Kim Robinson - La côte dorée

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Comté d’Orange, Californie. Les vergers ont depuis longtemps fait place à une gigantesque conurbation et son réseau tentaculaire d’autoroutes électriques où les « autopsies » roulent en pilotage automatique.
C’est là que vivent Jim, Abe, Tashi et Sandy. Sandy crée de nouvelles drogues que l’on prend par les yeux, au compte-gouttes. Tashi ne vit que pour le surf. Sa dernière trouvaille : surfer la nuit ! Abe est chauffeur d’ambulance et découpe des amas de tôle froissée où gisent des corps ensanglantés… Quant à Jim, poète révolté, il participe au sabotage d’usines d’armement…

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— Ooh ! Oups !

Dennis regarde Jim par-dessus les verres de ses lunettes de mécano. Il rouvre le capot. Il remet la tête de delco en place.

— Où disais-tu quelle est, cette pointe ?

— Je l’ai, dit Jim, se frottant la tête d’une main.

De l’autre, il brandit fièrement la pointe.

Dennis finit le travail lui-même. Quand il remet le boîtier, il donne à chaque vis un dernier coup de tournevis vraiment appuyé ; si Jim tente de les enlever (comme s’il y avait une chance !), il saura qui les a vissées la dernière fois…

— Alors, ton travail, comment ça se passe ? demande intelligemment Jim pour remplir le silence.

— Très bien.

Dennis termine, referme.

— Je vais être obligé de rester à Washington la majeure partie de la semaine prochaine, dit-il à son fils. Ça serait peut-être bien que tu viennes dîner ici un soir ou deux.

— O.K., je le ferai.

Dennis remet ses outils dans la boîte à outils.

— Bon, j’y vais, maintenant, je crois.

— Dis au revoir à ta mère, d’abord.

— Oh, ouais.

Dennis le suit dans la maison en secouant un peu la tête. Jambes ondulant dans les airs… Un peu comme un scarabée retourné sur le dos.

À l’intérieur, Jim fait ses adieux à Lucy.

— Comment se fait-il que nous n’ayons pas vu Sheila ces temps-ci ? lui demande Lucy.

— Oh, je ne sais pas. Nous ne sommes pas tellement sortis au cours des dernières semaines.

— Quel dommage. Je l’aime bien.

— Moi aussi. On a été trop occupés, c’est tout.

— Eh bien, tu devrais l’appeler.

— Ouais, je le ferai.

— Et tu devrais aussi aller voir ton oncle Tom. Tu l’as fait, récemment ?

— Non, mais je le ferai. Bon, je m’en vais. Merci pour le coup de main, papa.

Dennis peut le voir oublier ses promesses d’appeler alors même qu’il passe la porte.

— À bientôt. Sois prudent, dit-il. Tâche de ne pas te faire coincer dans l’habitacle de ta voiture.

Quand la porte se referme en claquant, Dennis rit. Brièvement.

5

Jim part à la trace en colère. Il oublie sur-le-champ l’idée d’appeler Sheila, d’aller voir oncle Tom ; il est trop absorbé par ses propres sentiments. Longues minutes de solitude sur l’autoroute, une telle part de vie gaspillée à ça ; l’esprit furieux, qui passe en revue et réarrange les événements jusqu’à ce que tout soit de la faute de son père, jusqu’à ce qu’il en veuille uniquement à Dennis et non à lui-même. Ce regard par-dessus les lunettes, après qu’il s’est débrouillé pour s’extirper de sous cette foutue bagnole ! Une humiliation.

Il se gare dans le parking souterrain de South Coast Plaza, prend l’ascenseur jusqu’en haut du mail, extrémité sud ; certains des appartements les plus luxueux du C. d’O. se trouvent ici. À travers une porte insonorisée sourdent la basse ou la batterie et un léger clapotis de voix. Jim entre.

L’appart de Sandy et d’Angela est constitué de six grandes pièces, disposées comme des wagons, les unes derrière les autres. Les murs vitrés de chacune font face au sud-ouest ; c’est une demeure héliotropique. À l’extérieur de ces fenêtres, un balcon s’étend sur toute la longueur de l’appart. Le balcon et toutes les pièces à l’exception de la chambre sont remplis de gens, peut-être soixante en tout. C’est l’ordinaire fête du soir, personne n’est très enthousiaste. Sandy n’est pas encore là. Jim pénètre dans la cuisine, la première pièce. Il y a des plantes grasses partout, de gigantesques plantes dans de gigantesques pots, émaillés. Elles ont l’air si vigoureuses qu’elles pourraient être en plastique ; les gens disent qu’Angela a une main de polymère.

