Vernor Vinge - Les traquenards de Giri

Здесь есть возможность читать онлайн «Vernor Vinge - Les traquenards de Giri» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1981, ISBN: 1981, Издательство: Nouvelles éditions OPTA, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les traquenards de Giri: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les traquenards de Giri»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Aux yeux des habitants de Giri, les explorateurs venus d’outre-espace n’étaient que des plaisantins.Et sur cette planète qui semblait si primitive, ils n’étaient rien d’autres.
En fait, les péripéties de l’évolution avaient doté les autochtones d’un talent bien particulier, un talent qui rendait inutiles la plupart des inventions associées, sur d’autres planètes, au développement de la vie intelligente. Comme les explorateurs d’outre-espace, le lecteur va de surprise en surprise jusqu’à la chute finale.
Un roman passionnant qui mêle avec intelligence aventure et réflexion, dû à un auteur de talent injustement méconnu en France.

Les traquenards de Giri — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les traquenards de Giri», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

La jeune femme inclina imperceptiblement la tête, en évitant de le regarder dans les yeux. « Je ferai de mon mieux. »

Ils durent effectuer plusieurs sauts intermédiaires afin de s’habituer à la raréfaction de l’air, avant d’émerger finalement au sein de l’atmosphère grise et glaciale de la Haute Salle. Celle-ci était située à trois mille mètres au-dessus du niveau de la mer et constituait l’endroit le plus sûr du palais, exception faite du Donjon. Ses meurtrières donnaient sur une falaise à pic de plusieurs centaines de mètres de hauteur. Seul un membre de la Guilde eût pu se téléporter dans cette salle sans avoir au préalable accompli l’escalade en qualité de pèlerin. Cinq siècles auparavant, alors que les ancêtres de Pelio ne gouvernaient encore que le Royaume de l’Intérieur et que l’étendue de celui-ci dépassait à peine celle d’un duché actuel, la Guilde avait été chargée de procurer au souverain une retraite qui fût suffisamment à l’abri d’une attaque. Grâce à ses aptitudes télépathiques, la Guilde avait repéré cette cavité naturelle creusée dans la face verticale de la falaise et avait téléporté sur place des ouvriers qui avaient procédé à l’aménagement de cette salle et de l’escalier de pierre large de près de un mètre descendant le long de la falaise sur une distance de neuf cents mètres. Quiconque gravissait ces marches se trouvait à la merci d’une attaque venue d’en haut, et les premiers rois n’eurent aucun mal à repousser les pèlerins indésirables. Il avait fallu au royaume plus de un siècle pour rembourser la dette qu’il avait contractée à l’égard de la Guilde, mais le prix demandé n’était pas excessif, car le Royaume de l’Intérieur devenait possesseur de la seule citadelle inexpugnable du continent. Sans celle-ci, la dynastie qui avait abouti à Pelio et régnait à présent sur près de deux continents ne se fût jamais perpétuée. À la longue, ce type de retraites se multiplia, y compris dans les États mineurs, et la tactique permettant de les assiéger et s’en rendre maître se répandit largement. C’est pour cette raison qu’à l’époque moderne la Haute Salle ne servait plus que de vestibule à un ouvrage beaucoup mieux protégé : le Donjon du palais.

L’air circulant dans la salle était froid, car sa situation proche de l’équateur n’empêchait pas les effets de l’altitude de se faire sentir, et un courant d’air glacial s’insinuait à travers les étroites meurtrières. La salle avait été divisée en quatre compartiments suffisamment vastes pour contenir ensemble plusieurs centaines de personnes, et une quantité substantielle de vivres en cas de siège. L’endroit, qui n’avait naturellement pas servi de citadelle depuis des siècles, était maintenant désert, et le silence y eût régné sans le bruit du vent. Trois soldats, portant d’épais vêtements, se tenaient en faction près des meurtrières. Pelio lança un regard aux trois hommes et se rendit compte qu’aucun d’eux n’arborait l’écharpe d’agent-chef. Il s’écarta rapidement du bassin et alla jeter un coup d’œil dans les autres compartiments. Bvepfesh, où était donc passé l’agent-chef ?

Pelio revint finalement vers les soldats. « Où est-il ? » demanda le prince en s’efforçant de ne pas trahir son dépit.

Les hommes se mirent au garde-à-vous. « Euh… l’agent téléporteur en chef, Votre Altesse ? Il a été appelé à l’intérieur. » Le soldat s’interrompit et Pelio crut lire sa pensée dans ses yeux : Un digne héritier de la couronne n’aurait pas besoin de serviteurs pour accéder à son propre Donjon. « Mais il ne va pas tarder, Votre Altesse. »

Pelio se détourna sans mot dire et conduisit la jeune femme vers une extrémité de la salle. Puis il resta un moment à contempler la scène.

