Ursula Le Guin - Le nom du monde est Forêt

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Le nom du monde est Forêt: краткое содержание, описание и аннотация

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Davidson, le capitaine, sait ce qu’il a à faire. La Terre manque de bois ; Athshe, la planète-forêt, en fournit autant qu’il faut. Les créâtes, ces singes verts, abattent les arbres sous les ordres de Davidson. Athshe deviendra un vrai paradis et les créâtes n’en profiteront pas.
Le seul qui les protège, c’est Lyubov, ce crétin de spé. Il a sauvé l’un deux, Selver, qui renâclait parce qu’on avait tué sa femme. Un comble ! Et maintenant Selver et quelques autres ont fui dans la forêt ; ils sont un peu moins rêveurs ; ils deviennent violents, commes les umins. Mais le pire, c’est que la Terre entre dans la Ligue des Mondes et qu’il faut arrêter le massacre. Et Selver songe à se venger en chantant. Alors là, non ! non ! NON !

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— Nous n’en savons rien, répondit Gosse.

Dongh ergota :

— Si vous n’aviez pas commencé par détruire l’appareil de communication par ansible, nous pourrions recevoir des informations immédiates sur ce sujet, et nos rapports influenceraient bien sûr les décisions qui peuvent être prises à propos d’un règlement définitif concernant le statut de cette planète, décisions que nous pourrions alors espérer exécuter avant que le vaisseau ne revienne de Prestno. Mais étant donné cette destruction gratuite due au fait que vous ignorez vos propres intérêts, il ne nous reste même plus une radio à part celle qui transmet à quelques centaines de miles.

— Qu’est-ce que c’est, cet ansible ?

Ce mot avait déjà été prononcé plus tôt durant cette conversation ; Selver ne l’avait encore jamais entendu.

— Un ACI, répondit le colonel d’un air sombre.

— Une sorte de radio, déclara Gosse avec arrogance. Elle nous met en contact instantané avec notre monde natal.

— Sans avoir besoin d’attendre vingt-sept ans ?

— Exact. Absolument exact. Lyubov vous a enseigné beaucoup de choses, pas vrai ?

— Tu parles, dit Benton. C’était le petit copain vert de Lyubov. Il a retenu tout ce qui valait le coup, et même un peu plus. Comme tous les points de sabotage, et les endroits où seraient postés les gardes, et comment pénétrer dans le dépôt d’armes. Ils ont dû rester en contact jusqu’au moment du massacre.

Gosse parut mal à l’aise.

— Raj est mort. Cela n’a plus d’importance, maintenant, Benton. Nous devons établir…

— Tentez-vous d’insinuer que le capitaine Lyubov a pu se livrer d’une manière quelconque à des activités que nous pourrions considérer comme une trahison envers la Colonie, Benton ? demanda Dongh d’un air furieux en pressant ses mains contre son ventre. Il n’y avait pas d’espions ni de traîtres dans mon équipe, elle a été véritablement triée sur le volet avant même notre départ de Terra et je connais le genre d’hommes auxquels j’ai affaire.

— Je n’insinue rien, Colonel. Je dis simplement que c’est Lyubov qui a poussé les créates, et que si les ordres n’avaient pas été modifiés après l’arrivée de ce vaisseau de la Flotte, ça ne se serait jamais produit.

Gosse et Dongh se mirent à parler en même temps.

— Vous êtes très malade, fit remarquer Selver, qui se leva en s’époussetant, car les feuilles de chêne brunes et humides s’accrochaient à sa courte fourrure comme à de la soie. Je suis désolé que nous ayons dû vous garder dans l’enclos à créates, ce n’est pas un bon endroit pour l’esprit. Veuillez faire venir vos hommes des camps. Quand ils seront tous ici et que les armes auront été détruites, que la promesse aura été prononcée par nous tous, nous vous laisserons tranquilles. Les portes de l’enclos seront ouvertes aujourd’hui même, dès que je serai parti. Y a-t-il autre chose à dire ?

Aucun d’eux n’ajouta quoi que ce soit. Ils baissèrent les yeux vers lui. Sept grands hommes, à la peau jaune ou brune, sans poils, couverts de vêtements, les yeux sombres, le visage lugubre ; douze petits hommes verts ou brun-vert, couverts de fourrure, avec des grands yeux de créature semi-nocturnes, des visages rêveurs ; entre les deux groupes, Selver, le traducteur, frêle, défiguré, tenant toutes leurs destinées dans ses mains vides. La pluie se mit à tomber doucement sur la terre brune qui les entourait.

— Alors adieu, dit Selver, et il emmena ses compagnons.

— Ils ne sont pas si stupides, déclara la chef de Berre qui accompagnait Selver jusqu’à Endtor. Je pensais que de tels géants seraient stupides, mais ils ont compris que tu es un dieu, je l’ai vu sur leurs visages à la fin de la discussion. Comme tu parles bien ce charabia ! Ils sont vraiment laids, tu crois que même leurs bébés n’ont pas de poils ?

