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Robert Silverberg: La tour de verre

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Robert Silverberg La tour de verre

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Le 20 septembre 2218, la tour de Siméon Krug s’élève à cent mètres au-dessus du niveau de la mer, à l’ouest de la baie d’Hudson. Lorsque la construction sera achevée, elle aura mille cinq cents mètres. Ce sera alors la plus imposante, la plus extraordinaire, la plus spectaculaire bâtisse jamais érigée sur la terre. Et si ce projet était aussi une machine insensée dirigée subrepticement contre l’homme pour l’apothéose des androïdes ?

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— Je voudrais vous croire, dit Krug d’un air sombre. Je le voudrais. Mais je n’y arrive pas.

— Des mangeurs de radiations, continua Vargas. Intelligents, très adaptables, acceptant la nécessité, et même reconnaissant les avantages d’un changement génétique violent et incessant. Leur étoile est en expansion : parfois, ils s’adaptent à l’augmentation de la radioactivité, ils trouvent le moyen de se protéger. Puis ils vivent dans une nébuleuse planétaire, entourés d’un ciel fluorescent. D’une façon ou d’une autre, ils détectent l’existence du reste de la galaxie. Ils nous envoient des messages. O.K. ?

Krug, dans son angoisse, tendit vers Vargas ses deux mains, paumes en l’air :

— Je veux y croire !

— Alors, croyez. Moi, je crois.

— Ce n’est qu’une théorie. Une théorie démentielle.

— Elle rend compte des informations que nous possédons, dit Vargas. Connaissez-vous le proverbe italien : Se non è vero, è ben trovato ? Même si ce n’est pas vrai, c’est bien inventé ? Cette hypothèse fera l’affaire jusqu’à ce que nous en trouvions une meilleure. Elle rend mieux compte des faits que l’hypothèse d’un phénomène naturel nous envoyant des signaux répétés sous plusieurs formes différentes.

Se détournant, Krug arrêta l’activateur, comme s’il ne pouvait pas supporter plus longtemps l’image du dôme, comme s’il sentait les radiations furieuses faire soulever en cloques la peau de son propre corps. Dans ses rêves, il avait imaginé des choses bien différentes. Il voyait une planète gravitant autour d’un soleil jaune, à quatre-vingts, quatre-vingt-dix années-lumière, quelque part, un soleil modéré très semblable à celui sous lequel il était né. Il avait rêvé d’un monde de lacs et de rivières et de gras pâturages, d’un monde à l’air frais, avec peut-être un peu d’ozone, un monde d’arbres aux feuillages roux, d’insectes verts et luisants, un monde d’êtres sveltes aux larges épaules et aux doigts nombreux, se promenant en devisant avec calme dans les vallées de leur paradis, sondant les mystères du cosmos, spéculant sur l’existence d’autres civilisations, et envoyant enfin leur message à l’univers. Il les avait vus ouvrir les bras aux visiteurs de la terre, et dire : « Frère, voyez les bienvenus, nous savions que vous viendriez. » Plus question de tout cela, maintenant. En esprit, Krug vit un démoniaque soleil bleu cracher tous les feux de l’enfer dans le vide de l’espace, il vit une planète grésillante et calcinée sur laquelle des monstres écailleux glissaient dans des lacs de mercure, sous un ciel maussade de flammes blanches ; il vit une horde de monstres se rassembler autour d’une machine de cauchemar pour envoyer un message incompréhensible à travers le gouffre de l’espace. Et ce sont nos frères ? Tout est gâché, pensa Krug avec amertume.

— Comment aller à eux ? demanda-t-il. Comment les embrasser ? Vargas, j’ai un vaisseau presque terminé, un vaisseau stellaire, un vaisseau pour transporter un homme endormi pendant des siècles. Comment l’envoyer dans un endroit pareil ?

— Votre réaction m’étonne. Je ne m’attendais pas à une telle détresse.

— Je ne m’attendais pas à une telle étoile.

— Auriez-vous été plus heureux si je vous avais annoncé que, tout compte fait, les signaux n’étaient qu’un phénomène naturel ?

— Non. Non.

— Alors, réjouissez-vous de l’existence de ces étranges frères, oubliez l’étrangeté, et ne pensez qu’à la fraternité.

