Ben Bova - Colonie 1

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Colonie 1: краткое содержание, описание и аннотация

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En l’an 2008…
Loin de la Terre,
 — riche et heureuse colonie spatiale, d’une technologie si avancée qu’un homme y a été « créé » en laboratoire : David Adams. Beauté d’archange, intelligence souveraine.
Pourtant cet être « invulnérable » s’est épris d’une journaliste de passage, la belle Evelyn Hall... et veut la retrouver.
Tout comme il veut, parce qu’il se sent solidaire des hommes, sauver la Terre qu’une guerre bactériologique menace et dont le Gouvernement mondial vacille…
Bravant l’interdiction de quitter
David se lance dans le plus fantastique des voyages, passager clandestin d’astronefs en fusées, traqué de satellites en planètes…
N’arrivera-t-il pas trop tard sur une Terre où déjà règnent la violence et l’anarchie ? Londres brûle, on se bat dans New York…

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— Parce qu’ils sont plus nombreux, riposta David. Quel est le chiffre de la population mondiale, aujourd’hui ? Plus de sept milliards. Tant que le taux de croissance démographique sera aussi élevé, vous courrez à la catastrophe.

— Je parle des hommes et des femmes qui meurent. Des mères, des bébés, des vieux qui crèvent de faim sur la Terre entière.

— Mais ce n’est pas la faute du Gouvernement mondial !

— Bien sûr qui si ! Qui d’autre en serait responsable ?

— Ceux qui font autant de bébés. Ceux qui maintiennent ce taux de croissance démographique vertigineux.

— Ils sont ignorants et ils ont peur.

— Alors, éduquez-les. Et donnez-leur de quoi manger. Cela vaudra mieux que de perdre votre temps à détourner les navettes spatiales et à faire des prises d’otages.

— Comment voulez-vous les nourrir ? Les nations nanties gardent leurs ressources pour elles. Ce sont les consortiums qui les dirigent. Et le Gouvernement mondial.

David fit un signe de dénégation.

— J’ai vu toutes les données. Je connais les projections. Il n’y a pas assez de nourriture pour tant de bouches, c’est tout. Même si vous n’accordiez à chacun qu’une ration de subsistance, ce serait encore insuffisant. Avec plus de sept milliards de gens, la famine est inéluctable.

— Non. Ce n’est pas vrai. Nous ferons en sorte que ce ne soit pas vrai.

La Lune était maintenant complètement visible. Elle était presque à son plein et, à sa lumière douce, la figure de Bahjat était visible. Elle était belle, véritablement belle en dépit de la crainte et de la colère que trahissait son expression.

— Les vœux pieux ne servent à rien, dit David en mettant toute la douceur qu’il pouvait dans sa voix. Il n’existe aucun moyen d’empêcher le désastre qui se prépare. Il est déjà trop tard.

— C’est inhumain. Vous êtes inhumain !

Bahjat se leva d’un bond et s’éloigna à grands pas en direction de l’hacienda.

David la suivit quelques instants des yeux, puis il se remit à contempler la Lune. Elle lui souriait d’un sourire en coin.

Bahjat se réveilla avec le soleil. Encore ensommeillée, elle s’étira et jeta un regard circulaire autour d’elle. Sur le moment, elle ne se rappela ni où elle était ni pourquoi elle se trouvait dans cet endroit étranger. La pièce était petite mais confortable. Les rideaux des fenêtres entrouverts laissaient filtrer la clarté matinale.

Bahjat descendit du lit, trop mou et trop haut, alla s’examiner dans la glace en pied fixée à la porte. Elle avait toujours rêvé d’avoir le corps voluptueux d’une vedette de cinéma mais, au lieu de cela, elle était maigre, petite, étroite des hanches et plate du ventre. Pas du tout le corps qu’il fallait pour faire des bébés, disaient les matrones de Bagdad, quand elles croyaient que Bahjat ne les entendait pas.

Il y avait une douche dans un coin, manifestement installée longtemps après que l’hacienda eut été construite. Les tuyaux nus disparaissaient dans le mur. Au passage, Bahjat jeta un coup d’œil par la fenêtre. Il est encore là ! Elle se dissimula derrière les rideaux à moitié tirés. Il a dû rester dehors toute la nuit, cet imbécile ! David était couché dans l’herbe, les mains derrière la nuque. La jeune femme ne put réprimer un sourire. Il dort. Il a raté son premier lever de soleil. Puis une autre pensée lui vint :

Il n’a sans doute jamais entendu parler de la rosée ni de la gelée. Il va certainement attraper un rhume. Ou une pneumonie. C’est stupide de passer la nuit à la belle étoile !

