Gustav Meyrink - Le Golem

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Tous les trente-trois ans le Golem, créature d'argile que certains rabbins doués de pouvoirs magiques savent transformer en sinistre automate, apparaît dans le ghetto de Prague afin d'y hanter ses habitants dans un but mystérieux. Lors d'une nuit tourmentée, le narrateur plonge dans un rêve qui va le faire vivre des événements qui se sont passés, il y a plus de trente ans, dans le vieux ghetto de Prague. Dans la peau d'un certain tailleur, Athanasius Pernath, il va errer dans le labyrinthe du ghetto, et va ainsi accéder à son propre passé…
Le Golem est l'un des grands classiques de la littérature fantastique, l'un des chefs-d'oeuvre de la littérature germanophone. Cet étrange roman, si mystérieux qu'on n'en devine pas toutes les richesses à la première lecture, marie la cabale et le folklore des ghettos, le fantastique et le policier, le psychologique et l'amour, alliant le rêve, la folie, les théories freudiennes, les fantômes, les brumes romantiques, les mystères égyptiens, la franc-maçonnerie et l'occultisme…

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Puis la voix hésita et s’éteignit complètement.

– Mirjam? demandai-je tremblant d’angoisse, le souffle coupé. Mirjam, es-tu morte?

Pendant longtemps pas de réponse.

Puis presque incompréhensible:

– Non. Je vis. Je dors.

Rien de plus.

Bouleversé, secoué de tremblements, je dus m’appuyer au rebord du grabat pour ne pas tomber la tête en avant sur Laponder.

L’illusion avait été si forte que pendant un moment je crus voir Mirjam allongée sous mes yeux et dus rassembler toutes mes forces pour ne pas poser un baiser sur les lèvres du meurtrier.

Soudain, je l’entendis hurler:

– Hénoch! Hénoch!

Puis toujours plus clairement, plus articulé:

– Hénoch! Hénoch!

Je reconnus aussitôt Hillel.

– C’est toi, Hillel?

Pas de réponse.

Je me rappelai alors avoir lu que pour faire parler un dormeur, il ne faut pas lui poser les questions à l’oreille, mais vers le plexus nerveux au creux de l’estomac. Je le fis.

– Hillel?

– Oui, je t’entends.

– Est-ce que Mirjam est en bonne santé? Tu sais tout?

– Oui. Je sais tout. Depuis longtemps. Ne te tourmente pas, Hénoch et n’aie pas peur!

– Pourras-tu me pardonner, Hillel?

– Je te l’ai dit: ne te tourmente pas.

– Est-ce que nous nous reverrons bientôt?

Je craignais de ne plus pouvoir comprendre la réponse, car sa dernière phrase n’était déjà qu’un souffle.

– Je l’espère. Je t’attendrai si je peux… ensuite je devrai… pays…

– Où? Dans quel pays?

Je tombai presque sur Laponder.

– Dans quel pays? Dans quel pays?

– Pays… Gad… au sud… Palestine…

La voix s’éteignit.

Cent questions s’entrechoquaient, affolées, dans ma tête: pourquoi m’appelle-t-il Hénoch? Zwakh, Jaromir, la montre, Vrieslander, Angélina, Charousek.

Portez-vous bien et pensez quelquefois à moi.

Les lèvres du meurtrier avaient soudain prononcé ces mots avec force et netteté. Cette fois avec le ton de Charousek, mais exactement comme si c’était moi qui les avais dits. Je m’en souvins: c’était textuellement la phrase qui terminait la lettre de l’étudiant.

Le visage de Laponder était désormais dans l’ombre. Les rayons de la lune tombaient sur l’extrémité de la paillasse. Dans un quart d’heure, ils auraient disparu de la cellule. J’eus beau poser question sur question, je n’obtins plus aucune réponse. Le meurtrier gisait immobile comme un cadavre et ses paupières s’étaient refermées.

Je me reprochai avec violence de n’avoir vu en Laponder, pendant tous ces jours, que le criminel et jamais l’homme. D’après tout ce que je venais de constater, il était très évidemment somnambule, c’est-à-dire un être sous l’influence de la pleine lune. Peut-être avait-il tué dans une sorte d’état crépusculaire. Sûrement même. Maintenant que l’aube grisonnait, la rigidité avait disparu de son visage, laissant la place à une expression de paix spirituelle. Je me dis qu’un homme ayant un meurtre sur la conscience ne pouvait pas dormir aussi calmement. J’attendais son réveil avec une impatience que j’avais peine à maîtriser. Savait-il bien ce qui s’était passé?

