Vernor Vinge - Les traquenards de Giri

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Les traquenards de Giri: краткое содержание, описание и аннотация

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Aux yeux des habitants de Giri, les explorateurs venus d’outre-espace n’étaient que des plaisantins.Et sur cette planète qui semblait si primitive, ils n’étaient rien d’autres.
En fait, les péripéties de l’évolution avaient doté les autochtones d’un talent bien particulier, un talent qui rendait inutiles la plupart des inventions associées, sur d’autres planètes, au développement de la vie intelligente. Comme les explorateurs d’outre-espace, le lecteur va de surprise en surprise jusqu’à la chute finale.
Un roman passionnant qui mêle avec intelligence aventure et réflexion, dû à un auteur de talent injustement méconnu en France.

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Elle lui répondit sèchement en employant une langue inconnue. Elle ne paraissait pas intimidée. Les doux contours de son visage brun avaient pris brusquement la dureté de l’ébène et ses yeux avaient l’air de dire : « Torturez-moi. Je ne parlerai pas. » Il se sentait devenir semblable à ce personnage de conte de fées qui, ayant capturé une sylphide, est rendu fou par son obstination et sa beauté.

En se rasseyant dans son fauteuil, Pelio eut une autre idée. Il observa attentivement son interlocutrice, tout en lui disant : « Je gage que vous craignez voir le Royaume de l’Été envahir votre pays si nous parvenions à savoir où il se trouve. » S’était-elle imperceptiblement raidie devant cette insinuation ? « En fait, je parierais que vous appartenez à une race de Profanes tapie dans quelque recoin obscur de la planète.

— Des Profanes ? »

Pelio réprima un rire. « Des gens comme vous, incapables de se téléporter ou même de neutraliser un acarien des sables à dix pas. »

La femme se contenta de sourire et il ne lut plus rien dans ses yeux. Pelio était indécis. Pendant un instant, il avait cru tenir une certitude. Et puis n’avait-il pas toujours rêvé d’une race semblable, dont tous les membres seraient pareillement infirmes et qui aurait peut-être son séjour dans une île située sur l’autre face de Giri ? Ionina ferait une citoyenne idéale pour ce royaume de rêve, elle que sa condition de Profane n’empêchait pas de se comporter comme si elle fût née libre.

Pelio poussa un soupir. « Très bien, Ionina, je ne vous ennuierai plus avec cette question » — du moins pour le moment — . « Je m’abstiendrai même de vous en poser d’autres. Et pourtant, j’en ai beaucoup en réserve : nous n’avons pas encore parlé des monstres volants et rampants qui vous accompagnaient. Mais, comme je vous l’ai dit, vous êtes mon hôte. Je suis disposé à échanger des informations. Vous m’avez déjà appris un certain nombre de choses sur vous ; voulez-vous à présent visiter le reste du palais ? »

Elle accepta. « Vous êtes sûr de ne pas compromettre la sécurité de votre royaume en me le montrant ? » Elle avait accompli le prodige de prononcer ces mots d’un ton à la fois timide et sarcastique.

« Soyez sans crainte. » Il se mit à rire. « Nous sommes si puissants que nous n’avons pas besoin du secret. » Il se leva et lui fit signe de le suivre jusqu’au large rebord en marbre de la fenêtre donnant au nord. La jeune femme gagna l’endroit indiqué de sa démarche étrangement gracieuse, que même sa volumineuse combinaison humide ne parvenait pas à masquer. Pelio posa la main sur le vêtement vert foncé étalé sur l’appui de la fenêtre. Il avait choisi cette tenue dans la garde-robe de son harem statutaire. L’étoffe en était si finement tissée qu’humide ou sèche elle chatoyait tout autant et demeurait toujours aussi légère et confortable. La coupe en était sobre et une simple garniture de minuscules rubis en rehaussait l’échancrure ; c’était à tout prendre la plus belle robe que Pelio pût envisager d’offrir à cette femme sans faire jaser les serviteurs. Il souleva la molle étoffe et lui tendit le vêtement. « C’est pour vous.

— Oh, merci ! » Elle l’examina en la tenant à l’envers. « Mais… qu’est-ce que c’est ? »

La question le surprit. Il ne parvenait pas à se faire à l’idée qu’elle était une sauvage. « C’est une robe, naturellement. » Il la lui retourna entre les mains jusqu’à ce qu’elle la tint dans le bon sens devant son corps. « Vous voyez, le bord supérieur vient là et le reste tombetout droit. » Ses mains la frôlaient presque, mais il ne la toucha pas. « Vous pouvez aller la passer dans l’alcôve. »

Ionina proféra des paroles inintelligibles. Elle semblait en proie à une lutte intérieure et ses grands yeux bruns évitaient les siens. Puis : « Pourrai-je conserver les vêtements que je porte actuellement ? »

Pelio s’efforça de ne pas laisser voir son mécontentement. « Certainement. »

La femme fit un signe de tête et disparut à l’intérieur de l’alcôve. Comment une personne dotée de tant de grâce pouvait-elle souhaiter s’habiller comme une souillon ?

