Ben Winters - Dernier meurtre avant la fin du monde

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Dernier meurtre avant la fin du monde: краткое содержание, описание и аннотация

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À quoi bon tenter de résoudre un meurtre quand tout le monde va mourir ?
Concord, New Hamsphire. Hank Palace est ce qu’on appelle un flic obstiné. Confronté à une banale affaire de suicide, il refuse de s’en tenir à l’évidence et, certain qu’il a affaire à un meurtre, poursuit inlassablement son enquête.
Hank sait pourtant qu’elle n’a pas grand intérêt puisque, dans six mois il sera mort. Comme tous les habitants de Concord. Et comme tout le monde aux États-Unis et sur Terre.
Dans six mois en effet, notre planète aura cessé d’exister, percutée de plein fouet par 2011GV
, un astéroïde de six kilomètres de long qui la réduira en cendres. Aussi chacun, désormais, se prépare-t-il au pire à sa façon.
Dans cette ambiance pré-apocalyptique, où les marchés financiers se sont écroulés, où la plupart des employés ont abandonné leur travail, où des dizaines de personnes se livrent à tous les excès possibles alors que d’autres mettent fin à leurs jours, Hank, envers et contre tous, s’accroche. Il a un boulot à terminer.
Et rien, même l’apocalypse, ne pourra l’empêcher de résoudre son affaire.
Sans jamais se départir d’un prodigieux sens de l’intrigue et du suspens, Ben H Winters nous y propose une vision douloureusement convaincante d’un monde proche de l’agonie.
Le lecteur est tiraillé par cette interrogation lancinante : que ferions nous, que ferions nous réellement si nos jours étaient comptés.

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4

Un vacarme épouvantable emplit ma chambre, une violente éruption de bruit strident qui se déverse soudain dans le noir, et je me redresse sur mon séant en hurlant. Ça y est, c’est en train d’arriver. Je ne suis pas prêt, mon cœur explose dans ma poitrine parce que ça y est, on y est, en avance, ça se passe maintenant.

Mais ce n’est que mon téléphone. Ce trille déchirant, horrible, ce n’est que la ligne fixe. Je suis en nage, la main crispée sur la poitrine, tremblotant sur le fin matelas posé par terre qui me sert de lit.

Ce n’est que mon fichu téléphone.

– Oui. Allô ?

– Hank ? Qu’est-ce que tu fais ?

– Ce que je fais ? (Je regarde le réveil. 4 h 45.) Je dors ! J’étais en train de rêver.

– Pardon. Pardon. Mais j’ai besoin que tu m’aides, vraiment, Henny.

J’inspire à fond tandis que la sueur refroidit sur mon front. En moi, le choc et la confusion cèdent rapidement la place à l’irritation. Évidemment. Ma sœur est la seule personne capable de m’appeler à cinq heures du mat’, et elle est aussi la seule qui m’appelle toujours Henny, un pitoyable surnom d’enfance. On dirait le nom d’un comédien de vaudeville, ou d’un petit poulet incapable de voler.

– T’es où, Nico ? fais-je d’une voix embrumée de sommeil. Ça va ?

– Je suis à la maison. Je flippe à mort.

La maison en question est celle où nous avons passé notre enfance, où Nico vit encore : le bâtiment de ferme rénové en brique rouge de notre grand-père, entouré de plus d’un demi-hectare de terres vallonnées le long de Little Pond Road. Je passe en revue dans ma tête la litanie de raisons pour lesquelles ma sœur peut vouloir m’appeler avec une telle urgence à une heure pareille. L’argent du loyer. Un trajet en voiture. Un billet d’avion, des courses à faire. La dernière fois, on lui avait « volé » son vélo, prêté à un ami d’ami lors d’une soirée et jamais rendu.

– Bon alors, qu’est-ce qui se passe ?

– C’est Derek. Il n’est pas rentré hier soir.

Je raccroche, jette le téléphone par terre et tâche de me rendormir.

* * *

Ce dont j’étais en train de rêver, c’était mon amoureuse du lycée, Alison Koechner.

Dans le rêve, Alison et moi nous promenons bras dessus, bras dessous dans le ravissant centre-ville de Portland, dans le Maine, et nous regardons la vitrine d’une librairie d’occasion. Alison s’appuie doucement sur mon bras et son bouquet de folles boucles rouge orchidée me chatouille le cou. Nous mangeons des glaces, rions d’une blague entre nous, décidons du film que nous irons voir.

C’est le genre de rêve dans lequel on a du mal à retourner même quand on parvient à se rendormir, et je n’y arrive même pas.

