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Connie Willis: Le grand livre

Здесь есть возможность читать онлайн «Connie Willis: Le grand livre» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1994, ISBN: 2-277-23761-2, издательство: J’ai lu, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Connie Willis Le grand livre

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Quoi de plus naturel, au XXI siècle, que d’utiliser des transmetteurs temporels pour envoyer des historiens vérifier sur place l’idée qu’ils se font du passé ? Kivrin Engle, elle, a choisi l’an 1320, afin d’étudier les us et coutumes de cette époque fascinante qu’aucun de ses contemporains n’a encore visitée : le Moyen Age. Le grand jour est arrivé, tous sont venus assister au départ : Gilchrist, le directeur d’études de Kivrin ; l’archéologue Lupe Montoya, le docteur Ahrens ; sans oublier ce bon professeur Dunworthy, qui la trouve trop jeune et inexpérimentée pour se lancer dans pareille aventure et qui s’inquiète tant pour elle. Ses craintes sont ridicules, le professeur Gilchrist a tout prévu ! Tout, mais pas le pire…

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— Il faut regagner le point de transfert, intervint Dunworthy. Avant la nuit.

Elle ne bougea pas.

— Il a tenu ma main, quand j’étais au plus mal.

— Kivrin…

Elle caressa la joue du prêtre et le regarda longuement. Finalement, elle s’agenouilla. Dunworthy lui présenta sa main mais elle se leva sans aide, tenant toujours son flanc.

Elle le suivit dans la nef. Sur le seuil, elle se tourna pour scruter les ténèbres.

— Juste avant de mourir, il m’a indiqué où se situait cette clairière. Il voulait me permettre de remonter au Paradis. Il me disait de le laisser, de partir sans attendre, afin que je puisse l’accueillir à son arrivée.

Sur ces mots, elle s’éloigna dans la neige.

36

La neige tombait paresseusement sur l’étalon et l’âne qui attendaient à l’entrée du cimetière. Dunworthy aida Kivrin à se mettre en selle, et elle n’eut pas le mouvement de recul qu’il avait redouté. Mais dès qu’il la lâcha elle se tassa sur elle-même et colla la main à son flanc.

Dunworthy frissonnait et serrait les dents afin de le dissimuler à Colin. Il dut s’y reprendre à trois fois pour enfourcher l’âne et il comprit qu’il risquait de faire une mauvaise chute sitôt qu’ils se mettraient en route.

Colin lui adressa un regard lourd de reproches.

— Je devrais guider votre mule, dit-il.

— Nous n’avons pas de temps à perdre. La nuit va tomber. Tu monteras derrière Kivrin.

L’enfant guida le cheval jusqu’au portillon puis utilisa le pilier en guise d’escabeau pour s’installer sur sa croupe.

— As-tu le localisateur ? lui demanda Dunworthy.

Il essayait de donner des coups de talon à son âne sans perdre l’équilibre pour autant.

— Je connais le chemin, déclara Kivrin.

— J’ai l’appareil, confirma Colin. Et la torche.

Il l’alluma et promena son faisceau sur le cimetière, comme pour s’assurer qu’ils n’avaient rien oublié.

Il parut remarquer les tombes pour la première fois.

— C’est ici que vous avez enterré tout le monde ? demanda-t-il.

Il illuminait les petits monticules blancs.

— Oui, confirma Kivrin.

— Ces gens sont morts il y a longtemps ?

Elle fit tourner bride à l’étalon et ils partirent vers le haut de la colline.

— Non, répondit-elle.

La vache les suivit jusqu’à mi-pente, gênée par les balancements de ses énormes mamelles, puis elle s’arrêta et poussa un beuglement pathétique.

Dunworthy l’observa. Elle meugla et repartit vers le village. Ils atteignirent le sommet de l’éminence. Ici, la neige tombait moins dru qu’en contrebas où elle effaçait les tombes et estompait l’église et le clocher.

Kivrin ne regarda pas derrière elle. Elle avançait régulièrement, bien droite sur sa selle, et Colin prenait soin de ne pas se retenir à sa taille mais au troussequin. Bientôt, il n’y eut plus que des flocons épars et il cessa de neiger avant qu’ils n’aient atteint le cœur de la forêt.

Dunworthy suivait le cheval et essayait de ne pas se laisser distancer, de ne pas s’abandonner à la fièvre. L’aspirine ne faisait sur lui aucun effet — sans doute n’avait-il pas bu assez d’eau — et il sentait sa température remonter et l’isoler des arbres, du dos osseux de l’âne et de la voix de Colin.

