Ben Bova - Colonie 1

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Colonie 1: краткое содержание, описание и аннотация

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En l’an 2008…
Loin de la Terre,
 — riche et heureuse colonie spatiale, d’une technologie si avancée qu’un homme y a été « créé » en laboratoire : David Adams. Beauté d’archange, intelligence souveraine.
Pourtant cet être « invulnérable » s’est épris d’une journaliste de passage, la belle Evelyn Hall... et veut la retrouver.
Tout comme il veut, parce qu’il se sent solidaire des hommes, sauver la Terre qu’une guerre bactériologique menace et dont le Gouvernement mondial vacille…
Bravant l’interdiction de quitter
David se lance dans le plus fantastique des voyages, passager clandestin d’astronefs en fusées, traqué de satellites en planètes…
N’arrivera-t-il pas trop tard sur une Terre où déjà règnent la violence et l’anarchie ? Londres brûle, on se bat dans New York…

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Bahjat attendit dans un silence glacial. Elle les devinait.

— La première est que le passager David Adams, en rupture de contrat de travail, soit remis à son employeur, à savoir Île Un.

Bahjat acquiesça. Un espoir infime renaissait en elle bien qu’elle sût qu’il était vain.

— Et la seconde condition ?

— L’émir al-Hachémi m’a dit que sa fille se trouvait incognito parmi les passagers de la navette. Il exige qu’elle lui soit rendue. Pour lui, Shéhérazade est morte. Mais il veut sa fille. Sinon, l’armée mondiale attaquera l’Argentine.

La petite étincelle d’espoir s’était définitivement éteinte.

— Je suis donc le prix qu’il faut payer ?

El Libertador eut un haussement d’épaules impuissant.

— Je ne peux pas me permettre de livrer une guerre à outrance au Gouvernement mondial. La guérilla, c’est une chose. Des batailles rangées… c’est prématuré…

— Je vois.

— N’essayez pas de quitter l’hacienda, je vous prie, ajouta-t-il tristement. Mes hommes ont ordre de vous soumettre à une stricte surveillance jusqu’à ce que le moment soit venu de vous remettre aux mains de votre père.

22

5 août 2008

ORDRE DU JOUR GÉNÉRAL 08-441

Origine : Dir. De Paolo.

Destinataires : Amiral Johnson. G.Q.G. Mer.

Général Buchalev, G Q.G. Terre.

Maréchal Peng, G.Q.G. Air.

Objet : Contre-attaque en Argentine. Bien que l’on soit en droit d’espérer des résultats satisfaisants des négociations en cours avec le gouvernement argentin, il apparaîtra peut-être nécessaire de faire une démonstration de force avant que ledit gouvernement restitue les otages enlevés par le Front révolutionnaire des peuples lors du détournement d’une navette spatiale.

En conséquence, j’ordonne que soit immédiatement déterminé le temps qu’il faudra pour : (a) mobiliser, (b) déployer et (c) engager les forces suivantes contre les centres clés militaires, industriels, commerciaux et/ou de population en Argentine :

1. Forces exclusivement aériennes en vue d’attaques non nucléaires dirigées contre tout ou partie des objectifs ci-dessus désignés ;

2. Forces aéronavales ayant mission d’effectuer le blocus des ports argentins et d’interdire l’utilisation des réseaux ferroviaire et routier ;

3. Forces aériennes, terrestres et navales combinées ayant mission de s’emparer de certaines zones du territoire argentin et de les tenir.

Note dictée mais non signée par le directeur, E. De Paolo.

David se chauffait au soleil, adossé à un arbre au tronc vigoureux. Une brise égale caressait la plaine immense dont rien, ou presque, ne venait rompre l’uniformité. Les arbres même étaient pratiquement inexistants en dehors de ceux, peu nombreux, qui poussaient autour de l’hacienda.

Des nuages gris s’amoncelaient à l’horizon où, enveloppées de brume, se dressaient des montagnes dont les pics enneigés paraissaient coupés du reste du monde.

Mais David ne s’intéressait pas au paysage. Il observait l’hacienda et les allées et venues. La plupart de ceux qui y entraient ou qui en sortaient étaient des soldats en tenue vert olive.

Je voulais me présenter au siège du Gouvernement mondial à Messine et je me retrouve au milieu de révolutionnaires en Argentine, se disait-il. Une erreur de navigation de dix mille kilomètres !

