Stephen King - Dôme. Tome 1

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Dôme. Tome 1: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort. A la fin de l’automne, la petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible. Personne ne comprend ce qu’est ce dôme transparent, d’où il vient et quand — ou si — il partira. L’armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l’intérieur de Chester Mill se raréfient. Big Jim Rennie, un politicien pourri jusqu’à l’os, voit tout de suite le bénéfice qu’il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe. Un nouvel ordre social régi par la terreur s’installe et la résistance s’organise autour de Dale Barbara, vétéran de l’Irak et chef cuistot fraîchement débarqué en ville…

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La portière du Hummer s’ouvrit puis claqua. Big Jim Rennie marcha vers Junior, son porte-documents claquant contre sa cuisse. Il ne paraissait ni soupçonneux, ni sur ses gardes, ni en colère. Il s’assit sans un mot sur les marches à côté de son fils. Puis, avec un geste qui prit complètement Junior par surprise, il posa la main sur la nuque du jeune homme et la serra doucement.

« Tu es au courant ? demanda-t-il.

— En partie, oui, répondit Junior. Mais je n’y comprends rien.

— Personne ne comprend. Je crois que des jours difficiles nous attendent jusqu’à ce que tout rentre dans l’ordre. C’est pourquoi j’ai quelque chose à te demander.

— C’est quoi ? »

La main de Junior se referma sur la crosse de son pistolet.

« Jouerez-vous votre rôle ? Toi et tes amis ? Frankie, Carter et le fils Searle ? »

Junior attendit en silence. Qu’est-ce que c’était que ces conneries ?

« Pete Randolph est le chef de la police, à présent. Il va avoir besoin d’hommes pour compléter ses effectifs. Des types bien. Veux-tu servir comme adjoint jusqu’à ce qu’on en ait terminé avec ce fichu sac d’embrouilles ? »

Junior se sentit pris d’un besoin presque irrépressible de hurler de rire. Ou de triomphe. Ou des deux. La main de Big Jim était encore posée sur sa nuque. Sans serrer. Sans le pincer. Presque… caressante.

Junior lâcha la crosse de son arme, dans sa poche. Il se rendit compte que ça marchait comme sur des roulettes pour lui. Comme sur des super-roulettes.

Aujourd’hui, il avait tué deux filles qu’il connaissait depuis l’enfance.

Demain, il serait policier de la ville.

« Bien sûr, p’pa. Si tu as besoin de nous, nous serons . »

Et, pour la première fois depuis peut-être quatre ans (sinon davantage), il embrassa son père sur la joue.

Prières

1

Barbie et Julia Shumway ne parlèrent pas beaucoup ; il n’y avait pas grand-chose à dire. Leur voiture, pour autant que Barbie pût en juger, était la seule sur la route ; cependant, lorsqu’ils eurent quitté l’agglomération, il vit que toutes les fenêtres des fermes étaient éclairées. Dans la campagne, où il fallait s’occuper tous les jours des animaux et où les gens n’accordaient qu’une confiance limitée à la compagnie d’électricité Western Maine Power, presque tout le monde avait un générateur. Lorsqu’ils passèrent non loin de l’antenne de WCIK, les deux lumières rouges, à son sommet, clignotaient comme toujours. La croix électrique au-dessus du petit studio de la station était aussi allumée, telle une balise éclatante dans la nuit. Au-dessus, les étoiles constellaient le ciel avec leur extravagante profusion ordinaire, cataracte d’énergie n’ayant nul besoin d’un générateur pour fonctionner.

« Il m’arrivait de venir pêcher par ici, dit Barbie. L’endroit est tranquille.

— Ça mordait ?

— Oui, beaucoup, mais parfois l’air empestait les sous-vêtements sales des dieux. Les fertilisants, ou un truc comme ça. Je n’ai jamais osé manger ce que je pêchais.

— C’était pas les fertilisants — connerie. C’était l’odeur de sainteté.

— Pardon ? »

Elle lui montra la silhouette sombre d’un clocher qui cachait les étoiles. « L’église du Christ-Rédempteur, dit-elle. Ils possèdent la station WCIK, un peu en arrière de la route. Connue aussi sous le nom de Radio-Jésus. Ça ne vous dit rien ? »

Il haussa les épaules. « Si, j’ai vu le clocher. Et je connais la station. Le contraire serait difficile quand on habite ici et qu’on a la radio. Des fondamentalistes ?

