Ben Bova - Colonie 2

Здесь есть возможность читать онлайн «Ben Bova - Colonie 2» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1980, ISBN: 1980, Издательство: J'AI LU, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Colonie 2: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Colonie 2»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

«Né » en laboratoire sur
David est parti vers la Terre, prêt à tout pour sauver la planète menacée, pour sauver ses frères humains.
Déjà la Terre est à feu et à sang, le Front Révolutionnaire des Peuples frappe partout, la navette spatiale de David est détournée… et il se retrouve dans une région perdue de l'Argentine.
Vers lui le hasard a conduit Bahjat, une jeune Irakienne, membre du F.R.P. Durant leur marche héroïque, une tendresse naît, qui n'empêche pas Bahjat de livrer David au chef de Front, à New York.
Maître de la Terre, le F.R.P. veut plus : conquérir
source de toutes les énergies.
Dans le vaisseau qui fonce vers sa patrie, David, gardé en otage, imagine une riposte. D'une perfection technologique sans pitié. Bahjat périrait...
Il y va de la suivie
espoir et avenir de l'homme !

Colonie 2 — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Colonie 2», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

David s’apprêtait à jurer ses grands dieux que non, mais Cobb enchaîna :

— Quand un oisillon quitte le nid, c’est lui qui doit le décider, pas papa-maman. Les enfants en veulent toujours à leurs parents avant d’avoir le cran de voler de leurs propres ailes. Il était nécessaire que tu sautes toi-même à l’eau.

— Moi-même, vraiment ! J’ai plutôt l’impression que c’est vous qui avez tiré les ficelles… comme d’habitude, grommela le jeune homme.

— Non, pas vraiment. Tu as pris tes responsabilités. Je me suis borné à faire naître l’occasion. Et maintenant, tu es un adulte. Fort, sûr de lui, coriace. Ta graisse de bébé a fondu, fiston. C’est un homme qui est revenu.

— Je n’avais guère le choix.

— Bien sûr. Mais tu es revenu parce que tu as compris à quel point Île Un est importante pour l’avenir de la race humaine.

— Pour son présent, vous voulez dire !

— Pour son avenir, mon garçon, pour son avenir ! Est-ce que cela compte, toutes ces billevesées ? (Cobb avait haussé le ton et son expression s’était durcie.) Bon, ces insensés du F.R.P. vont couper les satellites solaires quelques jours, voire quelques semaines, mais qu’est-ce que cela change ?

— Des multitudes de morts. Une paille !

— Fadaises ! Écoute-moi. Tu demandais quel pouvait bien être le chaînon manquant, tu te rappelles ? Quand tu étais prévisionniste. Tu te rendais compte de l’importance qu’Île Un présente aujourd’hui pour les consortiums, mais tu ne voyais pas l’importance qu’elle aura demain.

— Vous voulez dire… en fournissant des quantités d’énergie toujours accrues à tous les peuples de la Terre et pas seulement…

— Tu parles comme un enfant, le coupa sèchement Cobb. Ce n’est pas du tout cela. Écoute-moi, je te dis ! Île Un est un commencement, un tremplin. Nous sommes Indépendance Missouri, à l’heure où les pionniers américains ouvraient la piste de l’Oregon dans leurs chariots bâchés. Nous sommes le port de Palos à l’heure où Christophe Colomb mettait la voile à destination du Nouveau-Monde. Nous sommes Cap Canaveral à l’heure où les premiers astronautes s’envolaient pour la Lune !

— Du calme ! Ne vous excitez pas comme ça.

— Du calme ? Mes fesses ! Ne comprends-tu pas ? Île Un est le premier pas que fait réellement l’homme dans l’espace. Nous ferons en sorte que l’espèce humaine essaime dans tout le système solaire. Alors, nous n’aurons plus rien à craindre. Quoi qu’il advienne de la Terre, si stupides et myopes soient les Terriens chez eux, nous serons assurés de survivre. Les êtres humains vivront ici, en L4 et en L5, sur la Lune, dans les colonies extra-martiennes, au milieu des astéroïdes… nous peuplerons le système tout entier ! La dispersion… c’est la clé de la survivance pour l’Homme. Nous nous éparpillerons à travers l’espace, dans l’immensité de l’univers qui est notre patrie. Un système solaire débordant de ressources naturelles et d’énergie nous attend. Qui a besoin de la Terre ?

Exalté par cette vision grandiose, le vieil homme haletait.

— Survivre par la dispersion ? murmura David.

