Robert Silverberg - La tour de verre

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Le 20 septembre 2218, la tour de Siméon Krug s’élève à cent mètres au-dessus du niveau de la mer, à l’ouest de la baie d’Hudson. Lorsque la construction sera achevée, elle aura mille cinq cents mètres. Ce sera alors la plus imposante, la plus extraordinaire, la plus spectaculaire bâtisse jamais érigée sur la terre. Et si ce projet était aussi une machine insensée dirigée subrepticement contre l’homme pour l’apothéose des androïdes ?

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— C’est normal. C’est votre domaine, l’objet de votre étude. Moi ? Homme d’affaires. Fabricant d’androïdes. Propriétaire terrien. Capitaliste. Exploiteur. Peut-être un peu chimiste, avec quelques connaissances en génétique, oui, mais pas astronome, pas savant. C’est un peu fou de ma part, hein, Vargas, de m’occuper d’une chose pareille ? Pur gaspillage. Investissement improductif. Quels dividendes tirerai-je de NGC 7293, hein ? Dites-le-moi. Dites-le-moi.

Vargas dit nerveusement :

— Nous devrions peut-être descendre. L’excitation…

Krug se frappa la poitrine.

— Je viens d’avoir soixante ans. J’ai encore cent ans à vivre, peut-être plus. Peut-être deux cents ans, qui sait ? Ne vous inquiétez pas pour moi. Mais vous pouvez bien l’avouer que c’est un peu fou pour un ignorant comme moi de m’intéresser à des choses pareilles. (Krug secoua la tête avec véhémence.) Moi-même, je trouve que c’est fou. Il faut que, tout le temps, je m’explique à moi-même. Mais je vous le dis, c’est une chose qui doit être faite, et je la fais, cette tour. Ce bonjour aux étoiles. Quand j’étais jeune, ils n’arrêtaient pas de répéter : « Nous sommes seuls, nous sommes seuls, nous sommes seuls. » Je ne l’ai pas cru. Je ne pouvais pas le croire. J’ai gagné des milliards, et maintenant je dépenserai des milliards pour redresser les idées de tout le monde sur l’univers. Vous avez capté les signaux. Moi, j’y répondrai. Des nombres répondront aux nombres. Puis des images. Je sais comment m’y prendre. Un et zéro, un et zéro, un et zéro, noir et blanc, noir et blanc, on continue comme ça et ils finissent par former des images. Finissez de remplir les blancs de votre feuille. Elle dit ce que nous sommes. Ça, c’est une molécule d’eau. Ça, c’est notre système solaire. Ça… Krug s’interrompit, haletant, la voix rauque, remarquant pour la première fois le choc et la peur qui se lisaient sur le visage de l’astronome. D’un ton plus calme, il acheva : Je suis désolé. Je ne devrais pas crier comme ça. Il y a des moments où je parle trop.

— Ça ne fait rien. Vous avez le feu de l’enthousiasme. Il vaut mieux se laisser emporter quelquefois que ne jamais s’animer.

— Vous savez ce qui a tout mis en branle ? Cette nébuleuse planétaire que vous m’avez jetée à la tête. Ça m’a bouleversé, et je vais vous dire pourquoi. J’avais fait le rêve d’aller sur la planète qui nous envoyait les signaux. Moi, Krug, en hibernation dans mon vaisseau, m’envolant à cent, peut-être même deux cents années-lumière, ambassadeur de la Terre, pour un voyage que personne n’avait jamais fait avant moi. Et maintenant, vous venez me dire que les signaux viennent d’un monde infernal. D’un ciel fluorescent. D’une étoile de type O. D’une fournaise de lumière bleue. Mon voyage est à l’eau. La surprise m’a déséquilibré. Mais ne vous inquiétez pas. Je m’adapte. Je peux absorber de fameuses secousses. Elles galvanisent mon énergie, c’est tout. (Impulsivement, il attira Vargas à lui en un embrassement bourru.) Merci pour vos signaux. Merci pour votre nébuleuse planétaire. Merci un million de fois, entendez-vous, Vargas ? (Krug recula.) Descendons maintenant. Vous avez besoin d’argent pour le laboratoire ? Voyez Spaulding. Il sait que pour vous, c’est carte blanche, n’importe quand, n’importe quelle somme.

Vargas s’en alla conférer avec Spaulding. Seul dans son bureau, Krug se sentit bouillonnant d’une vitalité débordante, l’esprit obsédé par une vision de NGC 7293. En fait, il semblait vivre à un niveau énergétique supérieur ; sa peau elle-même lui paraissait un carcan importun.

— Je pars, grogna-t-il.