— J’espère que nous ne le saurons jamais.

— Beuh, imaginer qu’on puisse allaiter un enfant qui n’est pas poilu. C’est comme vouloir donner le sein à un poisson.

— Ils sont tous fous, dit le vieux Tubab, qui paraissait très déprimé. Lyubov n’était pas comme ça quand il venait à Tuntar. Il était ignorant, mais sensé. Mais ceux-là, ils se disputent, ils se moquent du vieil homme, et ils se détestent les uns les autres, comme ça, et il contorsionna son visage fourré de gris pour imiter les expressions des Terriens, dont bien sûr il n’avait pu suivre les paroles.

— C’est ce que tu leur as dit, Selver, qu’ils étaient fous ?

— Je leur ai dit qu’ils étaient malades. Mais enfin, ils ont été vaincus, et blessés, et enfermés dans cette cage de pierre. Après un tel traitement, n’importe qui serait malade et aurait besoin d’être soigné.

— Qui pourrait les soigner, dit la chef de Berre, leurs femmes sont toutes mortes. Dommage pour eux. Pauvres monstres – ce sont de grandes araignées nues, beuh !

— Ce sont des hommes, des hommes, comme nous, des hommes, répliqua Selver d’une voix aiguë et tranchante comme un couteau.

— Oh, mon cher seigneur dieu, je le sais, je voulais seulement dire qu’ils ressemblaient à des araignées, répondit la vieille femme en lui caressant la joue. Écoutez, vous autres, Selver est épuisé par tous ces allers et retours entre Endtor et Eshsen, asseyons-nous ici pour nous reposer un peu.

— Pas ici, dit Selver.

Ils se trouvaient encore dans les Terres Coupées, parmi les souches et les pentes herbues, directement sous le ciel.

— Quand nous serons sous les arbres…

Il trébucha, et ceux qui n’étaient pas des dieux l’aidèrent à marcher le long du chemin.

Sept

Davidson trouva une bonne utilisation du magnétophone du major Muhamed. Quelqu’un devait faire un enregistrement des événements qui se déroulaient sur la Nouvelle Tahiti, une histoire de la crucifixion de la Colonie Terrienne. Ainsi, quand les astronefs arriveraient de la Terre Mère, ils pourraient apprendre la vérité. Comme ça, les générations futures pourraient savoir à quel point les humains étaient capables de trahison, de folie et de lâcheté, et de courage face à l’adversité. Pendant ses moments libres – quelques instants seulement depuis qu’il avait pris le commandement – il enregistra toute l’histoire du Massacre du Camp Smith, et mit à jour les enregistrements concernant la Nouvelle Java, ainsi que King et Central, du mieux qu’il put en fonction du baratin hystérique et dénaturé qui constituait les seules nouvelles envoyées depuis le Q.G. de Central.

Personne ne saurait jamais ce qui s’était réellement passé là-bas, à part les créates, car les humains tentaient de couvrir leurs propres trahisons et leurs erreurs. Néanmoins, le canevas était clair. Une bande organisée de créates, menée par Selver, avait eu la possibilité de pénétrer dans l’Arsenal et dans les Hangars, et s’était servie de la dynamite, des grenades, des fusils et des lance-flammes pour détruire complètement la ville et abattre les humains. Il y avait eu des sabotages à l’intérieur, le fait que le Q.G. ait sauté le premier en était la preuve. Lyubov en était, bien sûr, et ses petits copains verts s’étaient montrés aussi reconnaissants qu’on pouvait s’y attendre, et ils lui avaient coupé la gorge comme aux autres. Du moins, Gosse et Benton affirmaient l’avoir vu mort le lendemain matin du massacre. Mais pouvait-on réellement croire un seul d’entre eux ? On pouvait penser que tous les humains encore en vie à Central cette nuit-là étaient plus ou moins des traîtres. Traîtres à leur race.

Ils affirmaient que toutes les femmes étaient mortes. C’était assez moche, mais le pire était qu’il n’y avait aucune raison de le croire. Il était facile aux créates de faire des prisonniers dans les bois, et rien ne devait être plus aisé que d’attraper une fille terrifiée s’enfuyant d’une ville en flammes. Et ces petits diables verts n’aimeraient-ils pas mettre la main sur une fille humaine pour faire des expériences sur elle ? Dieu seul savait combien il y avait encore de ces filles en vie dans les terriers à créates, attachée dans un de ces trous souterrains et puants, en train de se faire toucher, sentir, renverser et souiller par ces répugnants petits hommes-singes poilus. C’était impensable. Mais, bon Dieu, il faut parfois être capable d’imaginer l’impensable.

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