Robert Silverberg - La tour de verre

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Le 20 septembre 2218, la tour de Siméon Krug s’élève à cent mètres au-dessus du niveau de la mer, à l’ouest de la baie d’Hudson. Lorsque la construction sera achevée, elle aura mille cinq cents mètres. Ce sera alors la plus imposante, la plus extraordinaire, la plus spectaculaire bâtisse jamais érigée sur la terre. Et si ce projet était aussi une machine insensée dirigée subrepticement contre l’homme pour l’apothéose des androïdes ?

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Vargas dit :

— C’est la nébuleuse planétaire NGC 7293, dans le Verseau.

— Et ?

— C’est la source de nos signaux.

— Quel pourcentage d’erreur ?

— Nul, dit l’astronome. Nous avons des observations sur la parallaxe, toute une série de triangulations optiques et spectrales, plusieurs occultations qui confirment, et bien d’autres choses. Dès le début, nous avons soupçonné que NGC 7293 était la source de nos signaux, mais nous n’avons fini que ce matin l’analyse de nos informations. Maintenant, nous en sommes sûrs.

La gorge sèche, Krug demanda :

— Quelle distance ?

— Environ 300 années-lumière.

— Pas mal, pas mal. Au-delà du rayon d’action de nos sondes, au-delà de la portée des ondes radio. Mais pas de problème pour les ondes tachyon. Ma tour est justifiée.

— Et nous pouvons conserver l’espoir de communiquer avec les auteurs des signaux, dit Vargas. Nous craignions tous que les signaux ne viennent d’un endroit comme Andromède, que les messages aient commencé leur voyage vers nous il y a un million d’années-lumière ou plus…

— Maintenant, cette éventualité est éliminée.

— Oui. Eliminée.

— Parlez-moi donc de cet endroit, dit Krug. Une nébuleuse planétaire, qu’est-ce que c’est ? Comment une nébuleuse peut-elle être une planète ?

— Ce n’est ni une planète ni une nébuleuse, dit Vargas en se remettant à marcher de long en large. C’est un corps céleste rare. Extraordinaire. (Il tapota la vitrine de protéotides du Centaure. Les créatures, quasi vivantes, irritées, se mirent à couler et se tordre.) Cet anneau que vous voyez est une coquille, une bulle de gaz entourant une étoile du type O. Les étoiles de cette classe sont des géantes bleues, chaudes, instables, ne restant que quelques millions d’années sur la même bande du spectre. Tard dans leur cycle d’évolution, certaines se voient soumises à des bouleversements catastrophiques, semblables à ceux des novae ; elles font exploser les couches extérieures de leur structure, formant une enveloppe gazeuse de grandes dimensions. Le diamètre de la nébuleuse planétaire que vous voyez là est d’environ 1,3 année-lumière, et il s’accroît à une vitesse d’environ quinze kilomètres-seconde. Je précise que la brillance inhabituelle de l’enveloppe est due à un effet de fluorescence ; l’étoile centrale produit de grandes quantités de radiations ultra-violettes, absorbées par l’hydrogène de l’enveloppe, provoquant…

— Une minute, dit Krug. Vous dites bien que ce système stellaire est passé par des transformations semblables à celles d’une nova, que l’explosion est si récente que l’enveloppe n’a que 1,3 année-lumière de diamètre bien qu’elle s’accroisse de quinze kilomètres par seconde et que le soleil central diffuse tant de radiations que l’enveloppe est fluorescente ?

— Oui.

— Et vous voulez me faire croire que la race intelligente qui nous envoie les messages vit dans cette fournaise ?

— Il n’y a absolument aucun doute que les signaux viennent de NGC 7293, dit Vargas.

— Impossible ! rugit Krug. Impossible ! (Il frappait ses poings sur ses hanches.) Une géante bleue – et qui a à peine deux millions d’années, en plus. Comment la vie aurait-elle pu y évoluer, sans parler d’une race intelligente ? Puis, une sorte d’explosion solaire. Comment quoi que ce soit aurait-il pu survivre ? Et les radiations ? Allez, dites-le-moi ! Si vous vouliez que je conçoive un système où la vie serait impossible, je vous inventerais quelque chose comme cette saloperie de nébuleuse planétaire ! Mais alors, les signaux ? Ils viennent d’où ?

— Nous avons considéré tous ces facteurs, dit doucement Vargas.