Jim n’aperçoit personne à qui il ait particulièrement envie de parler, et poursuit à travers la cuisine jusqu’au balcon. Il s’appuie sur la rambarde qui lui arrive à hauteur de poitrine et contemple, en contrebas, les lumières de la côte du C. d’O., qui battent à la vitesse d’un pouls rapide. C’est sa ville.

Jim est déprimé. Il travaille comme opérateur de traitement de texte à temps partiel pour une entreprise de titres et d’immobilier, comme enseignant à temps partiel au collège universitaire de Trabuco. Son père le prend pour un raté, ses amis pour un pitre. Ce dernier point de vue, il a choisi de le cultiver, bien sûr, il l’a cultivé parce que l’on fait grand cas de la rigolade parmi ses amis, et que ce sont tous des comédiens ; le numéro de pitre permet à Jim de n’être rien de plus qu’un figurant du théâtre du rire. Mais on peut s’y sentir vieux, vieux, vieux. Comme ce serait bon de pouvoir être… eh bien, quelque chose d’autre.

Sandy fait son apparition, avec trois heures de retard à sa propre fête. Procédure standard. « Saluuut ! » crie-t-il, et sa compagne, Angela Mendez, vient lui donner un baiser. Il continue d’avancer, la peau pâle et pleine de taches de rousseur de son visage rouge d’excitation. « Hé, salut ! Pourquoi restez-vous assis là ? » Il va au mur musical, monte le volume jusqu’à mettons cent trente décibels, les Gros Tétons de Laura chantent Désir devient besoin sur de lourdes percussions qui sonnent comme une vingtaine de handicapés moteurs dans une pièce remplie de caisses vides. « Ouais ! » Sandy arrache quelques filles du long canapé beige de la salle vidéo, les met à danser autour des écrans suspendus au plafond, il ne sera pas satisfait tant que tout le monde ne dansera pas sur au moins un morceau ; le message passe et tout le monde se lève et commence à gambiller, content de bouger. Sandy vole de danseur en danseur, leur fourre la tête sous le visage, grand sourire palpitant de barjo, yeux bleu pâle saillant comme s’ils étaient sur le point de tomber d’une seconde à l’autre pour pendouiller au bout du nerf optique : « Tu as l’air trop normal ! Essaie ça ! » Et ils brandissent des compte-gouttes pleins de la dernière trouvaille de Sandy. Affabilité sociale, Appréhension de la Beauté, Défoncez-vous, qui sait ce que la petite étiquette dira cette fois-ci, mais ça sera sûrement marrant. Sandy est le meilleur concepteur de drogues du C. d’O. – célèbre, vraiment. Et il ne crache pas non plus sur les défonces ancienne mode. Angela prépare des pichets de margarita dans la cuisine. Sandy s’arrête devant certaines plantes grasses à larges feuilles et sort de leurs cachettes des méga-joints qu’il allume avec un chalumeau de type Magnum, et qu’il jette aux gens en criant : « Fume ça ! » Jim, qui regarde à l’intérieur depuis le balcon, ne peut qu’en rire. Il y a un Sandy subtil, sérieux, à l’esprit vif, un intellectuel de choc dans cette compétition où Jim est lui-même engagé ; mais ce n’est pas lui, là-dedans, qui branche les câbles de survoltage sur sa propre fête. Moment d’un rôle différent : l’Hôte défoncé. Est-ce qu’il existe un compte-gouttes avec ça sur l’étiquette ?

Jim va se tenter un compte-gouttes baptisé Perception des Schèmes (ainsi, c’est son nom qui a été retenu !), avec un couple dont il parvient presque à se rappeler les noms. Cille, cille. C’est des étoiles ou des réverbères, ça ?

— Je suis du C. d’O. jusqu’à la quatrième génération, leur dit-il à propos de rien. Je l’ai dans mes gènes, cet endroit, j’ai une mémoire atavique de ce à quoi il ressemblait quand il y avait des orangeraies.

— Hon-hon.

— De nos jours on aurait du mal à vivre aussi lentement, pourtant ; vous ne croyez pas ?

— Hon-hon.

Il manque quelque chose dans cette conversation. Jim s’apprête à demander à ses compagnons s’ils ont chez eux des cerveaux sur lesquels ils peuvent se brancher mais qu’ils ont oublié d’apporter, ou s’ils sont obligés de simuler comme ça tout le temps, lorsque Tashi s’interpose.

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