Robert Silverberg - À la fin de l'hiver

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À la fin de l'hiver: краткое содержание, описание и аннотация

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La chute des comètes avait apporté le long hiver, comme, cent millions d’années plus tôt, lorsque les dinosaures avaient disparu. L’Hiver durait depuis soixante-dix mille ans.
Le Peuple survivait à l’abri de son cocon souterrain, génération après génération. Et voilà que le Printemps, annoncé par la Tradition, était revenu. Le Peuple devait sortir et aller recueillir son héritage dans la glorieuse cité de Vengiboneeza. Mais était-il encore humain ?

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Trei Husathirn, une branche de phosphobaies à la main, tournait en rond comme un animal en cage quand Torlyri pénétra dans la vaste salle. Coiffé de son casque, il paraissait plus grand que le souvenir qu’elle avait de lui. Ils ne s’étaient pas vus depuis plusieurs jours, car elle avait beaucoup trop à faire au campement. Il marchait dans la salle, posant de temps en temps la main sur l’un des appareils rassemblés par Hresh et le groupe des Chercheurs. En entendant Torlyri, il pivota sur lui-même et leva les bras dans un geste de défense.

— Ce n’est que moi, dit-elle en souriant.

Ils se jetèrent dans les bras l’un de l’autre. Il l’étreignit et la serra si fort qu’elle en eut le souffle coupé. Elle sentait son corps frémir contre le sien. Au bout d’un moment, ils s’écartèrent l’un de l’autre et elle vit qu’il avait les traits tirés et l’air tendu.

— A quoi servent ces machines ? demanda-t-il.

— Il faudrait le demander à Hresh. Il les a découvertes un peu partout dans la ville. Ce sont des machines de la Grande Planète.

— Elles fonctionnent encore ?

— Comment pourrais-je le savoir ?

— Et il les emportera quand vous partirez ?

— Tel que je le connais, il en emportera le maximum.

Elle se demanda si elle n’avait pas eu tort de choisir ce lieu pour retrouver Trei Husathirn. Il aurait peut-être mieux valu qu’il ne voie pas toutes ces machines. Certes, il était son compagnon, ou l’équivalent de son compagnon, mais il était aussi un Beng et tout ce que la salle contenait faisait partie des secrets de la tribu.

La voix de Trei Husathirn, dure et inquiète à la fois, la troublait également. Il donnait presque l’impression d’avoir peur.

— Tu ne peux pas savoir combien tu m’as manqué, dit-elle en lui prenant la main.

— Tu aurais pu venir me voir.

— Non. C’était impossible. Tout doit être préparé d’une certaine manière… Il y a des prières à dire… Cela représentait plusieurs semaines de travail et je me demande si je pourrai finir à temps. Tu n’aurais pas dû venir ce soir, Trei Husathirn.

— Il fallait que je te parle.

Cela sonnait faux. Il aurait dû dire : Il fallait que je te voie, ou j’avais envie de te voir, ou encore je ne pouvais plus rester loin de toi. Mais pourquoi fallait-il qu’il lui parle ? Et de quoi ?

Elle lâcha sa main et recula, inquiète, mal à l’aise.

— Que se passe-t-il ? demanda-t-elle.

— La date fixée pour le départ n’a pas changé ? demanda-t-il après un long silence.

— Non.

— Il ne reste donc plus que quelques jours ?

— Oui, dit Torlyri.

— Qu’allons-nous faire ?

Elle avait envie de baisser les yeux, mais elle parvint à soutenir son regard.

— Que veux-tu faire, Trei Husathirn ?

— Tu le sais bien. Je veux partir avec vous.

— Comment serait-ce possible ?

— Oui, dit-il, comment serait-ce possible ? Je ne connais ni vos coutumes ni vos dieux ni votre langue. Tout ce que je connais de votre peuple, c’est toi. Jamais je ne pourrai m’intégrer.

— Tu y arriverais peut-être à la longue, dit-elle.

— Tu crois ?

— Non, répondit-elle dans un souffle, en détournant les yeux.

— J’en conclus donc, après m’être posé la question plusieurs centaines de fois, que je ne pourrai jamais trouver ma place dans la tribu de Koshmar. J’y serais toujours un étranger. Peut-être même un ennemi.

— Certainement pas un ennemi.

— Si, un ennemi, aux yeux de Koshmar et de certains autres.