Quand elle eut pris sa douche et remis ses vêtements de la veille, elle décida d’aller voir si David allait bien.

Mais, comme elle descendait le large escalier de bois, l’un des militaires — un gradé — lui sourit et lui annonça :

— El Libertador veut vous parler de toute urgence.

Oubliant tout le reste, elle le suivit jusqu’à la salle de bal où avait eu lieu sa première entrevue avec le chef des révolutionnaires. Mais la pièce était vide. Les portraits étaient toujours là, de même que les lustres et les chaises inconfortables alignées le long du mur, mais personne ne l’attendait.

— Où donc…

L’officier sourit à nouveau et appuya sur un bouton.

Un panneau encastré dans la paroi à côté de la porte coulissa, révélant un écran éteint. L’homme approcha une chaise, s’inclina légèrement et sortit en refermant la porte sans bruit.

Brusquement, l’écran s’éclaira et l’image tridimensionnelle d ’El Libertador s’y forma. On aurait dit qu’une niche s’ouvrait dans la salle de bal. El Libertador était assis derrière un vieux bureau métallique cabossé. Le mur du fond était d’un vert pisseux. On y distinguait des fissures.

Il a peut-être des équipements de communication holographiques mais il ne vit sûrement pas dans l’opulence. Il ne lui paraissait plus aussi vieux, maintenant. Il a dû bien dormir, cette nuit. Pourtant, il est réveillé et déjà débordant d’activité dès les aurores. D’après la lumière, ce n’est même pas encore l’aube, là où il est.

— J’espère ne pas vous avoir tirée du lit, commença-t-il avec courtoisie.

— Non. Je me suis levée en même temps que le soleil.

El Libertador s’autorisa un sourire.

— C’est là un luxe que je ne peux pas me permettre quand je dois conférer avec les gouvernements et les journalistes aux quatre coins du monde. (Comme Bahjat ne répondait pas, il enchaîna :) Toutes les dispositions sont prises pour la libération des otages. Mes hommes se chargeront de les transférer à Buenos Aires où le Gouvernement mondial les prendra en charge.

— Parfait.

— Les médias ne parlent que de Shéhérazade et de l’audacieux combat symbolique qu’elle livre au Gouvernement mondial. (Il avait légèrement insisté sur le mot symbolique.)

— Eh bien, nous avons atteint notre objectif essentiel.

Brusquement, Bahjat en avait assez de toute cette histoire. C’était absurde et vain, c’était une bataille sans espoir qui s’achèverait inévitablement par la défaite. Sept milliards d’êtres ! Comment les aider ? Personne ne le pouvait.

— Si votre objectif essentiel était la publicité, disait El Libertador, vous avez gagné au-delà de vos rêves les plus chers. Vous avez même contribué à me faire atteindre le mien.

— Lequel ?

— J’ai négocié un… arrangement avec le Gouvernement mondial. En contrepartie de la libération des otages, il accepte de… euh… d’« oublier » le soulèvement sud-africain et le massacre de ses soldats.

— C’est merveilleux, laissa tomber Bahjat sur un ton ouvertement sarcastique. Nous avons notre publicité et vous ne serez pas envahi par l’armée mondiale.

Les lèvres étroites d ’El Libertador se pincèrent.

— Vous n’êtes pas contente ?

— Comme vous l’avez souligné, nous bénéficions d’une publicité énorme.

— Êtes-vous toujours disposée à vous soumettre à mes ordres ? demanda-t-il après un temps d’hésitation. À réunir vos efforts dispersés en vue d’une bataille unifiée à l’échelle de la planète.

— Oui.

— Même si cela doit vous coûter très cher personnellement ?

La peur étreignit soudain Bahjat comme un étau.

— Que voulez-vous dire ?

— L’accord que j’ai conclu avec le Gouvernement mondial… ce marché… la libération des otages en échange de l’éponge sur l’incident de Johannesburg…

— Oui. Et alors ?

— Mon interlocuteur était l’un des membres du Conseil du G.M., l’émir Jamil al-Hachémi. Il a posé deux conditions.

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