— Oui ! balbutia Cobb qui continua sur un débit haché : Que crois-tu que j’ai fait ici… avec les premiers modules-usines, le matériel de construction, les baraques originelles que l’on a édifiées pour les équipes de bâtisseurs ? Garrison ne comprend pas. Aucun des membres du directoire n’a jamais rien deviné. Je les ai utilisés. Je me sers d’eux pour… pour préparer la première expédition à destination de la ceinture des astéroïdes. Il y a là des mines d’or, mon garçon. Du fer, du nickel, de l’eau, du carbone, de l’azote… tout ce qui est nécessaire aux gens pour vivre. Nous allons construire une colonie mobile et prendre le large, explorer les astéroïdes — comme Marco Polo, comme Henri Hudson, Magellan ou Drake. Les colons navigueront pendant des années. Ils devront se suffire à eux-mêmes et être assez nombreux pour créer une communauté, un groupe de familles…

— Je comprends.

Oui, David comprenait enfin. Parfaitement. Le projet de Cobb lui apparaissait de façon claire, il comprenait comment tout s’imbriquait. Il a programmé les mille prochaines années de la race humaine ! Mais il voyait aussi la paille dans l’acier, le point faible de ce plan qui ferait s’écrouler tout l’édifice… à moins que lui, David, ne réussisse à l’éliminer.

Il y eut une soudaine secousse. C’était la navette qui s’amarrait au sas.

— Ils sont là, annonça-t-il à Cobb. Il faut que je règle cette question d’abord. Sans quoi, nous ne pourrons jamais préparer le moindre avenir pour la race humaine.

Hunter Garrison se réveilla lorsque les miroirs extérieurs pivotèrent automatiquement pour capter les premiers rayons de soleil d’une nouvelle journée. Tous les muscles, toutes les articulations de son corps usé étaient douloureux. Le sol, sous lui, était dur, humide et froid.

Il se dressa sur son séant en grognant et resta longtemps dans cette position en battant des paupières, ses yeux chassieux fixés sur l’épais et sombre feuillage qui l’environnait. Il avait l’impression que l’inquiétante pénombre l’engloutissait. On ne voyait pas à plus d’un mètre et, s’il levait la tête, la masse des ramures et des lianes enchevêtrées faisait écran.

Quand il se rendit compte qu’Arlène était invisible, ses mains se mirent à trembler. Il l’appela mais seul un soupir rauque et grinçant sortit de ses lèvres.

— Arlène !

Il avait peur. Jamais il ne l’aurait avoué à quiconque mais il avait peur des truands qui s’étaient introduits chez lui. Il avait peur et sa solitude l’accablait.

— Arlène ! Où es-tu ? Qu’est-ce qu’ils t’ont…

Un bruit dans les fourrés le fit sursauter mais c’était seulement elle qui se frayait un chemin à travers la végétation, une grande fille athlétique et saine. Elle portait maintenant un short très court et un T-shirt blanc qui lui moulait la poitrine. Elle était échevelée mais souriante.

— Tout va bien. Ils sont partis. On peut rentrer.

Elle aida Garrison à se lever.

— Tu es sûre qu’ils sont partis ?

— J’ai vérifié avec Mongenstern et les autres. Tous les terroristes ont regagné le maître cylindre, il n’y en a plus un seul dans le B. Ici, tout est calme… pour le moment. St. George va venir avec quelques-uns de ses bonshommes pour nous aider à défendre la maison.

Garrison trébucha sur une racine noueuse et Arlène l’agrippa par les épaules pour qu’il ne tombe pas.

— Tu dois te dire que je suis la reine des pommes, hein ? C’est moi qui ai armé ces guérilleros, c’est grâce à mon argent qu’ils sont venus ici.

— Vous n’êtes pas le seul à avoir financé le F.R.P.

— Je croyais qu’on serait en sécurité ici, loin d’eux, marmonna Garrison. Ils auraient renversé le Gouvernement mondial… ça se serait passé sur la Terre, loin. Ils ne pouvaient rien nous faire sur Île Un…

— Ne vous cassez pas la tête. Je vous dis qu’ils sont repartis. Ils ne reviendront peut-être pas.

— Si, ils reviendront.

— Vous avez été formidable, fit Arlène en le serrant plus fort. Vous étiez prêt à m’échanger contre vos collections.

— Je… (Garrison lui décocha un coup d’œil aigu. Le visage d’Arlène était rayonnant.) J’ai perdu un instant la tête, c’est tout, grommela-t-il. Je n’aurais jamais fait ça si…

— Vous l’avez quand même fait. Vous étiez décidé à leur donner ce que vous possédez de plus précieux pour me sauver.

— Arrête de larmoyer comme ça, bougonna Garrison.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Colonie 2»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Colonie 2» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Colonie 2»

Обсуждение, отзывы о книге «Colonie 2» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x