Vernor Vinge - Les traquenards de Giri

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Les traquenards de Giri: краткое содержание, описание и аннотация

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Aux yeux des habitants de Giri, les explorateurs venus d’outre-espace n’étaient que des plaisantins.Et sur cette planète qui semblait si primitive, ils n’étaient rien d’autres.
En fait, les péripéties de l’évolution avaient doté les autochtones d’un talent bien particulier, un talent qui rendait inutiles la plupart des inventions associées, sur d’autres planètes, au développement de la vie intelligente. Comme les explorateurs d’outre-espace, le lecteur va de surprise en surprise jusqu’à la chute finale.
Un roman passionnant qui mêle avec intelligence aventure et réflexion, dû à un auteur de talent injustement méconnu en France.

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Ionina accorda peu d’attention à ce lointain désert, mais elle désigna d’un air interrogateur un groupe de minuscules silhouettes éloigné d’environ un kilomètre et demi, qu’on voyait progresser à l’endroit où les contreforts du Thedherom cédaient la place à la plaine.

« Des pèlerins, expliqua Pelio. Ils suivent la route de Dgeredgerai.

— Ce sont donc des Profanes ?

— Non. Probablement des soldats — ou des apprentis-serviteurs. »

La plupart des Azhiris consacraient de nombreuses nouvennes de leur existence à des pèlerinages de cette sorte, car — à moins d’appartenir à la Guilde — il leur était tout simplement impossible de se téléporter à plus de quelques mètres de distance sans avoir au préalable effectué le parcours à pied. À l’époque où son père pouvait encore espérer que Pelio posséderait quelque parcelle de Talent, le prince avait lui-même parcouru le palais du nord au sud, soit une distance de plus de deux mille cinq cents kilomètres. Il avait pu se rendre compte de la réelle immensité de l’édifice, mais n’en avait guère tiré d’autre profit. Oh ! certes, il parvenait maintenant occasionnellement à sonder les bassins égrenés le long de la ligne de progression — ce qui fût demeuré impossible sans son pèlerinage —, mais il restait incapable de s’y téléporter. Cette situation était humiliante, bien que Pelio disposât de nombreux serviteurs en mesure de le téléporter partout où il souhaitait aller. D’ailleurs, la plupart des gens devaient s’en remettre à des téléporteurs professionnels pour effectuer des sauts de longue portée.

Ils passèrent plus d’une heure à admirer les fontaines ornementales et les jardins intérieurs de la Galerie, avant de regagner le bassin de transit et d’accomplir, en direction du nord, un bond de douze cents kilomètres qui les mena au sein de la forêt vierge à triple voûte recouvrant la plus grande partie de la zone équatoriale du Royaume de l’Été. Le prince montra à Ionina des cabines édifiées sur les plus hautes branches des arbres feuillus qui dressaient leurs fûts au-dessus des niveaux inférieurs gorgés d’eau, et ils longèrent une large avenue tracée sur la face supérieure d’une branche, écoutant les bruits incessants de la faune qui peuplait l’obscurité glauque régnant au-dessous d’eux. Des odeurs indéfinissables, à la fois attrayantes et légèrement répugnantes, flottaient autour des troncs vert-de-gris.

Pelio n’arrêtait pas de parler, mais une autre partie de lui-même observait en même temps les réactions de la jeune femme, dont il ne pouvait s’empêcher d’admirer la svelte silhouette brune. Elle écoutait attentivement tout ce qu’il lui disait ; et, quand il lui arrivait de poser une question, celle-ci n’était jamais sotte — encore qu’elle fût souvent empreinte de naïveté. Il remarquait parfois le regard appréciateur qu’elle posait calmement sur les choses et se demandait ce qu’elle pensait de lui. Elle ne restait jamais bouche bée devant ce qu’il lui montrait, comme il l’avait souvent vu faire aux nobliaux des baronnies éloignées, la première fois qu’ils visitaient le palais. Il devinait qu’elle avait dû voir ailleurs des choses bien plus impressionnantes. Mais où ? Il en oubliait complètement Samadhom qui marchait sur ses talons et les gardes qui les suivaient de plus loin.

