Vernor Vinge - Les traquenards de Giri

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Aux yeux des habitants de Giri, les explorateurs venus d’outre-espace n’étaient que des plaisantins.Et sur cette planète qui semblait si primitive, ils n’étaient rien d’autres.
En fait, les péripéties de l’évolution avaient doté les autochtones d’un talent bien particulier, un talent qui rendait inutiles la plupart des inventions associées, sur d’autres planètes, au développement de la vie intelligente. Comme les explorateurs d’outre-espace, le lecteur va de surprise en surprise jusqu’à la chute finale.
Un roman passionnant qui mêle avec intelligence aventure et réflexion, dû à un auteur de talent injustement méconnu en France.

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D’ici à quelques minutes, sa lettre serait enfermée dans le fuselage en bois tendre d’une torpille messagère de 75 cm de long et téléportée d’un seul coup à une distance de six lieues en direction du nord, jusqu’à l’état-major de Ngatheru, établi dans la garnison d’Atsobi. Là, son message serait extrait des débris de la torpille.

En voilà assez avec le général baron. Si ce message ne l’oblige pas à se tenir tranquille, rien n’y parviendra. Un danger bien plus grave menaçait les plans de Pelio : les commérages de ses serviteurs. Il lui restait heureusement la possibilité de changer de domestiques. Ceux qui le servaient à présent provenaient de la résidence royale de Pferadgru, située au-delà du Grand Désert. S’ils savaient que le prince était un Profane, ils ignoraient toutefois le peu d’audience qu’il avait à la Cour. Il pouvait se passer plusieurs nouvennes avant qu’ils ne découvrent les relations qu’il aurait nouées avec une Profane d’origine plébéienne, et bien plus de temps encore avant qu’ils ne se mettent à jaser au-dehors. Mais, avant d’en arriver là, il les renverrait dans les marches du Royaume de l’Été.

Cependant, Pelio avait conscience que, de quelque manière qu’il s’y prît, il courait un risque énorme. La liaison d’un prince et d’une roturière constituait toujours une source d’embarras pour la famille royale. Quand l’intéressée était une Profane, l’affaire tournait au scandale et si, par surcroît, le prince était lui-même un Profane, le scandale laissait une tache indélébile sur l’honneur de la dynastie. Que sa supercherie vînt à être découverte, et il ne deviendrait jamais roi.

Or son père disposait d’un seul moyen pour l’écarter de la succession…

CHAPITRE 6

Un bruit d’éclaboussure se fit entendre du côté du bassin et trois gardes tirèrent Ionina hors de l’eau. Pelio fit la moue : il n’avait même pas décelé l’imminence de son arrivée. Ce peu de Talent ne lui était pourtant pas refusé, d’habitude.

Les quatre arrivants s’étaient mis au garde-à-vous. « Laissez-moi la prisonnière afin que je l’interroge », dit-il aux gardes. L’un d’eux voulut protester, mais Pelio l’interrompit. « Je vous ai dit de nous laisser. Il s’agit d’une affaire d’État. De toute façon, mon ours est là. »

Les gardes se retirèrent et Pelio resta seul en face de la femme. Celle-ci portait la même combinaison noire que la veille, à la différence près qu’elle était actuellement luisante d’humidité. L’eau dégouttait lentement le long de sa tenue et formait une flaque autour de ses bottes. Que devait-il dire ? Le silence se prolongea, à peine meublé par le fredonnement des oiseaux planeurs posés sur les arbres qui environnaient ses appartements. Il savait commander à ses serviteurs, flatter son père, et même manipuler des nobliaux comme Ngatheru — mais comment parle-t-on à quelqu’un dont on veut se faire un ami ?

Enfin, il dit : « Asseyez-vous donc. Avez-vous été bien traitée ?

— Oui. » Le ton de sa voix, pour calme et respectueux qu’il fût, n’exprimait aucune reconnaissance de leur différence de rang.

« Franchement ?

— Eh bien, nous préférerions vivre dans une maison équipée de portes. Vous savez, nous ne pouvons pas, nous ne pouvons pas… quel mot employez-vous ?

Reng ?

