T. Bass - Humanité et demie

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Humanité et demie: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans cet avenir très éloigné, l'humanité a conquis la surface entière de la Terre. Elle s'est transformée et divisée en deux espèces.
D'un côté, les Néchiffes à quatre orteils qui habitent d'immenses cités fourmilières où ils mènent sous terre une existence programmée d'hommes-insectes. Ils sont plus de trois
. Les Agrimaches cultivent pour eux les champs et ont éliminé toute forme de vie inutile.
De l'autre, les Broncos, libres, affamés, traqués comme des parasites par les chasseurs Néchiffes. Ils ne sont plus qu'une poignée, errant à la surface, pillant les récoltes. Ce sont les humains sauvages à cinq orteils.
Déjà, l'humanité s'estompe…
Dans la tradition du
d'Aldous Huxley et de
de Frank Herbert, voici un roman terrifiant sur un avenir écologique possible de l'humanité, écrit par un biologiste qui est aussi un formidable conteur.

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Le Bricoleur se remit au travail. On rechargea dans un Garage la batterie de l’engin inutilisable et on la souda à l’arbre de transmission de celui qui était en meilleur état. Le Bricoleur désigna quatre archers et quatre bretteurs pour l’accompagner. Moïse arriva aux environs de midi.

Le Bricoleur maniait les commandes en professionnel. Les vols de rodage accomplis pour le Contrôle des Chasses avaient fait de lui le meilleur pilote du Service. Avec la bipenne sous son siège, il était aussi le mieux armé. Moïse s’agrippa à son siège tandis qu’ils survolaient leurs troupes à basse altitude. Les Broncos passèrent par les hublots leurs têtes hirsutes, ce qui déclencha des acclamations en bas.

Ils passèrent de la sorte leurs armées en revue ; en tout, un demi-million d’âmes, en comptant les femmes et les enfants. Leurs camps s’étendaient sur un rayon de cinq kilomètres autour de l’intersection du lit du fleuve et de l’édifice rocheux marquant le 50 eparallèle. Les hauteurs étaient gardées par des archers ; les chapeaux de puits – il y en avait dix à l’intérieur du campement – par des lanciers et des manieurs d’épée. La circonférence était marquée en pointillé par une centaine d’Agrimaches, espacées de cinq cents mètres et chargées d’archers.

Le Bricoleur sourit.

« Nous sommes bien gardés. »

Moïse inclinait à penser de même. Il pouvait voir la section commandée par Hugh Konte faire le tour du campement, défiant les appareils de Chasse.

À six cents mètres d’altitude, le spectacle était différent. La mer d’Agrimousse montait et descendait sur un espace quatre fois plus grand que celui occupé par l’armée. La Grande S.T. pouvait tout aussi facilement inonder une zone de trente kilomètres de diamètre, voire de trois cents. À mesure qu’ils prenaient de l’altitude, leurs certitudes diminuaient. Les chapeaux de puits semblaient recouvrir la Terre à l’infini, par milliers, par dizaines de milliers.

Un appareil de Chasse s’approcha, d’une manière pataude. Le Bricoleur le contourna. Du dehors, les hublots étaient opaques. Ils se mit à l’écoute sur la longueur d’ondes des transmetteurs. Rien.

« Essayons de l’abattre, fit le Bricoleur, enthousiaste. Que trois des archers s’agenouillent en dessous de la verrière, et tirent quand je commanderai l’ouverture. »

Il opéra une manœuvre afin de se placer sous l’autre appareil et ouvrit le hublot. L’air propulsé par l’autre engin lui gifla le visage.

« Allez-y ! » hurla-t-il. Une volée de flèches résonna contre la coque. Le Bricoleur vira sur la droite. L’engin de la fourmilière descendit en zigzaguant, et en semant des pièces détachées. Il atterrit dans une plantation d’arbres fruitiers.

Le Bricoleur piqua vers l’appareil endommagé pour l’examiner.

« Regardez comment il a atterri, jubila-t-il. En plein sur un tronc d’arbre. Il ne volera jamais plus. Si nous nous posions pour exécuter l’équipage ? »

Moïse examina le terrain.

« Nous sommes à quinze kilomètres de notre camp.

— Et alors ? Nous n’avons pas besoin de nous poser. Hé ! vous autres ! Que deux de vous passent un harnais. Je vais vous larguer sur le toit. Vous pourrez défoncer le hublot et réduire l’équipage en chair à pâté. Aucun problème. »

Moïse jeta un regard à Curedent. Pas de signe de danger. Il acquiesça.