Frémissant, Krug demanda :

— Ainsi, les signaux ont une origine naturelle ? Ce sont des impulsions radiées par les atomes mêmes de votre saleté de nébuleuse ?

— Nous continuons à croire qu’ils ont une origine intelligente.

Krug resta sidéré de ce paradoxe. Il battit en retraite, couvert de sueur, confus. Il n’était qu’un astronome amateur ; il avait beaucoup lu, s’était bourré de bandes techniques et de drogues favorisant la connaissance, il savait reconnaître une géante rouge d’une naine blanche, il savait dessiner le diagramme d’Hertzsprung-Russel ; regardant le ciel, il pouvait montrer Alpha Crucis et Spica, mais ce n’étaient là que des informations externes, décorant les murs extérieurs de son âme. Au milieu de ces connaissances, il n’était pas chez lui comme l’était Vargas ; il lui manquait l’assimilation interne et complète de toutes les connaissances ; il pouvait difficilement dépasser les limites de l’information pure. D’où son respect presque sacré de Vargas. D’où, maintenant, son malaise.

— Continuez, grommela Krug. Dites-moi ce qui s’est passé. Et comment.

Vargas reprit :

— Il existe plusieurs possibilités. Toutes ne sont que des spéculations, des hypothèses, vous comprenez ? La première et la plus simple, c’est que les intelligences qui émettent les signaux ne sont arrivées sur NGC 7293 qu’après l’explosion, quand tout avait repris son calme. Disons, au cours de ces derniers 10 000 ans. Des colons venus d’une partie plus lointaine de la galaxie – explorateurs, réfugiés, exilés, n’importe, mais récemment établis sur ce monde.

— Et les radiations ? dit Krug. Même après que tout eut repris son calme, ce soleil bleu et meurtrier devait encore diffuser des radiations.

— Elles devaient convenir à ces intelligences. Nos processus vitaux ont besoin du soleil pour se produire ; pourquoi ne pas imaginer une race buvant l’énergie solaire un peu plus haut dans le spectre ?

Krug secoua la tête.

— O.K., inventez des races, et moi, je jouerai l’avocat du diable. Ils boivent des radiations, dites-vous. Et les effets génétiques ? Quelle civilisation stable pourraient-ils édifier avec un taux de mutations aussi élevé ?

— Une race adaptée à de hauts niveaux de radiations aurait sans doute une structure génétique moins vulnérable que la nôtre aux bombardements radioactifs. Elle absorberait sans muter toutes sortes de particules radioactives.

— Peut-être. Mais peut-être pas. Après un moment, Krug reprit : O.K., ainsi, ils sont venus d’ailleurs et se sont établis sur notre nébuleuse planétaire quand il n’y a plus eu aucun danger. Alors, pourquoi ne recevons-nous pas aussi des signaux d’ailleurs ? Où est leur système d’origine ? Ce sont des exilés, des colons – qui viennent d’où ?

— Peut-être que leur système d’origine est si éloigné que leurs signaux ne nous parviendront pas avant des milliers d’années, suggéra Vargas. Ou peut-être que le système d’origine n’envoie pas de signaux. Ou…

— Vous avez trop de réponses prêtes, grommela Krug. Cette idée me déplaît.

— Cela nous amène à l’autre possibilité, dit Vargas. À savoir, que l’espèce qui envoie les signaux est indigène de NGC 7293.

— Comment ? L’explosion…

— Peut-être que l’explosion ne les a pas dérangés. Peut-être que cette race s’épanouit dans la radioactivité. La mutation, c’est peut-être leur genre de vie habituel. Nous parlons d’étrangers, mon ami. S’ils nous sont totalement étrangers, nous ne pouvons comprendre leurs paramètres. Écoutez : spéculez avec moi. Nous nous trouvons en présence d’une planète issue d’une étoile bleue, une planète très éloignée de son soleil, mais néanmoins brûlée par une radioactivité fantastique. La mer y est un bouillon de produits chimiques en ébullition constante, la vie y apparaît un million d’années seulement après le refroidissement de la surface. Les choses vont vite dans un monde de ce genre. Encore un million d’années, et il y existe une vie multicellulaire complexe. Un million de plus pour les équivalents des mammifères. Et un million de plus pour une civilisation galactique. Changement, changement frénétique et incessant.

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