Oui. Nous n’en sommes pas capables. Pour nous, une pièce sans porte ressemble à une cage. Mais après tout, Ajao et moi-même sommes vos prisonniers, n’est-ce pas ? »

Pelio soutint le regard de ses yeux bruns. Était-elle une prisonnière ? Il avait inventé des explications à l’usage de la Cour et de Ngatheru, mais n’avait jamais réfléchi à ce qu’il lui dirait. « Vous êtes mes hôtes, vous et Adgao », dit-il, s’efforçant d’imiter sa prononciation. « Pour le moment, vous ne devez pas quitter le palais, mais j’espère qu’un jour » — vous aurez envie de rester — « vous serez libre de partir. En tout cas, il ne vous sera fait aucun mal. Les brutalités que vous avez pu subir ne résultaient que du caractère clandestin de votre entrée dans notre royaume.

— Mais nous n’avions aucune mauvaise intention. En fait, nous ignorons tout de ce qui est bien ou mal chez vous.

— Honnêtement, Ionina, je vous crois. » Il chercha fugitivement à reconnaître l’accent de la femme. Il connaissait à peu près toutes les contrées existant de ce côté du Grand Océan, mais n’avait jamais rencontré personne qui eût une prononciation aussi correcte — encore que septentrionale — et dont la syntaxe fût en même temps aussi pauvre. « Mais nous sommes curieux de connaître des voyageurs venus de si loin qu’ils ignorent tout de nos coutumes. Et, du fait des circonstances quasi surnaturelles de votre capture, notre curiosité n’en est que plus vive. C’est pourquoi je tiens — en ma qualité de prince impérial de l’Été, s’entend — à en savoir plus long à votre sujet… N’est-ce pas normal ? »

— Si.

— Vous acceptez donc de répondre à quelques questions ? »

Un temps. « Je ferai de mon mieux.

— Bien. » Pelio se convainquit subitement que son initiative n’avait rien de blâmable. Il était effectivement important d’en savoir davantage sur Ionina et Adgao. La femme eût-elle été aussi laide que l’homme, cette importance n’en eût pas été diminuée. Il avait examiné les étranges appareils dont les hommes de Ngatheru s’étaient emparés et avait entendu parler du monstre volant. Ces deux êtres disposaient d’une puissance susceptible de réduire considérablement le pouvoir de la Guilde. Durant un instant, sa conscience le tourmenta douloureusement : Adgao et Ionina pouvaient fort bien représenter une menace pour l’Empire de l’Été. Mais Pelio s’efforça de ne pas y penser. Après tout, il avait bien le droit de les interroger. « D’abord, Ionina, nous désirons savoir d’où vous venez exactement. »

Cette fois, la femme tarda encore davantage à répondre. Elle restait assise avec raideur sur le banc sculpté et l’eau s’égouttait lentement de sa combinaison noire, détrempant le capitonnage. Elle suivait des yeux Samadhom, qui reniflait avec curiosité autour du banc. Pelio éprouva un pincement de jalousie : l’animal témoignait rarement de l’intérêt aux autres êtres. Samadhom avait dû sentir les étranges similitudes existant entre cette femme et son maître. L’ours posa finalement sa grosse tête sur ses genoux et la regarda à travers sa fourrure. Mip ?

La femme caressa la tête de l’animal, puis tourna son regard vers Pelio. « De là-haut. » Elle leva son bras mince et désigna vaguement derrière la fenêtre le ciel méridien d’un bleu profond.

Pelio sentit une bouffée de colère l’envahir. D’un satellite ? C’était impossible. Non que les deux lunes de la planète fussent hors de portée : la Guilde était capable de téléporter des objets à cette distance. Mais ces lunes se déplaçaient à des vitesses fabuleuses. Bondir jusqu’à l’une d’elles eût été aussi fatal que de chercher à se téléporter jusqu’aux antipodes. Il voulait en avoir le cœur net.

« D’une lune ?

— Non. De beaucoup plus loin. »

Plus loin ? Du soleil ? Des planètes ? La Guilde elle-même n’était pas en mesure de se projeter aussi loin. « D’où exactement ? » demanda-t-il.

Elle se redressa légèrement. « Je… ne peux pas le dire.

— Vous ne le pouvez pas ou vous ne le voulez pas, Ionina ? » Il oubliait presque sa beauté devant le profond mystère qui l’enveloppait. Il se dressa à demi et se pencha vers elle par dessus son bureau. « Je tiens à le savoir, Ionina. D’où venez-vous ? »

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