Il écrasa brusquement la branche de phosphobaies qu’il tenait à la main et la jeta violemment par terre. La salle fut aussitôt plongée dans le noir et Koshmar sentit avec étonnement la peur la gagner. Que comptait-il faire ? Les tuer tous les deux, puisque leur amour était impossible ? Mais il lui prit la main, l’attira contre lui et referma tendrement les bras autour d’elle.

— Il me faudrait aussi abandonner mes frères, mon chef et mes dieux, reprit-il d’une voix lointaine, caverneuse, le corps parcouru de tremblements. Il me faudrait renoncer à Nakhaba ! Tout abandonner. Je ne serais plus moi-même ! Je serais perdu !

Torlyri laissa courir sa main sur l’oreille de Trei Husathirn, sur sa joue, sur la longue marque rosâtre de son épaule. Elle distinguait son visage dans la pénombre et elle y vit la double traînée luisante de ses larmes. Elle eut l’impression qu’elle allait elle-même fondre en pleurs, mais non, non, il n’y avait plus de larmes en elle.

— Qu’allons-nous faire ? demanda-t-il de nouveau.

Torlyri prit sa main et la pressa contre sa poitrine.

— Viens. Allonge-toi avec moi. Par terre, devant toutes ces machines grotesques. Voilà ce que nous allons faire, Trei Husathirn. Viens. Avec moi. Avec moi.

Le jour se levait à peine quand Hresh tourna la tête et regarda tendrement Taniane, encore profondément endormie après leur expédition nocturne. Puis il sortit sans faire de bruit. Tout était calme dans le campement et l’air avait une merveilleuse douceur, comme si une fleur singulièrement odorante s’épanouissait aux premiers rayons du soleil.

La nuit avait été miraculeuse. Les dernières barrières avant le départ de Vengiboneeza venaient de tomber. La petite sphère de métal d’un bronze doré lui en avait apporté l’assurance.

Ce n’était pas elle qu’il tenait à la main, mais la sphère argentée qu’ils avaient découverte quelques jours plus tôt. Il n’avait pas encore trouvé le temps de l’examiner à fond, mais, par cette aube brumeuse, après une nuit sans sommeil, une nuit où le sommeil eût été inconcevable, une nuit d’efforts héroïques, la petite sphère pesait de tout son poids sur son âme. Elle semblait l’appeler. Il regarda autour de lui, mais il n’y avait personne en vue. Tout le monde dormait encore. Hresh se glissa entre deux statues d’albâtre monumentales représentant des yeux de saphir amputés de leur tête et il actionna la commande de la sphère.

Pendant quelques instants, rien ne se passa. Avait-il épuisé toute l’énergie de l’appareil en le mettant en marche la première fois ? Ou peut-être n’avait-il pas appuyé assez fort sur le cabochon. Il soupesa le globe en s’interrogeant. Puis il commença à émettre son sifflement perçant et sa froide lumière verte.

Hresh colla précipitamment son œil à la petite ouverture et la Grande Planète lui apparut de nouveau.

Mais, cette fois, une musique accompagnait les images. Une mélodie lente et rythmée ; trois motifs entremêlés, l’un à la tonalité triste et grise, le deuxième d’un bleu profond, à fouailler l’âme, et le dernier d’un orange agressif. La musique s’apparentait à un chant funèbre et Hresh comprit qu’elle évoquait les derniers jours de la Grande Planète.

Malgré la petitesse de l’ouverture du globe, Hresh avait devant lui un panorama de toute la cité des yeux de saphir. Il découvrait toute la ville de Vengiboneeza aux dernières heures de son existence.

Le spectacle était terrifiant.

Le ciel est noir au-dessus de la cité. Il est parcouru de vents violents, créant des turbulences qui apparaissent en noir sur le fond noir de la voûte céleste. Une lourde chape de poussière écrase la ville. De timides rayons de soleil parviennent à la percer, mais ils sont si faibles qu’ils semblent tomber mollement par terre. Une mince couche de givre commence à se former sur la pointe des feuilles, sur le bord des mares, sur les appuis des fenêtres et dans l’air même.

Hresh comprend qu’une étoile de mort vient de tomber. L’une des premières, peut-être même la toute première.

Avec une violence à faire trembler toute la planète, l’étoile de mort s’est fracassée au sol tout près de Vengiboneeza — mais ce n’est peut-être pas là, c’est peut-être aux antipodes de Vengiboneeza ! — et un énorme nuage noir chargé de poussières s’est élevé dans le ciel, plus haut que le sommet le plus élevé. L’air est dense de ces poussières qui occultent toute la chaleur du soleil. Seule une pâle lueur froide parvient à les traverser. La planète commence à geler.

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