Enfin il ouvrit les yeux, rencontra mon regard et détourna la tête. Aussitôt je m’approchai de lui et lui serrai la main:

– Pardonnez-moi, monsieur Laponder, d’avoir été aussi peu amical avec vous jusqu’à présent. C’était le choc de la surprise…

– Soyez persuadé, Monsieur, que je vous comprends parfaitement, coupa-t-il très vite. Ce doit être une impression horrible de vivre avec un assassin.

– Ne parlons plus de cela. Tant de choses me sont passées par la tête cette nuit et je ne peux me défaire de l’idée que vous pourriez peut-être…

Je cherchais mes mots.

– Vous me tenez pour un malade, dit-il désireux de m’aider.

J’acquiesçai.

– Je crois pouvoir le déduire de certains symptômes. Je… je… puis-je vous poser une question directe, monsieur Laponder?

– Je vous en prie.

– Elle va vous paraître un peu bizarre, mais voudriez-vous me dire à quoi vous avez rêvé cette nuit?

Il secoua la tête en souriant:

– Je ne rêve jamais.

– Mais vous avez parlé en dormant.

Il me regarda l’air étonné. Réfléchit un moment. Puis dit sur un ton décidé:

– Cela n’a pu se produire que si vous m’avez interrogé.

J’en convins.

«Sinon, comme je vous l’ai dit, je ne rêve jamais. Je… j’erre, ajouta-t-il à mi-voix après un instant de silence.

– Vous errez? Qu’est-ce que je dois entendre par là? Comme il semblait ne pas vouloir poursuivre la conversation je jugeai opportun de lui indiquer les raisons qui m’avaient amené à le presser de questions et lui racontai brièvement les incidents de la nuit.

– Vous pouvez être absolument sûr, déclara-t-il quand j’eus terminé, que tout ce que j’ai dit en dormant repose sur une réalité. Quand j’ai précisé, il y a un instant, que je ne rêvais pas mais que j’errais, j’entendais par là que ma vie onirique n’est pas celle, disons, des gens normaux. Appelez cela comme vous voulez, une désincarnation. Cette nuit, par exemple, je me trouvais dans une pièce extrêmement curieuse, où l’on pénétrait par une trappe dans le plancher.

– Quel aspect avait-elle? demandai-je très vite. Était-elle inhabitée? Vide?

– Non, il y avait des meubles; mais pas beaucoup. Et un lit dans lequel une jeune fille dormait, ou gisait comme morte, et un homme, assis à côté d’elle, lui posant la main sur le front.

Laponder décrivit les deux visages. Aucun doute, c’étaient Hillel et Mirjam. J’osais à peine respirer.

– Je vous en prie, racontez encore. Il n’y avait pas une autre personne dans la pièce?

– Une autre personne? Attendez… non; il n’y avait qu’eux deux. Un chandelier à sept branches était allumé sur la table. Après, je descendais un escalier en colimaçon.

– Il était démoli?

– Démoli? Non, pas du tout, il était en bon état. Et sur le côté, une pièce s’ouvrait dans laquelle un homme était assis, avec des boucles d’argent sur ses souliers, d’un type étranger, comme je n’en avais encore jamais vu: le visage jaune et les yeux obliques. Il était penché en avant et paraissait attendre quelque chose. Une mission peut-être.

– Un livre. Un vieux livre, très gros, vous n’avez vu ça nulle part?

Il se frotta le front.

– Un livre, dites-vous? Oui, parfaitement: il y avait un livre ouvert par terre, tout en parchemin et la page commençait par un grand A doré.

– Vous voulez sans doute dire un I?

– Non, un A.

– Vous êtes sûr? Ce n’était pas un I?

– Non, c’était certainement un A.

Je secouai la tête et me pris à douter. De toute évidence, Laponder à moitié endormi avait lu dans mon esprit et tout mélangé: Hillel, Mirjam, le Golem, le livre Ibbour et le souterrain.

– Il y a longtemps que vous avez ce don d’«errer» comme vous dîtes? lui demandai-je.

– Depuis ma vingt et unième année.

Il s’interrompit, apparemment peu désireux de poursuivre le sujet; puis son visage prit soudain une expression de stupeur sans bornes et il fixa les yeux sur ma poitrine comme s’il y voyait quelque chose.

Sans prêter attention à ma propre surprise, il me saisit les mains et me dit d’un ton suppliant:

– Au nom du ciel dites-moi tout! C’est le dernier jour que je pourrai passer avec vous. Dans une heure peut-être on viendra me chercher pour me lire mon arrêt de mort.

Je l’interrompis, horrifié:

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