Stephen King - Dôme. Tome 2
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- Название:Dôme. Tome 2
- Автор:
- Издательство:Editions Albin Michel
- Жанр:
- Год:2011
- Город:Paris
- ISBN:978-2-226-22437-8
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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« Je suis Phil Bushey, déclara l’apparition. Je suis venu chercher le corps de ma femme. Je vais l’enterrer. Montrez-moi où il est. »
Ginny ne discuta pas. Elle lui aurait donné tous les cadavres, rien que pour être débarrassée de lui. Ils passèrent devant Gina Buffalino qui, debout à côté d’une civière, regardait le Chef, pâle d’appréhension. Quand il se tourna vers elle, elle se recroquevilla sur place.
« T’as ton costume de Halloween, petite ? lui demanda le Chef.
— Oui…
— Et ce sera quoi ?
— Glinda, chevrota l’adolescente. Mais je n’irai pas à la soirée, j’en ai peur. C’est à Motton.
— Moi, j’irai en Jésus », dit le Chef. Il suivit Ginny, fantôme malpropre en baskets pourrissantes. Puis il se retourna. Son regard était vide. « Et j’suis furax, j’te dis pas. »
20
Chef Bushey sortit de l’hôpital dix minutes plus tard, tenant dans ses bras le corps de Sammy enroulé dans un linceul. Un pied nu, le vernis rose écaillé des ongles de ses orteils, oscillait au rythme de ses pas. Ginny lui tint la porte. Elle ne chercha pas à voir qui était au volant de la voiture dont le moteur tournait au ralenti, et Andy lui en fut vaguement reconnaissant. Il attendit que l’infirmière eût disparu à l’intérieur, descendit et ouvrit l’une des portières arrière pour le Chef, lequel manipulait son fardeau avec facilité, pour quelqu’un qui n’avait plus que la peau sur les os. La méth donne peut-être des forces, aussi , pensa Andy. Dans ce cas, les siennes n’étaient pas brillantes. La dépression revenait, insidieuse. L’accablement de même.
« Très bien, dit le Chef. Roule. Mais rends-moi d’abord ça. »
Il avait confié la télécommande du garage à Andy, qui la lui rendit. « On va au salon funéraire ? »
Chef Bushey le regarda comme s’il était fou. « On retourne à la station de radio. C’est là que va venir le Christ en premier, quand Il reviendra.
— Pour Halloween.
— Tout juste. Ou peut-être avant. En attendant, veux-tu m’aider à enterrer cette enfant de Dieu ?
— Bien sûr, dit Andy, avant d’ajouter, timidement : On pourrait peut-être fumer un peu avant, non ? »
Le Chef éclata de rire et tapa Andy sur l’épaule. « Ça te plaît, pas vrai ? Je savais que t’aimerais ça.
— Un médicament contre la mélancolie.
— Tout juste, mon frère. Tout juste. »
21
Barbie, allongé sur sa couchette, attendait l’aube et ce qui allait venir après. Il s’était entraîné, en Irak, à ne pas s’inquiéter de ce qui allait venir après et, même si c’était un savoir-faire imparfait, dans le meilleur des cas, il en avait la maîtrise — dans une certaine mesure. En fin de compte, il n’y avait que deux règles pour vivre avec la peur (il avait fini par admettre que dominer sa peur était un mythe), et il se les répétait pendant qu’il attendait.
Je dois accepter les choses sur lesquelles je n’ai aucun contrôle.
Je dois transformer l’adversité en avantage pour moi.
La seconde règle signifiait qu’il fallait prendre le plus grand soin de ses ressources et faire des projets en les ayant toujours à l’esprit.
Or il disposait d’une ressource, enfouie dans son matelas : son couteau suisse. C’était un petit modèle, avec seulement deux lames, mais même la plus petite suffisait à trancher la gorge d’un homme. C’était une chance extraordinaire de l’avoir, et il en était conscient.
Quelles qu’aient été les règles de détention instituées par Howard Perkins, le respect de celles-ci avait disparu avec sa mort et l’ascension de Peter Randolph. Les chocs subis par la ville depuis les quatre derniers jours auraient déstabilisé n’importe quel département de police, supposait Barbie, mais il y avait bien plus. En résumé, Randolph était à la fois stupide et négligent et, dans toutes les bureaucraties, les subordonnés ont tendance à prendre exemple sur l’homme qui trône au sommet de la hiérarchie.