— À côté d’eux, les baptistes radicaux sont des petits rigolos. Je vais moi-même à la Congo. Peux pas supporter Lester Coggins et son baratin — ha-ha, vous irez tous en enfer et pas nous . Caresses dans le sens du poil pour des poils différents. Mais je me suis tout de même souvent demandé comment ils ont pu se payer une radio qui émet à cinquante mille watts.

— Dons des fidèles ? »

Elle eut un petit reniflement. « Je devrais peut-être poser la question à Jim Rennie. Il y est diacre. »

Julia roulait dans une pimpante Prius Hybrid, un choix de véhicule qui étonnait de la part d’une républicaine affirmée, propriétaire d’un journal (mais, supposa Barbie, la Prius convenait peut-être assez bien à une paroissienne de la première église congrégationaliste, dite la Congo). La voiture roulait en silence, radio branchée. Le seul problème était que WCIK émettait un signal si puissant, de ce côté-ci de la ville, qu’il effaçait toutes les autres stations de la bande FM. Et ce soir, la station diffusait il ne savait quelle sainte connerie jouée à l’accordéon qui lui donnait mal à la tête. On aurait dit des polkas massacrées par un orchestre se mourant de la peste bubonique.

« Essayez la bande AM, voulez-vous ? » demanda-t-elle.

Ce qu’il fit, mais il tomba sur les habituels baratineurs nocturnes avant de trouver une station de sport, près de la fin de la bande passante. On y racontait qu’avant le match entre les Red Sox et les Mariners, à Fenway Park, tout le monde avait observé une minute de silence à la mémoire des victimes de ce que le présentateur appela « l’événement du Maine occidental ».

« L’événement, reprit Julia. Typique du vocabulaire des commentateurs sportifs. Autant arrêter ça. »

À un ou deux kilomètres de l’église, ils commencèrent à voir les premières lueurs entre les arbres. Et en débouchant d’un virage, ils furent inondés de lumière par des projecteurs presque aussi imposants que ceux de la défense antiaérienne. Deux pointaient dans leur direction ; deux autres étaient braqués à la verticale. Le moindre nid-de-poule de la route ressortait de manière démesurée. Les troncs des bouleaux faisaient penser à des spectres efflanqués. Barbie avait l’impression de se retrouver dans un film noir des années 1940.

« Stop, stop, stop ! dit-il. Il vaut mieux ne pas s’approcher davantage. On dirait qu’il n’y a rien en face de nous, mais croyez-moi sur parole, il y a quelque chose. Ça bousillerait toute l’électronique de votre petite voiture, pour commencer. »

Elle s’arrêta et ils descendirent. Ils restèrent un moment devant la Prius, plissant les yeux tant la lumière était puissante. Julia leva une main en visière.

Au-delà des lumières, garés nez à nez, on devinait deux camions militaires bâchés. On avait disposé en travers de la chaussée, pour faire bonne mesure, des chevaux de frise calés par des sacs de sable. Des moteurs tournaient sur un mode régulier dans la pénombre — pas un générateur, mais plusieurs. Barbie vit des câbles électriques serpenter depuis les projecteurs jusque dans les bois, où d’autres lumières brillaient entre les arbres.

« Ils vont éclairer tout le périmètre », dit-il en faisant tourner un doigt en l’air, tel un arbitre de baseball signalant un point marqué. Il va y avoir des lumières tout autour du territoire de Chester’s Mill, braquées sur nous et braquées vers le ciel.

— Vers le ciel ? Pourquoi ?

— Pour le trafic aérien, si jamais un appareil s’aventurait jusqu’ici. Je crois que c’est surtout pour cette nuit qu’ils sont inquiets. Dès demain, tout l’espace aérien au-dessus de Chester’s Mill sera aussi hermétique que les sacs d’argent d’Oncle Picsou. »

Dans la pénombre qui régnait derrière les projecteurs, mais visibles grâce à leur réfraction, se tenaient une demi-douzaine de soldats l’arme au pied, en position de repos, leur tournant le dos. Ils avaient dû entendre arriver la voiture, aussi silencieuse qu’elle fût, mais pas un seul ne se retourna.

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