Il se tenait systématiquement à l’écart des autres passagers qui, eux, ne se quittaient pas et bêlaient comme un troupeau de moutons. Ils se mettaient à table quand on le leur disait et s’efforçaient de ne pas montrer leur peur. Ils papotaient entre eux et inventaient des rumeurs. Pour David, c’était clair : si jamais l’occasion de s’évader se présentait, il faudrait qu’il soit seul pour la saisir au vol. Autrement, les autres lui mettraient des bâtons dans les roues.

Et il savait comment faire pour brûler la politesse à ses ravisseurs. C’était simple. Des voitures et, mieux encore, des électrocyclos étaient parqués devant l’hacienda. Le soldat qui montait la garde, nonchalamment accoté au chambranle de la porte, s’intéressait plus aux cigarettes qu’il fumait à la chaîne et aux otages du beau sexe avec qui il bavardait qu’à la surveillance des véhicules.

Mais où aller ? C’était là le hic. David n’avait pas la moindre idée de l’endroit où il se trouvait et, partant, de la direction à prendre pour atteindre une destination valable. Il était coupé de l’ordinateur et ce silence l’épouvantait au plus profond de son être. Seul. Je suis tout seul dans un monde de plus de sept milliards d’individus. Pas un seul qui puisse lui donner les renseignements qui lui étaient nécessaires. Pas un seul qui puisse entrer directement en contact avec son esprit pour lui fournir des informations d’ordre géographique, politique, cartographique, météorologique, d’intendance, sur la foule de détails qu’il lui était indispensable de connaître avant même de tenter de s’évader.

Il n’était pas question de s’enfuir à l’aveuglette. Ce serait d’une folle imprudence. Et l’aventure ne pourrait s’achever que par sa mort ou sa capture.

Soudain, il vit Bahjat sortir de l’hacienda et se diriger à pas lents vers la prairie déserte qui se déployait à perte de vue. Deux soldats, carabine en bandoulière, la suivaient.

Elle a droit à une escorte. Pourquoi ? Quel danger court-elle ? Les passagers ? À moins qu’elle soit peut-être prisonnière à son tour.

Un peu plus tôt, David avait aperçu deux autres pirates de l’espace déambuler dans le domaine, libres de toute escorte. Donc, ils ne sont pas prisonniers. C’est peut-être une sorte de garde d’honneur. Elle est leur chef.

Mais elle paraissait soucieuse. La tristesse marquait son visage émouvant de beauté.

Il lui est arrivé quelque chose. Elle sait…

David se redressa, saisi d’une brusque illumination. Elle sait des tas de trucs ! Tout ce que j’ai besoin de savoir moi-même pour tirer ma révérence. Il y a dans cette tête ravissante un ordinateur où sont emmagasinées toutes les infos qu’il me faut.

Et, d’un seul coup, David ne fut plus qu’un lion tapi dans la savane qui guette sa proie, rusé et patient.

Bahjat errait, désœuvrée, regardant droit devant elle sans rien voir. David, attentif, attendait. Le soleil basculait vers l’ouest, les nuages couleur d’ardoise flottaient derrière lui. Le vent avait forci. David ne prêtait pas attention au fait que l’air devenait humide et froid, et il traitait par le même mépris ses crampes d’estomac. Il était resté à l’affût toute la nuit et il avait sauté le repas pour pouvoir étudier la maison, les gardes, l’organisation des patrouilles, les voitures, les bécanes.

Finalement, Bahjat fit demi-tour après s’être tellement éloignée que les deux soldats et elle n’étaient plus que trois petits points presque invisibles, noyés dans l’immensité de la plaine. Un sourd et lointain grondement de tonnerre retentit, et un éclair fulgura à la limite de son champ de vision, mais David n’avait d’yeux que pour la fille et les soldats. Il eut un sourire narquois. Le kidnapper kidnappé ! Quel juste retour des choses !

Le trio s’approchait maintenant sans hâte de l’entrée principale de la maison devant laquelle s’alignaient les voitures et les cyclos. L’homme de garde, son éternelle cigarette au bec, fort occupé à tailler une bavette avec quelqu’un qui se trouvait à l’intérieur, tournait le dos à la pampa.

David se mit lentement debout et, peu désireux d’attirer l’attention, se glissa sans bruit derrière les deux gardes qui escortaient Bahjat. Ils avaient toujours leurs carabines à l’épaule. L’un d’eux avait en outre un pistolet automatique à la hanche.

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