L’enfant s’adressait à Kivrin. Il lui parlait de l’épidémie, et à l’entendre on aurait pu croire qu’il avait vécu une grande aventure.

— Ils ont annoncé qu’Oxford était en quarantaine et que nous devions retourner à Londres, mais je tenais absolument à voir ma grand-tante et j’ai forcé le barrage. Le flic m’a crié : « Éh, toi ! Arrête ! » Il s’est lancé à ma poursuite et je me suis enfui dans une rue, puis une ruelle.

Ils s’arrêtèrent. Colin et Kivrin mirent pied à terre. Colin retira son cache-nez et elle remonta le bas de son sarrau raide de sang séché pour le nouer autour de ses côtes. Dunworthy savait qu’elle souffrait, qu’il aurait dû aller l’aider, mais il craignait de ne pas pouvoir remonter sur son âne s’il en descendait.

Ils enfourchèrent à nouveau leur monture et repartirent. À chaque bifurcation, ils ralentissaient afin de vérifier leur cap. Colin se penchait vers le localisateur puis tendait le bras. Kivrin hochait la tête, pour confirmer son choix.

— C’est ici que je suis tombée, dit-elle à un embranchement. La première nuit. J’étais si malade que je prenais le père Roche pour un bandit de grand chemin.

Ils atteignirent une autre fourche. Il ne neigeait plus mais les nuages visibles entre les branches des arbres étaient sombres et menaçants. Colin dut éclairer l’écran du localisateur avec sa torche pour lire les indications. Il désigna le sentier de droite puis reprit son récit.

— Alors, M. Dunworthy s’est exclamé : « Vous avez effacé le relèvement ! » Il s’est avancé vers M. Gilchrist. Les deux hommes sont tombés et Gilchrist a dû croire qu’il l’avait fait exprès, car il a refusé de m’aider à lui porter assistance. M. Dunworthy tremblait. Il avait une forte fièvre et je lui criais : « Monsieur Dunworthy ! Monsieur Dunworthy ! » Mais il ne m’entendait pas. Et Gilchrist répétait : « Je vous en tiendrai personnellement pour responsable. »

Des flocons tombaient à nouveau et le vent se levait. Dunworthy agrippait la crinière raide de l’âne, en frissonnant de plus belle.

— On ne me disait rien, se plaignait Colin. Et quand j’ai demandé à voir grand-tante Mary, on m’a rétorqué : « Les enfants ne sont pas admis dans ce service. »

La neige cinglait Dunworthy, poussée par les rafales de vent. Il se pencha en avant et se coucha presque sur l’encolure de l’âne.

— Quand le médecin est sorti de la chambre et a murmuré quelque chose à l’infirmière, j’ai immédiatement compris que ma grand-tante était morte.

Dunworthy sentit sa gorge se serrer. Oh, Mary !

— J’étais désemparé. C’est alors que Mme Meager — la harpie nécrotique dont je vous ai déjà parlé — est venue me lire des passages de la Bible pour me démontrer que c’était la volonté de Dieu. Je hais cette Mégère ! S’il y avait une justice, c’est elle qui serait tombée malade !

Leurs voix se réverbéraient dans les bois et il n’aurait pas dû assimiler le sens de ces échos indistincts. Mais, chose étrange, l’air glacé leur apportait une netteté surnaturelle et il pensa qu’il aurait pu les entendre même s’il avait été à Oxford, à sept siècles de là.

Puis il lui vint à l’esprit qu’en cette année de terreur, en cette période de l’Histoire qui eût justifié une classification bien supérieure à dix, Mary n’était pas encore morte. Cette prise de conscience le soulagea bien plus qu’il n’aurait pu s’y attendre.

— Quand nous avons entendu la cloche, M. Dunworthy a immédiatement compris que c’était vous qui réclamiez de l’aide.

— C’est cela, dit-elle, avant de s’exclamer : Attention, il va tomber !

— Vous avez raison, approuva Colin.

Dunworthy remarqua qu’ils avaient mis pied à terre et étaient venus le rejoindre. Kivrin tenait la longe de son âne.

— Nous devons vous transférer sur le cheval, dit-elle en le prenant par la taille. Vous finirez par faire une mauvaise chute. Descendez. Je vais vous aider.

Ils durent conjuguer leurs efforts et sans doute se fit-elle mal aux côtes pour le retenir pendant que Colin le soulevait.

— J’aurais besoin de me reposer un instant, bredouilla Dunworthy.

Il claquait des dents.

— Le temps presse, protesta Colin.

Mais ils l’aidèrent malgré tout à s’asseoir contre un rocher, au bord du chemin.

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