Le Bricoleur fit du sur-place tandis que les deux hommes au bout du harnais administraient le coup de grâce. Le moteur tournait au ralenti. Moïse ne relâchait pas sa surveillance.

« Appareils en vue ! » les prévint Curedent.

Le feuillage leur cachait presque entièrement le ciel, mais Moïse craignit le pire. Curedent couinait en essayant d’évaluer la distance et le nombre des vaisseaux.

« Dépêchez-vous en bas !

— Vous ne voulez pas une tête en souvenir ?

— Non.

— Vingt appareils. Se rapprochant à grande vitesse », dit Curedent.

Le Bricoleur fit remonter les soldats et prit de l’altitude.

« Vois si tu peux les atteindre », suggéra Moïse en passant Curedent par le hublot. Le petit cyber émit des étincelles menaçantes.

L’escadrille les survola à six cents mètres d’altitude, puis se déploya, et les engins se mirent en formation suivie pour les prendre en chasse.

« Ils nous ont repérés, ça ne fait aucun doute », dit le Bricoleur en virant brusquement.

Leurs poursuivants se rapprochèrent après avoir pris l’hypoténuse de l’angle droit décrit par le Bricoleur.

« Ils ne se rentrent pas dedans, cette fois », dit Moïse.

Le Bricoleur régla l’optique de l’appareil sur une amplification maximale.

« Ils viennent du Pays Orange. »

Il ouvrit le transmetteur. Le visage de Val apparut sur l’écran. Ils se dévisagèrent âprement.

« Tu sais encore piloter ? dit Val.

— Oui, ça va, fit le Bricoleur en s’élevant davantage.

— C’est ce que nous allons voir », le défia Val, L’écran s’éteignit. L’un des appareils quitta la formation et accéléra l’allure. Les autres se dispersèrent et restèrent à basse altitude.

Le Bricoleur essaya de se placer sous l’engin ennemi pour permettre aux archers d’atteindre les pales, mais l’autre piqua soudain jusqu’au niveau de la cime des arbres. Les hublots s’ouvrirent à plusieurs reprises et des flèches vinrent cliqueter contre la coque de l’appareil du Bricoleur. Trois des autres vaisseaux revinrent soudain à l’attaque, en formation triangulaire. Il tenta de gagner de l’altitude, mais l’engin néchiffe en dessous de lui se mit à décocher des flèches dans ses hélices.

« Ils apprennent vite, c’est certain », dit le Bricoleur. Son front était mouillé de sueur. Il partit en trombe dans une course en zigzags.

Curedent dirigeait des faisceaux de lumière en direction des hublots de l’ennemi, dans l’espoir d’aveugler ses occupants. L’engin hésita, puis fit volte-face. Le Bricoleur prit à toute vitesse la direction du camp. L’escadrille néchiffe se reforma et vint les bombarder de quelques tonnes de blocs de pierre de construction. Une nouvelle fois, ils évitèrent facilement le danger et s’en tirèrent sans grand dommage.

Les patrouilles postées à l’entour du camp signalèrent avoir repéré trois escadrilles ennemies, soit plus de cinquante appareils. Ils n’y avait eu qu’une seule escarmouche : une colonne partie chercher des vivres au-delà du cercle d’Agrimousse avait été arrêtée.

« Davantage de vaisseaux aujourd’hui. Mais pas d’attaques concertées. Ils sont probablement en train d’organiser leurs forces. Tout en nous affamant. Quand ils seront en nombre suffisant, ils attaqueront », dit le Bricoleur.

Moïse opina.

« Et nous, nous ne pouvons pas les combattre d’une manière efficace avec une armée de fantassins. Ce sont des engins de chasse en train de se rassembler, là-bas. Ils doivent être à quinze kilomètres d’ici ; ils nous surveillent. »

Le Bricoleur et Moïse s’avancèrent vers le chapeau de puits où était entré Moon et son escadron la nuit précédente. Des Broncos et des ex-patients faisaient la queue devant la porte. Ils rentraient les mains vides et ressortaient chargés de quartiers de viande rouge. Ils laissaient derrière eux des traînées humides de couleur rose. Ça ne ressemblait pas à de la chair humaine, aussi Moïse décida-t-il d’aller voir ce qu’il en était.

La file s’étirait tout le long de la spirale jusqu’à la base du puits. Dans les boyaux et les habitacles, tout était silencieux. Moon et ses archers s’étaient postés en embuscade à l’entrée du métro. À l’aide de harpons rudimentaires attachés à des câbles minces, ils épinglaient les Néchiffes qui descendaient des wagons. Le coup suffisait généralement à immobiliser leurs victimes ; dans le cas contraire, le rapide dépeçage mettait fin à leurs soubresauts.

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