Stephen King - Dôme. Tome 2

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Dôme. Tome 2: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort.

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Sans compter que… où pourrais-je aller ?

Et même s’il parvenait à s’évader et à disparaître, il risquait de laisser ses amis face à un monde de souffrances. Après avoir été « interrogés » par des flics comme Melvin ou Junior, ils pourraient finir par voir dans le Dôme le dernier de leurs problèmes. Big Jim était à présent en selle, et quand des types comme lui chevauchaient, ils avaient tendance à jouer brutalement des éperons. Parfois jusqu’à ce que le cheval s’effondre sous eux.

Barbie tomba dans un sommeil léger et agité. Il rêva de la blonde dans le pick-up Ford. Il rêva qu’elle s’arrêtait pour le prendre à bord et qu’ils quittaient Chester’s Mill juste à temps. Elle commençait à déboutonner sa blouse et à exhiber les bonnets d’un soutien-gorge couleur lavande lorsqu’une voix lança : « Hé, bâton merdeux, debout là-d’dans. »

22

Jackie Wettington passa la nuit dans la maison des Everett. La chambre d’amis était confortable et les fillettes se tenaient tranquilles, cependant elle n’arrivait pas à dormir. À quatre heures, ce matin-là, elle avait décidé de ce qu’il fallait faire. Elle en comprenait les risques ; elle comprenait aussi qu’il ne lui était pas tolérable de laisser Barbie dans une cellule au sous-sol du poste de police. Si elle avait été en mesure de prendre l’initiative et de former un groupe de « résistants » — ou simplement de lancer une enquête vraiment sérieuse sur les meurtres —, elle s’y serait déjà mise. Toutefois, elle se connaissait trop bien pour seulement s’y attarder. Elle avait été à la hauteur de ses responsabilités à Guam et en Allemagne — ce qui s’était résumé à virer des soldats ivres des bars, à poursuivre ceux qui manqueraient à l’appel et à faire le ménage après les accidents de voiture sur la base — mais ce qui se passait en ce moment à Chester’s Mill dépassait largement les capacités d’un sergent-chef. Ou de la seule femme flic à plein temps travaillant avec une bande de péquenots qui l’appelaient Officier Deux-Obus dans son dos. Et qui croyaient, en plus, qu’elle ne le savait pas. Mais en ce moment le sexisme ado-ras-des-pâquerettes était le moindre de ses soucis. Il fallait mettre un terme à cette affaire, et Dale Barbara était l’homme qu’avait choisi le président des États-Unis pour cela. Mais même le bon plaisir du commandant en chef n’était pas le plus important. La règle numéro un était qu’on n’abandonnait jamais personne. Une règle sacrée, un réflexe.

Première chose : que Barbie sache qu’il n’était pas seul. Cela lui permettrait de dresser des plans.

Lorsque Linda descendit dans la cuisine en chemise de nuit, à cinq heures, les premières lueurs du jour filtraient à travers les fenêtres, révélant des arbres et des buissons d’une immobilité absolue. Il n’y avait pas le moindre souffle d’air.

« J’ai besoin d’un Tupperware, lui dit Jackie. Un bol. Petit et opaque. As-tu quelque chose comme ça ?

— Bien sûr, mais pourquoi ?

— Parce que nous allons apporter son petit déjeuner à Dale Barbara. Des céréales. Et nous allons mettre un mot au fond.

— Mais qu’est-ce que tu racontes, Jackie ? Je ne peux pas faire ça. J’ai des gosses.

— Je sais. Mais je ne peux pas le faire seule, car ils ne me laisseront pas descendre si personne ne m’accompagne. Si j’étais un homme, peut-être, mais pas avec cet équipement. » Elle montra ses seins. « J’ai besoin de toi.

— Quel genre de mot ?

— Je vais le faire évader demain soir », répondit Jackie d’un ton plus calme qu’elle ne l’était elle-même. Pendant la grande réunion publique du conseil municipal. Je n’aurai pas besoin de toi pour ça…

— Non, pas la peine de compter sur moi ! s’exclama Linda en agrippant le col de sa chemise de nuit.