Les paroles de Vargas firent leur effet. Krug se ressaisit. L’astronome avait raison. Quelque étranges que fussent ces êtres, et quelque bizarre que fût leur monde, présumant toujours que l’hypothèse de Vargas était exacte, c’étaient des êtres civilisés, scientifiques, tournés vers le progrès. Nos frères. Si demain l’espace se repliait sur lui-même, et si la Terre et son soleil et tous les mondes voisins étaient anéantis et voués à l’oubli éternel, l’intelligence ne disparaîtrait pas de l’univers, car ils étaient là.

— Oui, dit Krug. Je me réjouis de leur existence. Quand ma tour sera finie, je leur enverrai le bonjour.

Deux siècles et demi avaient passé depuis que l’homme s’était arraché pour la première fois à sa planète mère. Un même élan dynamique avait porté les explorateurs de la Terre de la Lune à Pluton, jusqu’aux limites du système solaire et au-delà, et nulle part ils n’avaient trouvé trace de vie intelligente. Des lichens, des bactéries, des êtres rampants de classes inférieures, oui, mais rien de plus. La déception avait été le lot des archéologues ayant nourri le rêve de reconstituer les différentes cultures de Mars à partir d’artefacts trouvés dans le désert. Il n’y avait pas d’artefacts. Et quand les sondes stellaires avaient pris leur envol pour des reconnaissances qui duraient des décades dans les systèmes solaires les plus proches, elles étaient revenues avec… rien. Dans une sphère d’une douzaine d’années-lumière de diamètre, il n’avait jamais existé, de toute évidence, de forme de vie plus complexe que les protéotides du Centaure, auxquels seule l’amibe était inférieure.

Krug était un jeune homme quand les premières sondes stellaires étaient revenues. Il lui avait déplu de voir ses contemporains bâtir des philosophies autour de leurs échecs à trouver une vie intelligente dans les systèmes solaires les plus proches. Que disaient-ils donc, ces apôtres d’un nouveau géocentrisme ?

— Nous sommes les Elus !

— Nous sommes les seuls enfants de Dieu !

— C’est sur ce monde, et sur aucun autre, que le Seigneur a créé Son peuple !

— C’est à nous que revient l’univers, notre divin héritage !

Krug avait détecté les germes de la paranoïa dans ces façons de penser.

Il n’avait jamais beaucoup réfléchi à l’idée de Dieu. Mais il lui semblait que l’homme exigeait trop de l’univers quand il insistait sur l’idée que le miracle de l’intelligence était survenu sur cette seule petite planète d’un pauvre petit soleil. Il existait des milliards et des milliards de soleils, l’univers n’avait pas de limites. Comment l’intelligence ne se serait-elle pas développée bien des fois dans l’océan infini des galaxies ?

Et il lui avait semblé que c’était de la mégalomanie d’élever à la hauteur d’un dogme les pauvres découvertes incertaines d’une quête sporadique menée dans un rayon de douze années-lumière. L’homme était-il vraiment seul ? Mais comment savoir ? Krug était avant tout un être rationnel. Il jugeait de toutes choses dans leur perspective. Il lui semblait que pour sauver la raison de l’homme, il fallait s’éveiller du rêve d’unicité, car ce rêve finirait un jour, c’était certain, et plus le réveil serait tardif, plus il serait terrible.

— Quand la tour sera-t-elle prête ? demanda Vargas.

— Dans deux ans. L’année prochaine peut-être, si nous avons de la chance. Vous avez vu ce matin : budget illimité. (Krug fronça les sourcils. Soudain, il se sentait mal à son aise.) Dites-moi la vérité. Même vous, qui avez passé votre vie à écouter les étoiles, vous pensez que Krug est un peu fou ?

— Absolument pas !

— Mais si. Tout le monde le pense. Mon fils Manuel trouve qu’on devrait m’enfermer, mais il a peur de le dire. Spaulding aussi. Tout le monde, et peut-être même Thor Watchman aussi, et c’est pourtant lui qui construit la tour. Pourquoi est-ce que je gaspille des milliards de dollars dans une tour de verre ? Vous aussi, Vargas !

Le visage ravagé se crispa encore.

— Je n’ai que de la sympathie pour ce projet. Vos soupçons m’insultent. Ne croyez-vous donc pas qu’il est aussi important pour moi que pour vous d’établir des contacts avec une civilisation extra-solaire ?

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