Une minute plus tard, Ionina sortit : la robe la révélait dans tout l’éclat de sa beauté, que la combinaison dont elle avait été vêtue jusque-là ne faisait que suggérer. Debout sur ses longues jambes brunes et minces, les poings posés sur les hanches, elle le regardait d’un air de défi.

Pelio retint les mots qu’il sentait venir sur ses lèvres. « La robe vous va à ravir, Ionina. Vous faites un hôte digne d’un prince impérial. » Il désigna la broche en argent fixée à la hauteur de sa cuisse. « Cette agrafe devrait se trouver dans l’autre sens. Voilà. Êtes-vous prête à visiter le palais ? »

Elle secoua la tête d’un air indécis en soulevant la combinaison mouillée. « Laissez-la sur le rebord de la fenêtre », lui dit Pelio en tirant le cordon de la clochette. « Je vous promets que personne n’y touchera. » Avant qu’il eût achevé sa phrase, ses deux gardes du corps avaient jailli de l’eau et se tenaient au garde-à-vous devant lui. Sans leur concours, il eût été aussi incapable que Ionina de se déplacer à l’intérieur du palais. « Jusqu’à l’aile sud », leur ordonna Pelio. « La Galerie. »

La Galerie, au sud, et le logement de Pelio, au nord, étaient situés à équidistance de l’équateur et séparés par plus de deux mille cinq cents kilomètres. Quand Pelio et ses compagnons émergèrent au lieu de leur destination, le sol et la surface du bassin paraissaient obliques — ce qui n’avait rien d’inattendu puisqu’ils se trouvaient à présent éloignés de l’aile nord d’une vingtaine de degrés de latitude. Ionina se hissa hors de l’eau et se balança un instant sur la plante des pieds, surprise par la brusque déclivité du terrain. Pelio et les autres sortirent à leur tour en oubliant Samadhom dans l’eau. L’ours s’agrippait au rebord du bassin avec ses deux pattes de devant, tout en agitant vigoureusement ses pattes de derrière et en proférant de furieux mais discrets mip, mip, dans son impuissance à s’extraire de l’eau. Gros patapouf, pensa Pelio en saisissant l’animal par la peau du cou et en tirant sur le sol humide cette masse de soixante-quinze kilos.

La Galerie occupait les contreforts du mont Thedherom. Le panorama était moins spectaculaire que beaucoup d’autres, que l’on pouvait admirer aux environs du palais, mais c’était précisément un des motifs qui avaient poussé Pelio à visiter cet endroit : en raison de la présentation des lettres de créance du nouvel ambassadeur du Pays des Neiges se déroulant dans la Haute Salle et au Donjon, la Galerie risquait d’être peu fréquentée ce jour-là. Il ne s’était pas trompé. De fait, l’unique groupe qu’il aperçut se réduisait à quelques jeunes nobles piqueniquant à cent cinquante mètres d’eux sur ce balcon taillé dans la roche qu’on appelait la Galerie.

Le prince et Ionina quittèrent le bord pavé du bassin et gagnèrent la pelouse. L’herbe épaisse caressait doucement leurs pieds nus et une pluie printanière avait donné du lustre à la végétation. Les gardes du corps restaient en arrière, hors de portée de la voix, sinon de la vue. Pelio lui fit remarquer le tapis de fleurs rouges escaladant les premières pentes du Thedherom. Celles-ci ne s’épanouissaient qu’au printemps et en été ; mais, une fois la saison froide arrivée dans la région, on pouvait les retrouver — et, avec elles, le printemps et l’été — dans l’aile nord. Vers le sud, loin des neiges et des pics nuageux du Thedherom, une plaine très verte s’étendait presque jusqu’à l’horizon, où elle se confondait avec une étroite bande de poussière brune — le Grand Désert, qui hébergeait les ennemis les plus irréductibles du Peuple de l’Été. Pelio ne s’en souciait guère. À ses yeux, les habitants des sables formaient un peuple primitif et inférieur qui ne représentait une menace pour son royaume que dans la mesure où il s’évertuait à harceler les territoires écartés. Il n’en était pas moins pénible de penser que, deux générations auparavant, le Grand Désert constituait un fief loyal — encore que pratiquement dépeuplé — du Royaume de l’Été.

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