Il composa les coordonnées-transmat de sa retraite de l’Uganda et entra dans la cabine. Quelques instants plus tard, il était à dix mille kilomètres à l’est, debout sur sa véranda en onyx, regardant les roseaux se balancer sur le lac près de son cottage. Vers la gauche, à quelques centaines de mètres, deux hippopotames flottaient. Seules leurs narines roses et leurs larges dos noirs étaient visibles à la surface. Vers la droite, il vit Cannelle, sa maîtresse, qui barbotait nue dans l’eau peu profonde. Krug se déshabilla. Lourd comme un rhinocéros, impatient comme une gazelle, il descendit pesamment la plage en pente douce pour aller la rejoindre dans l’eau.

6

Il ne fallut que deux minutes à Watchman pour arriver sur les lieux de l’accident, mais les robots de levage avaient déjà fait disparaître le bloc tombé et découvert les corps des victimes. Il y avait un attroupement, rien que des bêtas ; les gammas manquaient de l’autorité et des motivations nécessaires pour interrompre leurs programmes de travail, même en de pareilles circonstances. Voyant un alpha approcher, ils s’égaillèrent, traînant aux abords de la scène, en conflit avec eux-mêmes. Ils ne savaient pas s’ils devaient retourner à leur travail ou offrir leur assistance à l’alpha, et, n’étant pas programmés pour cette éventualité, ils restaient là, incarnations navrantes de la perplexité androïde.

Watchman évalua la situation d’un coup d’œil. Le bloc de verre avait écrasé trois androïdes – deux bêtas et un gamma. Les bêtas étaient presque impossibles à reconnaître ; ce serait déjà difficile de décoller leurs corps du permafrost. À côté d’eux, le gamma avait presque évité la mort, mais sa chance n’avait pas été tout à fait assez loin ; il n’était intact qu’au-dessous de la ceinture. C’étaient ses jambes que Watchman avait vu passer sous le bloc. Le cylindre de levage avait frappé deux autres androïdes. L’un d’eux, un gamma, avait reçu un coup fatal à la tête et gisait sur le dos une douzaine de mètres plus loin. L’autre, un bêta, avait reçu dans le dos un coup terrible de la pince de serrage du cylindre ; il vivait encore, mais il était grièvement blessé et souffrait une véritable agonie.

Watchman choisit quatre bêtas spectateurs et leur ordonna de transporter les morts au centre de contrôle aux fins d’identification et de destruction. Il envoya deux autres bêtas chercher une civière pour le blessé. Pendant leur absence, il s’approcha du survivant et son regard rencontra des yeux gris que la souffrance cernait de jaune.

— Pouvez-vous parler ? demanda-t-il.

— Oui. (Chuchotement indistinct.) Je ne peux pas remuer à partir de la taille. Je deviens froid. Tout commence à geler au-dessous de la ceinture. Est-ce que je vais mourir ?

— Probablement, dit Watchman. Il passa la main dans le dos du bêta et, ayant localisé le centre neural lombaire, le raccourcit d’une vive secousse. Un soupir de soulagement s’échappa de la silhouette torturée.

— Ça va mieux ?

— Beaucoup mieux, Alpha Watchman.

— Quel est votre nom, bêta ?

— Caliban Driller.

— Que faisiez-vous quand le bloc est tombé, Caliban ?

— Je m’apprêtais à partir, mon travail fini. Je suis contremaître de maintenance. Je passais par là. Ils se sont tous mis à hurler. Quand le bloc est tombé, l’air s’est réchauffé. J’ai sauté de côté. Et je me suis retrouvé par terre, le dos ouvert en deux. Dans combien de temps vais-je mourir ?

— D’ici une heure, peut-être moins. Le froid montera en vous jusqu’à ce qu’il atteigne le cerveau, et ce sera la fin. Mais réjouissez-vous : Krug vous a vu tomber. Krug vous gardera. Vous reposerez dans le sein de Krug.

— Krug soit loué, murmura Caliban Driller.

Les brancardiers approchaient. Ils étaient encore à cinquante mètres quand un gong retentit, annonçant la fin du travail. Instantanément, tous les androïdes qui n’étaient pas en train de lever ou de placer un bloc se ruèrent vers les cabines de transmat, en route pour les lotissements d’androïdes des cinq continents et, au même instant, les équipes remplaçantes commencèrent à sortir des transmats ; leurs périodes de loisirs, qu’ils avaient passées dans les zones récréationnelles de l’Amérique du Sud et de l’Inde, étaient achevées. En entendant le gong, les deux brancardiers de Watchman firent mine de lâcher leur civière et de se ruer vers les transmats. Il aboya, et ils revinrent précipitamment, l’oreille basse.

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