— Ne parle pas si fort. C’est à Romeo Burpee que je pense — en supposant que j’arrive à le convaincre que Barbie n’a pas tué Brenda. On portera des passe-montagne ou des trucs dans ce genre pour ne pas être identifiés. Personne ne sera surpris ; tout le monde est convaincu ici qu’il a une armée de complices.

— Tu es folle !

— Non. Il n’y aura qu’une équipe réduite au poste pendant la réunion. Trois, quatre gars maximum. Peut-être seulement deux. J’en suis certaine.

— Pas moi !

— Mais la soirée de demain est encore loin. Il faut que Barbie les fasse lanterner au moins jusque-là. Et maintenant, donne-moi ce bol.

— Je peux pas faire ça, Jackie, répéta Linda.

— Si, tu peux. » C’était Rusty, debout dans l’encadrement de la porte et paraissant relativement énorme dans son short de gym et son T-shirt des Patriots de Nouvelle-Angleterre. « Il est temps de prendre des risques, gosses ou pas. Nous sommes livrés à nous-mêmes, et cette histoire a déjà trop duré. »

Linda le regarda un moment, se mordillant la lèvre. Puis elle se pencha vers le placard du bas. « Les Tupperware sont là. »

23

Quand elles arrivèrent au poste, il n’y avait personne à la réception — Freddy Denton était rentré chez lui pour dormir — mais une demi-douzaine de policiers étaient assis ici et là, buvant du café et bavardant, excités comme ils ne l’avaient jamais été à une heure qu’ils abordaient d’habitude dans un état semi-comateux. Parmi eux, Jackie identifia deux échantillons de la ribambelle Killian, plus une fille motard habituée du Dipper’s du nom de Lauren Conree et Carter Thibodeau. Elle ignorait le nom des autres, mais elle en reconnut deux comme étant de petits voyous de terminale qui avaient déjà eu maille à partir avec la police pour des infractions mineures — possession de drogue, conduite sans permis. Les nouveaux « officiers » — les nouveaux-nouveaux — ne portaient pas d’uniforme, seulement une bande de tissu bleu nouée autour du biceps.

Tous, sauf un, étaient armés.

« Qu’est-ce que vous faites toutes les deux de si bonne heure ? demanda Thibodeau en se dirigeant vers elles. Moi j’ai une bonne raison — j’ai plus d’analgésiques. »

Les autres ricanèrent.

« On apporte son petit déjeuner à Dale Barbara », répondit Jackie.

Elle avait peur de regarder Linda, peur de l’expression qu’elle pourrait lire sur le visage de sa collègue.

Thibodeau jeta un coup d’œil dans le bol. « Quoi, pas de lait ?

— Il n’a pas besoin de lait, répliqua Jackie, crachant dans le bol de céréales. Je me charge de les mouiller. »

Des acclamations montèrent du groupe. Plusieurs applaudirent.

Jackie et Linda étaient arrivées en haut des marches lorsque Thibodeau leur dit : « Donnez-moi ça. »

Un instant, Jackie resta pétrifiée. Elle se vit lançant le bol à sa figure et prenant la tangente. Ce qui l’arrêta fut un constat très simple : elles n’avaient nulle part où se cacher. En admettant qu’elles réussissent à quitter le poste de police, elles se feraient cravater avant même d’avoir atteint le monument aux morts.

Linda prit le Tupperware des mains de Jackie et le lui tendit. Thibodeau le contempla puis, au lieu de chercher à voir s’il n’y avait pas autre chose que des céréales, il cracha lui-même dedans.

« Ma contribution, dit-il.

— Attendez une minute, attendez une minute, intervint alors Lauren Conree. Rouquine, mince, avec un corps de mannequin, elle avait des joues ravagées par l’acné. Elle parlait d’une voix légèrement voilée, vu qu’elle avait l’index enfoncé dans la narine jusqu’à la deuxième articulation. « Moi aussi, j’ai un truc pour lui. » Son doigt émergea, surmonté d’une grosse crotte de nez. Conree la déposa sur le dessus des céréales, provoquant de nouveaux applaudissements et des cris : Laurie chercheuse d’or vert !

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