À l’heure du déjeuner, ils firent halte à la loge de chasse surplombant la plaine de Dhendgaru. La salle à manger était pratiquement vide : la noblesse étant réunie au Donjon où se tenait la réception de l’ambassadeur, Ionina et lui avaient une occasion inespérée de pouvoir errer à leur guise à travers le palais. Pelio préférait négliger l’envers de la médaille : le fait que son père n’eût pas exigé sa présence à cette cérémonie constituait une preuve supplémentaire de son éloignement des sphères dirigeantes. Le jour où il hériterait de la couronne, il serait le premier monarque de l’histoire du royaume réduit à un rôle purement représentatif.

En temps ordinaire, ces idées l’eussent enclin au mutisme mais, ce jour-là, elles lui semblaient réellement sans importance. Leur bvepa en sauce était délicieux, encore que la jeune femme n’eût pas achevé sa part. Elle paraissait plus intéressée par l’étendue argentée des champs de céréales qui s’étalaient au-dessous d’eux. Pelio se surprit à lui expliquer de quelle façon ces milliers de kilomètres carrés étaient moissonnés et comment le grain était téléporté jusqu’aux forêts, où il servait à la nourriture des animaux qui leur procuraient finalement les aliments qu’ils mangeaient. Des questions qu’elle lui posait il inféra que, là d’où elle venait, les fermiers élevaient leur bétail dans un isolement artificiel, en les nourrissant à l’intérieur de prés clôturés. Ce qui apportait naturellement de l’eau à son moulin : qui d’autre que des infirmes pouvait être obligé de concentrer à ce point leur production alimentaire ?

CHAPITRE 7

L’après-midi fut consacré à explorer le palais. Aucune pièce n’étant éloignée d’une autre de plus d’une lieue, il leur suffisait de deux ou trois sauts pour se rendre dans l’une quelconque d’entre elles, en dépit des dimensions du palais, qui s’étendait sur douze cents kilomètres de part et d’autre de l’équateur et sur près de cinquante kilomètres à l’est et à l’ouest du méridien royal. Les heures passaient et les ombres s’allongeaient graduellement. À travers les baies de la salle de jeu, Pelio voyait déjà les teintes du crépuscule colorer les nuages dans la direction de l’occident.

Il reporta les yeux à l’autre extrémité de la table de jeu. Yonina y était assise et, penchée en avant, concentrait son attention sur les boules d’argent que Pelio venait d’y faire rouler. Elle dut sentir son regard, car elle leva la tête. « Désirez-vous voir encore autre chose après cette partie, Ionina ? »

La femme se redressa brusquement, toute sa passion pour le jeu subitement évanouie. Ses lèvres s’entrouvrirent, mais elle demeura silencieuse plusieurs secondes avec l’air de réfléchir. Sur la terrasse inférieure, d’autres parties bruyantes étaient engagées. Enfin, elle dit : « Oui. Quand Ajao et moi-même avons été… capturés par les soldats, ils se sont emparés de diverses choses que nous possédions. Pourrais-je les voir ? Ces choses sont dépourvues d’utilité, mais cela me ferait plaisir d’y jeter un coup d’œil. »

Vousmentez, pensa Pelio. Il se souvenait de ces débris que les soldats avaient découverts. Leur aspect étrange faisait penser à des bijoux surnaturels. Eût-il été superstitieux qu’il les aurait pris pour des talismans. Il soutint le regard de ses mystérieux yeux bruns — mais il ne me déplaît pas d’entrer dans votre jeu. Peut-être aurait-il ainsi l’occasion d’en apprendre davantage sur le compte de Ionina. Et, à supposer qu’une espèce de magie s’attachât à ces objets, il ne pouvait y avoir aucun danger à les lui faire simplement voir. Le seul ennui, c’est qu’il les avait cachés dans son retrait secret du Donjon. Pelio se pencha par-dessus la balustrade pour regarder les courtisans rassemblés sur la terrasse située en contrebas. La foule était devenue plus dense au cours de la dernière heure. À en juger par l’obscurité qui régnait au dehors et par les vêtements de cérémonie que portaient ces gens, la réception devait être terminée et ses participants s’étaient dispersés : il devenait possible de gagner le Donjon sans avoir à adresser la parole à trop d’individus.

« Je crois que nous pouvons faire ce que vous me demandez, Ionina — à la condition que vous m’expliquiez à quoi servent ces objets que vous aviez avec vous. »

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