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Ben Winters: Dernier meurtre avant la fin du monde

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Ben Winters Dernier meurtre avant la fin du monde

Dernier meurtre avant la fin du monde: краткое содержание, описание и аннотация

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À quoi bon tenter de résoudre un meurtre quand tout le monde va mourir ? Concord, New Hamsphire. Hank Palace est ce qu’on appelle un flic obstiné. Confronté à une banale affaire de suicide, il refuse de s’en tenir à l’évidence et, certain qu’il a affaire à un meurtre, poursuit inlassablement son enquête. Hank sait pourtant qu’elle n’a pas grand intérêt puisque, dans six mois il sera mort. Comme tous les habitants de Concord. Et comme tout le monde aux États-Unis et sur Terre. Dans six mois en effet, notre planète aura cessé d’exister, percutée de plein fouet par 2011GV , un astéroïde de six kilomètres de long qui la réduira en cendres. Aussi chacun, désormais, se prépare-t-il au pire à sa façon. Dans cette ambiance pré-apocalyptique, où les marchés financiers se sont écroulés, où la plupart des employés ont abandonné leur travail, où des dizaines de personnes se livrent à tous les excès possibles alors que d’autres mettent fin à leurs jours, Hank, envers et contre tous, s’accroche. Il a un boulot à terminer. Et rien, même l’apocalypse, ne pourra l’empêcher de résoudre son affaire. Sans jamais se départir d’un prodigieux sens de l’intrigue et du suspens, Ben H Winters nous y propose une vision douloureusement convaincante d’un monde proche de l’agonie. Le lecteur est tiraillé par cette interrogation lancinante : que ferions nous, que ferions nous réellement si nos jours étaient comptés.

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Le document suivant est une brève émanant de Thomson Reuters datant de deux jours plus tard, intitulée : « L’objet céleste récemment découvert est le plus gros observé depuis des décennies », mais l’article lui-même est plutôt succinct. Un seul paragraphe, pas de citation. La taille de l’objet – que l’on désignait encore, à ce stade, par son appellation astronomique, 2011GV 1 – y est estimée : il s’agirait d’« un des plus volumineux observés par les astronomes depuis plusieurs décennies, puisque son diamètre pourrait être proche de trois kilomètres ». Zell a également entouré cette estimation d’un léger coup de crayon.

Je poursuis ma lecture, fasciné par cette sinistre capsule temporelle, revivant le passé récent à travers les yeux de Peter Zell. Dans tous les articles, il a encerclé ou souligné des nombres : les évaluations, en augmentation régulière, de la taille de Maïa, son angle d’approche dans le ciel, son ascension droite et sa déclinaison, les risques d’impact qui montent peu à peu, semaine après semaine, mois après mois. Il a soigneusement encadré toutes les sommes en dollars et tous les pourcentages de pertes sur les marchés dans une étude publiée par le Financial Times , début juillet, sur les mesures d’urgence désespérées de la Réserve fédérale, de la Banque centrale européenne et du FMI. Il a aussi engrangé des articles sur l’aspect politique du problème : querelles législatives, lois d’urgence, remaniements au département de la Justice, renflouement de la FDIC, la Caisse des Dépôts.

Je m’imagine Zell, tard dans la nuit, toutes les nuits, assis à sa table de cuisine bon marché, mangeant des céréales, ses lunettes posées près de son coude, annotant ces coupures et ces sorties imprimante au crayon porte-mine, réfléchissant à tous les détails de la calamité à mesure qu’ils se déploient.

Je ramasse un article du Scientific American daté du 3 septembre, qui demande en grands caractères gras : « Comment avons-nous pu le rater ? » La brève réponse, que je connais déjà, que tout le monde connaît désormais, est que l’orbite très inhabituellement elliptique de 2011GV 1l’amène assez près de la Terre pour qu’il soit observable une fois tous les soixante-quinze ans seulement, et qu’il y a soixante-quinze ans nous ne regardions pas, nous n’avions aucun programme en place pour repérer et suivre les géocroiseurs. Zell a encerclé toutes les occurrences du nombre 75 ; il a aussi encerclé « 1 sur 265 millions », la probabilité controversée pour qu’un tel objet existe ; il a encerclé « 6,5 kilomètres », dont on savait désormais que c’était le véritable diamètre de Maïa.

Le reste de l’article se complique : astrophysique, périhélie et aphélie, vitesse orbitale moyenne et valeurs d’élongation. Cette lecture m’embrouille la cervelle et me fait mal aux yeux, mais il est clair que Zell a tout lu jusqu’au dernier mot, abondamment annoté chaque page, fait des calculs étourdissants dans les marges, avec des flèches reliant les statistiques encerclées, les quantités et les valeurs astronomiques.

Je referme la boîte avec soin, puis regarde par la fenêtre.

