Ursula Le Guin - Le nom du monde est Forêt

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Le nom du monde est Forêt: краткое содержание, описание и аннотация

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Davidson, le capitaine, sait ce qu’il a à faire. La Terre manque de bois ; Athshe, la planète-forêt, en fournit autant qu’il faut. Les créâtes, ces singes verts, abattent les arbres sous les ordres de Davidson. Athshe deviendra un vrai paradis et les créâtes n’en profiteront pas.
Le seul qui les protège, c’est Lyubov, ce crétin de spé. Il a sauvé l’un deux, Selver, qui renâclait parce qu’on avait tué sa femme. Un comble ! Et maintenant Selver et quelques autres ont fui dans la forêt ; ils sont un peu moins rêveurs ; ils deviennent violents, commes les umins. Mais le pire, c’est que la Terre entre dans la Ligue des Mondes et qu’il faut arrêter le massacre. Et Selver songe à se venger en chantant. Alors là, non ! non ! NON !

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Il y eut un silence.

— Vous comprenez l’anglais, n’est-ce pas, certains d’entre vous ?

— Oui. Je ne comprends pas votre question, monsieur Dongh.

— Colonel Dongh, je vous prie !

— Alors, appelez-moi colonel Selver, je vous prie.

Il y avait une note chantante dans la voix de Selver ; il se leva, prêt à soutenir l’épreuve, des mélodies couraient dans son esprit comme des rivières.

Mais le vieil umin resta simplement là, immobile, énorme et lourd, irrité mais sans vouloir relever le défi.

— Je ne suis pas venu ici pour me faire insulter par de petits humanoïdes, dit-il, les lèvres tremblantes.

Il était vieux, dérouté, humilié. Selver oublia tout désir de triomphe. Il n’y avait pas plus de triomphe dans le monde, seulement la mort. Il se rassit.

— Je ne voulais pas vous insulter, colonel Dongh, dit-il d’une voix résignée. Voulez-vous répéter votre question, je vous prie ?

— Je veux connaître vos conditions, ensuite vous écouterez les nôtres, c’est tout.

Selver répéta ce qu’il avait dit à Gosse.

Dongh l’écouta avec une visible impatience.

— D’accord. Mais vous ne vous rendez certainement pas compte que, dans l’enclos, nous disposons depuis trois jours d’une radio en état de marche. (Selver le savait, car Reswan avait vérifié que l’objet lâché par l’hélicoptère n’était pas une arme ; les gardes lui avaient dit qu’il s’agissait d’une radio, et il l’avait laissée aux umins. Selver se contenta de hocher la tête.) Nous sommes donc en contact permanent avec les trois camps extérieurs, les deux de l’île King et celui de la Nouvelle Java, et si nous avions voulu tenter de nous échapper de cette prison, nous n’aurions eu aucune peine à le faire, avec les hélicoptères pour nous parachuter des armes et couvrir nos mouvements avec leurs armements, un simple lance-flammes nous aurait permis de sortir de l’enclos et, en cas de besoin, ils ont également des bombes qui peuvent détruire cette région tout entière. Vous n’avez pas vu les effets de ces bombes, évidemment.

— Si vous aviez quitté l’enclos, où seriez-vous allés ?

— Le fait est, sans introduire dans ceci le moindre facteur erroné ou hors de propos, que vos forces sont très supérieures en nombre, mais nous disposons de quatre hélicoptères dans les camps, et il est inutile de tenter de les mettre hors de combat, car ils sont maintenant surveillés jour et nuit par des gardes fortement armés, ainsi que toutes les armes lourdes, et la froide réalité de la situation est que nous pouvons déclarer la partie nulle et discuter en position d’égalité réciproque. Bien sûr, c’est une situation temporaire. Si cela s’avère nécessaire, nous pouvons maintenir une action de police défensive pour éviter une guerre totale. De plus, nous avons derrière nous toute la puissance du feu de la Flotte Interstellaire Terrienne, qui pourrait balayer du ciel votre planète entière. Mais vous ne pouvez pas saisir tout cela, c’est pourquoi je vous dis, aussi carrément et simplement que je le peux, que nous sommes disposés à discuter avec vous, pour l’instant, sur la base d’un rapport d’égalité.

La patience de Selver était courte ; il savait que son mauvais caractère était un symptôme de la dégradation de son état mental, mais il ne pouvait plus le contrôler.

— Alors, allez-y !

— Eh bien, je tiens d’abord à ce qu’il soit bien entendu que dès que nous avons eu la radio, nous avons dit aux hommes des autres camps de ne pas nous apporter d’armes ni de tenter de nous porter le moindre secours aérien, et que les représailles étaient strictement interdites…

— C’était prudent. Quoi d’autre ?