« Que se passe-t-il ? » demanda Ionina à voix basse. Elle frissonnait, les bras croisés devant sa ferme poitrine.

Pelio tourna les yeux vers son doux visage brun et sentit la colère l’abandonner. « Il n’y a personne en ce moment pour nous téléporter à l’intérieur du Donjon. »

Ionina fronça les sourcils. « Mais ne m’avez-vous pas dit… Vous êtes pourtant le fils aîné du roi ! Si quelqu’un en connaît le moyen, n’est-ce pas vous ? »

La mâchoire de Pelio se contracta. Comment une simple Profane ose-t-elle me parler sur ce ton ! Puis il se rappela avec émotion qu’elle ignorait que son infirmité égalait presque la sienne. Il baissa la tête et dit calmement : « Je suis comme vous, Ionina. Je suis incapable de me téléporter ; je ne peux même pas tuer à distance. » Pour la première fois de sa vie, cet aveu ne lui causait aucune souffrance.

Ionina regarda les soldats et les deux gardes du corps qui se tenaient à l’autre bout de la salle déserte ; les hommes bavardaient nonchalamment et paraissaient s’ennuyer ferme. Elle tendit distraitement la main pour caresser la fourrure mouillée de Samadhom. « Ce que vous m’avez dit tout à l’heure était exact. Là d’où je viens, nous sommes tous… euh… des Profanes. »

Avec quelle tranquillité elle avait prononcé ces paroles ! Il n’y croyait pas réellement lui-même en le disant, n’ayant fait qu’exprimer un de ses rêves les plus intimes. Or son vœu se réalisait ! Mais Ionina et Adgao paraissaient tellement civilisés qu’ils devaient bien pratiquer quelque sorcellerie car, sans magie, comment expliquer qu’ils fussent supérieurs aux bêtes tout en étant privés de Talent ? Il ouvrit la bouche pour parler, mais les questions et les hypothèses contradictoires auxquelles il était en proie le réduisirent momentanément au silence. Où se trouvait le pays magique de Ionina ? Était-il possible de s’enfuir là-bas ?

Une gerbe d’eau jaillit du bassin au moment où deux nouveaux venus firent leur apparition dans la salle, avant de se mettre au garde-à-vous ; celui qui arrivait à leur suite était visiblement un personnage important. Deux nouvelles silhouettes émergèrent dans un bruit d’éclaboussure.

Aleru ! Malgré la faible clarté du lieu, Pelio reconnut immédiatement son frère cadet. Et son compagnon — ce personnage massif au teint clair — n’était autre que Thredegar Bre’en. Aussi loin qu’il se souvenait, Bre’en avait toujours occupé le second rang dans la délégation du Pays des Neiges résidant au palais : si les ambassadeurs se succédaient, Bre’en restait inamovible. Skozheru et ses conseillers se rendaient parfaitement compte qu’il n’était pas véritablement aussi débonnaire qu’il affectait de l’être, mais la présence de l’astucieux Homme des Neiges constituait l’unique garant de la pérennité des relations entre le Royaume de l’Été et les terres arctiques. Quelle que fût la clique au pouvoir dans les régions polaires, Bre’en semblait toujours occuper un rang élevé au sein du régime en place.

Aleru parlait déjà à son compagnon avant même d’être sorti de l’eau : « Et je vous dis, Bre’en, que c’est sérieux. Nous en avons assez de vous voir soutenir cette immigration illégale vers le Grand Désert. L’attaque perpétrée par le Peuple des Sables contre l’oasis de Marecharu nous a coûté cher en vies humaines. » À leur suite, quatre hommes — tous revêtus de la lourde tenue en usage dans le Pays des Neiges — se hissèrent maladroitement hors du bassin ; ils composaient la domesticité personnelle de Bre’en.

Ces quelques phrases avaient suffi à Pelio pour comprendre qu’Aleru parlait au nom de leur père, le roi. Or la tradition voulait que l’office de porte-parole fût rempli par le premier né du souverain dès qu’il était en âge d’assumer des responsabilités. Pelio avala sa salive avec difficulté et se dissimula davantage dans l’ombre, regrettant bien à cet instant de ne pas être invisible.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les traquenards de Giri»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les traquenards de Giri» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les traquenards de Giri»

Обсуждение, отзывы о книге «Les traquenards de Giri» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x