• Пожаловаться

Ben Bova: Colonie 1

Здесь есть возможность читать онлайн «Ben Bova: Colonie 1» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1980, ISBN: 2-277-21028-5, издательство: J'AI LU, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Ben Bova Colonie 1

Colonie 1: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Colonie 1»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

En l’an 2008… Loin de la Terre,  — riche et heureuse colonie spatiale, d’une technologie si avancée qu’un homme y a été « créé » en laboratoire : David Adams. Beauté d’archange, intelligence souveraine. Pourtant cet être « invulnérable » s’est épris d’une journaliste de passage, la belle Evelyn Hall... et veut la retrouver. Tout comme il veut, parce qu’il se sent solidaire des hommes, sauver la Terre qu’une guerre bactériologique menace et dont le Gouvernement mondial vacille… Bravant l’interdiction de quitter David se lance dans le plus fantastique des voyages, passager clandestin d’astronefs en fusées, traqué de satellites en planètes… N’arrivera-t-il pas trop tard sur une Terre où déjà règnent la violence et l’anarchie ? Londres brûle, on se bat dans New York…

Ben Bova: другие книги автора


Кто написал Colonie 1? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Colonie 1 — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Colonie 1», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Comme c’est étrange…

Il sourit dans l’obscurité.

— D’ici une ou deux minutes, la Lune va se montrer.

Elle se leva dans toute sa majesté. Elle était presque à son plein et sa lumière froide baignait le dôme, éclairant le visage d’Evelyn qui, le sourire aux lèvres, paraissait en proie à une intense surexcitation.

— Mais elle n’a pas le même aspect ! s’exclama-t-elle. Elle a la même taille mais elle a l’air différente.

— Nous sommes à la même distance de la Lune que l’est la Terre. C’est pour cela qu’elle semble avoir le même diamètre apparent.

— Mais on ne voit pas l’Homme de la Lune !

— Parce que notre angle de vision est dévié de soixante degrés par rapport à celui que l’on a sur la Terre. Nous voyons des régions de la surface lunaire qui sont invisibles de la planète. Regardez… cette espèce de gros œil-de-bœuf, en bas. C’est la Mer Orientale. Au-dessus, à droite, tout près de l’équateur, c’est le cratère de Kepler. Et, tout à côté, vous avez Copernic. On ne peut pas les voir tous les deux en même temps depuis la Terre.

— Qu’est-ce que c’est que ces points lumineux ?

— Les mines ouvertes de l’Océan des Tempêtes. C’est de là que viennent tous les matériaux de base de la colonie.

— Où est Séléné ?

— Elle est trop loin vers l’est, on ne peut pas la distinguer. D’ailleurs, il n’y aurait pas grand-chose à voir : elle est presque entièrement souterraine.

— Oh !

Evelyn semblait désappointée.

— Le Dr Cobb a choisi le site L4 pour la colonie parce qu’il tenait à avoir vue sur la Mer Orientale. D’après lui, c’est la plus belle formation du sol lunaire.

— Il est certain que c’est… impressionnant.

— Jadis, il y a des années de cela, quand on a commencé à penser à construire des colonies dans l’espace, on supposait qu’elles seraient installées sur le site L5, de l’autre côté de la Lune. Mais le Dr Cobb a persuadé le directoire d’édifier Île Un en L4 — pour des raisons d’ordre purement esthétique.

Evelyn lui sourit :

— Et ces espèces d’usuriers véreux qui constituent le directoire se sont rendus à ces arguments… esthétiques ?

David se mit à rire.

— Non, mais le Dr Cobb leur a fait valoir qu’en jetant leur dévolu sur la position L5, ils auraient vue sur l’autre face de la Lune qui est non seulement un panorama sinistre mais qui est, en outre, émaillée de configurations géographiques baptisées de noms russes comme le cratère de Tsiolkovsky et la Mare Moscoviens. Et le directoire est encore suffisamment anticommuniste pour se laisser influencer par des raisons aussi ineptes.

— Je n’en suis pas autrement étonnée.

La Lune glissait sereinement dans l’espace sous leurs yeux et David indiqua à Evelyn des sites qui n’avaient guère de signification pour elle : le « coin des physiciens » regroupant les cratères Einstein, Roentgen, Lorentz et quelques autres, les nervures brillantes de Tycho, les montagnes raboteuses à l’éclat éblouissant, la sombre et plate étendue de l’Océan des Tempêtes qui venait lécher le pied des cimes.

Finalement, la Lune disparut et le dôme se retrouva plongé dans le noir. Il n’y avait plus que les étoiles.

David serra Evelyn dans ses bras et l’embrassa. Elle s’abandonna à son étreinte, le souffle coupé, puis le repoussa doucement.

— Il faut vraiment que je rentre.

Elle avait presque l’air de s’excuser.