Le colonel allait répliquer d’un ton irrité, mais s’arrêta ; il devint très pâle.

— N’y a-t-il rien pour s’asseoir ? demanda-t-il.

Selver contourna le groupe d’umins, remonta la pente, pénétra dans le bungalow deux-pièces vide et prit la chaise de bureau repliable. Avant de quitter la pièce silencieuse, il se pencha pour poser sa joue sur le bois blanc et éraflé du bureau, là où Lyubov se tenait toujours lorsqu’il travaillait seul ou en compagnie de Selver ; quelques-uns de ses papiers se trouvaient là ; Selver les toucha légèrement. Il emporta la chaise et la posa sur la terre humide pour que Dongh pût s’asseoir. Le vieillard s’assit en se mordant les lèvres, fermant à demi ses yeux en amande sous l’effet de la douleur.

— Monsieur Gosse, peut-être pourriez-vous parler pour le colonel, dit Selver. Il n’est pas bien.

— Je parlerai, fit Benton en s’avançant, mais Dongh secoua la tête en murmurant : « Gosse. »

Maintenant que le colonel était plutôt un auditeur qu’un interlocuteur, la discussion se poursuivit plus facilement. Les umins acceptaient les conditions de Selver. Avec une promesse de paix mutuelle, ils abandonneraient tous leurs avant-postes et ne vivraient que dans une seule région, celle qu’ils avaient déboisée en Moyen-Sornol : environ quatre mille cinq cents kilomètres carrés de terrain nivelé, bien arrosé. Ils s’engagèrent à ne pas entrer dans la forêt ; les gens de la forêt s’engagèrent à ne pas pénétrer sur les Terres Coupées.

Les quatre vaisseaux aériens furent l’objet d’une petite dispute. Les umins affirmaient qu’ils avaient besoin de ramener à Sornol leurs hommes qui se trouvaient sur les autres îles. Comme les appareils ne transportaient que quatre personnes et que chaque voyage prendrait plusieurs heures, Selver se dit que les umins pourraient rentrer plus vite à Eshsen en marchant, et il leur offrit de leur faire traverser le détroit par bacs ; mais il apparut que les umins ne marchaient jamais très loin. Bon, ils pouvaient conserver les puces pour ce qu’ils appelaient le « Pont Aérien ». Mais ils devraient ensuite les détruire. Refus. Colère. Ils préféraient protéger leurs machines que leurs corps. Selver abandonna, disant qu’ils pouvaient garder les puces s’ils ne les utilisaient que pour survoler les Terres Coupées, et si les armes de bord étaient détruites. Ils discutèrent sur ce point, mais entre eux, tandis que Selver attendait, répétant de temps en temps les termes de ses conditions, car il ne voulait pas céder sur ce sujet.

— Où est la différence, Benton, dit finalement le colonel, furieux et tremblant, ne voyez-vous pas qu’il est impossible d’utiliser ces sacrées armes ? Il y a trois millions de ces étrangers disséminés sur toutes ces foutues îles, toutes recouvertes par les arbres et les broussailles, pas de villes, pas de systèmes de communication vitaux, pas de contrôle centralisé. On ne peut pas supprimer avec des bombes une structure de type guérilla, c’est prouvé ; en fait, la région du monde où je suis né moi-même l’a prouvé durant près de trente années en résistant à des superpuissances, l’une après l’autre, au cours du vingtième siècle. Et nous ne sommes pas en état de le faire tant qu’un astronef ne viendra pas affirmer notre supériorité. Laissons tomber les gros trucs, si nous pouvons au moins garder nos armes blanches pour chasser et nous défendre !

Il était leur Vieil Homme, et son opinion prévalut finalement, comme cela se serait passé dans une Loge des Hommes. Benton prit une mine renfrognée. Gosse se mit à parler de ce qui arriverait si la trêve était violée, mais Selver l’arrêta.

— Vous parlez de possibilités, nous n’en avons pas encore fini avec les certitudes. Votre Grand Vaisseau doit revenir dans trois ans, ce qui fait trois ans et demi de votre temps. Vous êtes libres jusqu’à ce moment. Ce ne sera pas très dur pour vous. Nous n’emporterons plus rien de Centralville, à part quelques articles de Lyubov que je désire conserver. Il vous reste encore la plupart de vos outils servant à déboiser et à retourner la terre ; si vous avez besoin d’autres outils, les mines de fer de Peldel se trouvent dans votre territoire. Je pense que tout est clair. Il nous reste à savoir une chose : quand ce vaisseau reviendra, que chercheront-ils à faire de vous, et de nous ?

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