Je pose mes longues paumes à plat sur le couvercle, contemple une fois de plus le nombre écrit sur le côté, d’une main ferme, au marqueur noir : 12,375.

Je le ressens une fois de plus… quelque chose… j’ignore quoi. Mais quelque chose.

* * *

– Pourrais-je parler à Sophia Littlejohn ? Inspecteur Henry Palace, de la PJ de Concord.

Il y a un silence, puis une voix de femme, polie mais incertaine.

– C’est moi-même. Mais il a dû y avoir un cafouillage chez vous. J’ai déjà parlé à quelqu’un. C’est… Vous m’appelez à propos de mon frère, n’est-ce pas ? On m’a appelée tout à l’heure. Mon mari et moi avons parlé à une femme policier.

– Oui, madame. Je sais.

J’appelle de la ligne fixe du commissariat central. Je jauge Sophia Littlejohn, je l’imagine, me peins son portrait à partir de ce que je sais, et du ton de sa voix : alerte, professionnelle, concernée.

– C’est l’agent McConnell qui vous a délivré la triste nouvelle. Et je suis navré de vous déranger à nouveau. Comme je vous l’ai dit, je suis inspecteur, et j’ai quelques questions à vous poser.

Tout en parlant, je prends peu à peu conscience d’un bruit désagréable qui rappelle des vomissements : là-bas, de l’autre côté de la pièce, McGully, son écharpe noire des Boston Bruins remontée au-dessus de la tête pour figurer un nœud coulant de comédie, fait semblant de s’étrangler. Je me détourne, me penche sur ma chaise et appuie le combiné contre mon oreille.

– J’apprécie votre intérêt, inspecteur, est en train de me dire la sœur de Zell. Mais franchement, je ne vois pas quoi vous dire de plus. Peter s’est suicidé. C’est affreux. Nous n’étions pas très proches.

D’abord Gompers. Puis Naomi Eddes. Et maintenant, la propre sœur de ce gars. Décidément, Peter Zell avait dans sa vie beaucoup de gens qui n’étaient pas très proches de lui.

– Madame, je dois vous demander si votre frère aurait eu des raisons de vous écrire une lettre. Un genre de message, qui vous aurait été adressé ?

Au bout du fil, il y a un long silence.

– Non, finit par lâcher Sophia Littlejohn. Non. Aucune idée.

Je laisse sa phrase flotter encore un instant, l’écoutant respirer, puis je reprends.

– Vous êtes certaine de ne pas savoir ?

– Oui. Sûre et certaine. Inspecteur, je regrette, je n’ai pas le temps de parler, là.

Je me penche encore plus en avant sur ma chaise. Le radiateur a un petit hoquet métallique dans son coin.

– Et demain ?

– Demain ?

– Oui. Pardonnez-moi, mais c’est vraiment très important.

– D’accord, fait-elle après un nouveau silence. Bien sûr. Pouvez-vous passer chez moi demain matin ?

– Tout à fait.

– Très tôt ? Huit heures moins le quart ?

– Votre heure sera la mienne. Huit heures moins le quart, très bien. Je vous remercie.

Il y a un silence, et je regarde le téléphone en me demandant s’il est raccroché, ou si les lignes fixes commencent aussi à se détériorer. McGully m’ébouriffe les cheveux en sortant, balançant son sac de bowling de l’autre main.

– Je l’aimais, vous savez, me dit soudain Sophia Littlejohn d’une voix sourde mais pleine de force. C’était mon petit frère. Je l’aimais beaucoup.

– Je n’en doute pas, madame.

Je prends l’adresse, raccroche, et reste assis une seconde à regarder par la fenêtre. Dehors, il pleut de la neige fondue sans discontinuer.

– Hé ! Hé, Palace ?

L’inspecteur Andreas est vautré dans son fauteuil, à l’autre bout de la pièce, plongé dans l’ombre. Je n’avais même pas remarqué sa présence.

– Comment ça va, Henry ?

Sa voix est monocorde, creuse.

– Ça va. Et toi ?

Je repense à ce silence miroitant, cet instant étiré, en regrettant de ne pas avoir été dans la tête de Sophia Littlejohn pendant qu’elle passait en revue toutes les raisons qui auraient pu pousser son frère à écrire Chère Sophia sur une feuille de papier.

– Moi, ça va, déclare Andreas. Ça va.

Il me regarde, me fait un sourire crispé, et je crois la conversation terminée, mais je me trompe.

– Je dois reconnaître, vieux, murmure-t-il en secouant la tête dans ma direction, je ne sais pas comment tu fais.

– Comment je fais quoi ?

Mais il se contente de me regarder, sans rien ajouter, et de là où je suis assis à l’autre bout de la pièce, on dirait qu’il a les yeux pleins de larmes, de grosses flaques d’eau verticales. Je détourne la tête vers la fenêtre. Je ne vois pas du tout ce que je pourrais lui dire. Pas la moindre idée.

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