On lui avait pris ses empreintes et on l’avait photographié, mais il s’était passé cinq heures pleines avant que Henry Morrison, l’air fatigué et écœuré, ne descende au sous-sol. Il s’était arrêté à deux mètres de la cellule de Barbie. Largement hors de portée.
« Oublié quelque chose, peut-être ? demanda Barbie.
— Vide tes poches et pousse tout ce qu’il y a dedans dans le corridor, répondit Henry. Ensuite, enlève ton pantalon et passe-le à travers les barreaux.
— Si j’obéis, est-ce que je pourrai avoir autre chose à boire que l’eau des toilettes ?
— Qu’est-ce que tu racontes ? Junior t’a apporté de l’eau. Je l’ai vu.
— Il l’avait salée.
— Exact. Absolument. » Henry avait cependant paru hésiter. Il y avait peut-être en lui un reste d’humanité. « Fais ce que je te dis, Barbie. Barbara, je veux dire. »
Barbie avait vidé ses poches : portefeuille, clefs, pièces, quelques billets, la médaille de saint Christophe qui lui servait de porte-bonheur. À ce moment-là, le couteau suisse était depuis longtemps planqué sous le matelas. « Tu pourras encore m’appeler Barbie lorsque vous me passerez la corde au cou, si tu veux. C’est ça qu’a prévu Rennie ? La pendaison ? Ou bien le peloton d’exécution ?
— Ferme-la et passe-moi ton pantalon. Ton T-shirt aussi. »
Il se la jouait gros dur, mais Barbie le trouvait plus hésitant que jamais. C’était bien. Un début.
Deux des nouveaux flics ados étaient descendus avec lui. L’un d’eux tenait une bombe lacrymo ; l’autre un Taser. « Un coup de main, officier Morrison ?
— Non, mais vous n’avez qu’à attendre au pied de l’escalier et ouvrir l’œil jusqu’à ce que j’aie fini, avait répondu Henry.
— Je n’ai tué personne, déclara Barbie, parlant d’un ton calme dans lequel il avait mis toute la sincérité possible. Et quelque chose me dit que tu le sais.
— Ce que je sais, c’est que tu ferais mieux de la fermer, à moins que tu veuilles un coup de Taser. »
Le flic avait fouillé les vêtements mais pas demandé à Barbie d’enlever ses sous-vêtements ni d’écarter les jambes, penché en avant. Procédure tardive et sommaire, mais Barbie lui accorda quelques points pour le seul fait d’y avoir pensé — il avait été le seul.
Sa fouille terminée, Henry avait renvoyé d’un coup de pied le jean, poches retournées et ceinture confisquée, à travers les barreaux.
« Je peux avoir mon saint Christophe ?
— Non.
— Réfléchis un peu, Henry ? Qu’est-ce que tu veux que…
— La ferme. »
Morrison était passé entre les deux flics ados, tête basse, tenant les objets personnels de Barbie à la main. Les ados lui avaient emboîté le pas, l’un d’eux prenant le temps de sourire à Barbie tout en passant un doigt à hauteur de sa gorge.
Depuis lors il s’était retrouvé seul, n’ayant rien à faire, sinon rester étendu sur sa couchette et regarder la petite imposte (en verre cathédrale armé) en attendant que pointe l’aube et en se demandant s’ils avaient vraiment l’intention de le faire passer par la baignoire, ou si Searles n’avait fait que lui monter le bourrichon. Si jamais ils essayaient et se montraient aussi incompétents que pour l’arrestation, ils avaient toutes les chances de le noyer.
Il se demanda aussi si quelqu’un n’allait pas venir avant le lever du jour. Quelqu’un avec une clef. Quelqu’un qui se tiendrait un peu trop près des barreaux. Avec le couteau, il n’était pas complètement exclu qu’il puisse s’évader ; mais une fois le jour levé, ça le deviendrait. Il aurait peut-être dû essayer sur Junior, lorsque celui-ci lui avait passé le verre d’eau salée entre les barreaux… Sauf que l’envie de se servir de son arme démangeait Junior. Ç’aurait été prendre un très grand risque, et Barbie n’était pas désespéré à ce point. Du moins, pas encore.
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