David eut fugitivement la tentation de pousser son avantage mais, au lieu d’insister, il s’entendit dire :

— Très bien. Retournons au cyclo.

— C’était beau, David. Merci.

— Merci, fit-il à son tour en ouvrant le panneau.

— Merci de quoi ?

Elle était étonnée.

— D’avoir apprécié.

Ils se mirent en marche. Evelyn frissonnait.

— Vous avez froid ?

Elle secoua affirmativement la tête en se pelotonnant sur elle-même.

— Je croyais vous avoir entendu dire qu’il ne faisait jamais froid chez vous.

Ils étaient arrivés au cyclo.

— Il ne fait pas froid. Mais prenez ça. (Il sortit de la sacoche un poncho en peau de chèvre.) Mettez ce vêtement. Il ne faudrait pas que vous vous enrhumiez dès la première nuit !

Elle enfila le poncho.

— Et vous ?

— Je ne m’enrhume jamais. Je suis immunisé.

— Immunisé ?

David confirma d’un hochement du menton tout en actionnant le démarreur.

— On m’a rendu invulnérable à toutes les maladies connues.

La machine roulait. Evelyn, cramponnée au torse musclé de David, le visage collé sur son dos puissant, se disait : Oui, c’est bien lui. Tout ce que j’ai à faire, c’est de m’arranger pour qu’il se déboutonne, qu’il parle librement. Elle se frotta la joue contre l’omoplate de David. Cela devrait être amusant tout plein !

Quand ils furent parvenus au village où étaient installés les services administratifs et les logements, David arrêta sa mécanique sous un lampadaire pour que la jeune fille fouille dans son sac à la recherche du papier portant sa nouvelle adresse — son adresse définitive.

— Ils m’ont vidée du pavillon de quarantaine ce matin même, tambour battant, pour m’expédier là, expliqua-t-elle en fourrageant dans le mystérieux assortiment d’impedimenta que contenait ledit sac, et avant même que j’aie eu le temps de reprendre mon souffle. Cobb m’a appelée… Ah ! la voici !

David prit connaissance de l’adresse et du numéro de l’appartement et se remit en route. Deux rues plus loin, il fit halte devant un gracieux bâtiment de quatre étages au toit plat hérissé de balcons qui paraissaient flotter dans l’air. Les fenêtres des maisons du village étaient allumées mais il n’y avait pour ainsi dire pas un chat dans les rues calmes bien que, par rapport aux usages de la Terre, il fût encore très tôt.

En silence, Evelyn suivit David dans le hall d’entrée de l’immeuble. Elle lui sourit quand, dans l’ascenseur, il appuya sur le bouton du second.

Elle ouvrit la porte de son appartement en effleurant la plaque d’identification du bout des doigts.

— Voulez-vous un peu de thé ou je ne sais quoi d’autre ? Je n’ai aucune idée de ce qu’il y a comme denrées dans la cuisine.

— Probablement du café. Nous produisons notre propre café, vous savez.

— Cela ne m’étonne pas.

Elle ôta le poncho qu’elle lança à la volée sur le divan et tendit le doigt vers les sacs de voyage posés devant la porte béante de la chambre.

— Je n’ai même pas encore eu le temps de déballer mes affaires.

David remarqua néanmoins que le lit était fait. Prêt à être occupé immédiatement.

— Excusez-moi un instant, voulez-vous ? (Elle entra dans la chambre. Quand elle en ressortit quelques instants plus tard, elle souriait.) Vous aviez raison. Il y a bien un récureur à ultrasons dans les toilettes mais ni baignoire ni douche.

— Ils vous ont sûrement prévenue pendant votre briefing.

— Je n’y ai sans doute pas fait attention.

David s’assit sur le divan et replia le poncho tandis qu’Evelyn s’occupait du café. C’était un petit studio, le logement classiquement attribué aux nouveaux arrivants : une chambre, un living, une kitchenette, une salle d’eau. Spartiate. Quand même, il bénéficiait d’un balcon et de fenêtres qui donnaient sur de la verdure. Mais c’était la même chose pour tout le monde.

Avant même que David s’en fût rendu compte, Evelyn s’était assise à côté de lui et ils bavardaient en sirotant le café.

— Vous ne souffrez pas de la solitude ? lui demandait-elle. Les autres peuvent aller sur la Terre rendre visite à leurs amis et à leur famille quand ils le veulent. Mais être coincé ici en permanence, ça ne doit pas être drôle tous les jours.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Colonie 1»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Colonie 1» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Ben Bova: Colonie 2
Colonie 2
Ben Bova
Isaac Asimov: Némésis
Némésis
Isaac Asimov
Francis Carsac: Terre en fuite
Terre en fuite
Francis Carsac
José Gómez: Planète à louer
Planète à louer
José Gómez
Ben Winters: J-77
J-77
Ben Winters
Отзывы о книге «Colonie 1»

Обсуждение, отзывы о книге «Colonie 1» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.