* * *

À huit heures moins vingt il fait grand jour, l’air est froid, et je suis les méandres de la route de Pill Hill, le quartier huppé de West Concord qui entoure l’hôpital, où les chirurgiens, les administrateurs et les médecins occupent des maisons coloniales d’un goût exquis. De nos jours, bon nombre de ces maisons sont surveillées par des vigiles privés, dont l’arme à feu fait une bosse sous leurs manteaux d’hiver, comme si nous étions soudain dans une capitale du tiers-monde. Pourtant, il n’y a pas de garde devant le 14, Thayer Pond Road : rien qu’une vaste pelouse couverte d’une neige si parfaite et si nette dans sa blancheur toute fraîche que je culpabilise presque de la piétiner avec mes Timberland pour gagner la porte d’entrée.

Mais Sophia Littlejohn n’est pas chez elle. Elle a dû filer très tôt pour un accouchement en urgence à l’hôpital de Concord, comme me l’explique son mari qui se répand en excuses. Il m’accueille sur le perron en pantalon de toile et col roulé : c’est un homme aux manières douces, avec une barbe dorée bien taillée, un mug de thé odorant à la main, qui m’explique que Sophia a des horaires irréguliers, surtout maintenant que la plupart de ses collègues sages-femmes ont pris la poudre d’escampette.

– Mais pas elle. Elle est bien décidée à s’occuper de ses patientes jusqu’à la fin. Et croyez-le ou non, même maintenant, il y a beaucoup de nouvelles grossesses. Je m’appelle Erik, au fait. Voulez-vous entrer quand même ?

Il paraît très légèrement étonné lorsque j’accepte.

– Ah, bon, d’accord… très bien.

Il recule dans le salon et me fait signe de le suivre. Voyez-vous, je suis levé et habillé depuis deux heures, impatient d’en apprendre davantage sur Peter Zell, et son beau-frère sait forcément quelque chose. Littlejohn me guide à l’intérieur, prend mon manteau et l’accroche à une patère.

– Je peux vous offrir une tasse de thé ?

– Non merci. Je ne vous dérangerai que quelques minutes.

– Ah, tant mieux, parce que c’est à peu près tout ce que j’ai à vous consacrer, me répond-il avec un clin d’œil destiné à m’assurer que sa réticence est jouée. Il faut que j’emmène notre fils à l’école, et moi-même je dois être à l’hôpital à neuf heures.

Il m’indique un fauteuil et s’assoit lui-même, croise les jambes, se détend. Il a un large visage aimable, une grande bouche amicale. Il dégage quelque chose de puissant mais pas menaçant, un peu comme un gentil lion de dessin animé, sympathique et maître de son orgueil.

– Les temps doivent être durs pour un policier.

– En effet, monsieur. Vous travaillez à l’hôpital ?

– Oui. J’y suis depuis environ neuf ans. Je dirige le service de Spiritualité.

– Ah. Et en quoi ça consiste, au juste ?

Littlejohn se penche en avant et croise les doigts, visiblement satisfait de la question.

– Bien. Quiconque passe les portes d’un hôpital a des besoins qui dépassent le domaine strictement physique. Je veux parler des patients, bien sûr, mais aussi des familles, des amis, et, oui, même des médecins et des infirmiers. (Son discours est fluide et assuré, rapide et ferme.) Mon travail consiste à accompagner ces besoins, sous quelque forme qu’ils se manifestent. Comme vous pouvez l’imaginer, je suis très occupé en ce moment.

Son sourire chaleureux ne vacille pas, mais j’entends les échos que contient ce mot unique, occupé , je les vois dans ses grands yeux expressifs : l’épuisement, les longues nuits et les heures interminables, passées à réconforter les gens perdus, terrifiés, et les malades.

Du coin de l’œil, je revois des images fugaces de mon rêve interrompu, la jolie Alison Koechner comme si elle était assise à côté de moi, à regarder par la fenêtre les cornouillers et le tupelo noir saupoudrés de neige.

– Mais… (Littlejohn se racle soudain la gorge et regarde d’un air entendu mon cahier bleu et mon stylo, que j’ai sorti et posé sur mes genoux.) Vous vouliez parler de Peter.

– Oui, monsieur.

Avant que j’aie pu poser une question précise, il reprend la parole, toujours sur le même ton rapide et assuré. Il me raconte que sa femme et Peter ont grandi ici, à West Concord, pas loin de l’endroit où nous nous trouvons. Leur mère est morte d’un cancer, il y a douze ans, et le père est à la maison de retraite de Pleasant View avec toutes sortes de problèmes physiques, auxquels s’ajoute un début de démence sénile – c’est triste, très triste, mais les voies du Seigneur sont impénétrables.

Peter et Sophia, m’explique-t-il, n’ont jamais été très proches, pas même lorsqu’ils étaient enfants. Elle était plutôt garçon manqué, extravertie ; lui était nerveux, renfermé, timide. À présent qu’ils avaient tous deux une carrière, et Sophia sa famille, ils ne se voyaient plus que rarement.

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