc complètement, puis ils s’endormirent.

Au matin, une fois les chameaux chargés, Elemak réunit la troupe. « J’ai deux ou trois choses à vous dire, commença-t-il. D’abord, Rasa et Shedemei ont fait une proposition avec laquelle je suis tout à fait d’accord : tant que nous vivons dans le désert, nous ne pouvons pas nous permettre la liberté sexuelle que nous avions à Basilica. Cela n’entraînerait que rancœurs et mensonges, et c’est la mort pour une caravane. Donc, aussi longtemps que nous serons dans le désert – y compris au camp de Père et partout où nous resterons ensemble entre nous – voici la loi : il est interdit de coucher avec une autre personne que son conjoint et les unions d’aujourd’hui sont définitives. »

Plusieurs hoquets d’horreur se firent aussitôt entendre ; Luet regarda autour d’elle. Elle s’y attendait : c’étaient Kokor, Obring et Mebbekew les plus bouleversés.

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