Isaac Asimov - Seconde Fondation

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25 millions de planètes habitées… Et dans ce gigantesque amas galactique,une planète élue, qui pourrait sauver la civilisation :la Seconde Fondation. Mais où se trouve-t-elle ? D’éminents savants l’ont en vain cherchée… Une enfant de quatorze ans saura-t-elle la découvrir ?
Voici le dernier volet d’une trilogie qui est devenuun « classique » de la Science-Fiction.

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— Et c’est tout ce que vous avez à dire ?

— Reste un autre facteur dont la possibilité est relativement faible…

— Très bien, et quel est-il ?

— A l’époque où les énergies de la Première Fondation étaient uniquement concentrées sur l’Empire, où ses seuls ennemis n’étaient que d’énormes carcasses vermoulues qui avaient survécu aux bouleversements chaotiques du passé, l’intérêt de ses membres était uniquement accaparé par les sciences physiques. Mais avec l’influence nouvelle et sans cesse grandissante que nous exerçons sur leur environnement, il est possible qu’ils soient amenés à réviser radicalement leurs perspectives. Ils pourraient bien, à leur tour, tenter de devenir des psychologues.

— Cette révision, dit le Premier Orateur froidement, est déjà intervenue. »

L’étudiant comprima fortement les lèvres.

« Alors, tout est perdu. Nous sommes en présence d’une incompatibilité fondamentale avec le Plan. Aurais-je pu m’apercevoir de cette évolution, Orateur, si j’avais vécu à… l’extérieur ?

— Vous vous sentez humilié, mon garçon, dit le Premier Orateur d’un ton grave. Vous aviez l’impression d’avoir si bien compris tant de choses ! Et soudain vous vous apercevez que les arbres vous cachaient la forêt. Vous vous preniez pour l’un des seigneurs de la Galaxie et voilà que vous foulez l’extrême bord du précipice. Bien entendu, vous rejetez le blâme sur cette tour d’ivoire dans laquelle vous avez vécu ; l’atmosphère claustrale qui a présidé à votre éducation ; les thèses dont vous avez été nourri.

« J’ai ressenti autrefois la même déception. C’est normal. Il était nécessaire que, pendant votre période de formation, vous n’eussiez aucun contact direct avec la Galaxie ; que vous demeuriez ici, où l’on vous distille la quintessence du savoir, où l’on aiguise avec soin votre esprit. Nous aurions pu vous avertir plus tôt de ce… semi-échec du Plan, et vous épargner le choc qui vous ébranle en ce moment, mais vous n’en auriez pas saisi la pleine signification, comme vous êtes maintenant en état de le faire. Alors, vous n’envisagez vraiment aucune solution au problème ? »

L’étudiant secoua la tête, et dit avec du désespoir dans la voix : « Aucune !

— Eh bien, ce n’est pas surprenant. Ecoutez-moi, jeune homme. Depuis plus d’une décennie, nous avons décidé d’une ligne d’action et nous l’avons suivie. Elle offre un caractère inhabituel, mais ce sont les circonstances qui nous l’ont imposée, et nous l’avons appliquée à notre corps défendant. Elle met enjeu de faibles probabilités, des hypothèses hasardeuses ; nous avons même dû, à l’occasion, faire intervenir des réactions individuelles, parce que nous ne pouvions faire autrement, et vous savez pourtant que les psychostatistiques, par essence, n’ont aucun sens lorsqu’on les applique sur des échelles inférieures aux grandeurs planétaires.

— Nous serions donc sur la voie du succès ?

— Nous ne disposons, pour le moment, d’aucun moyen pour le savoir. Jusqu’à présent, nous avons pu assurer la stabilité de la situation – mais, pour la première fois dans l’histoire du Plan, il risque d’être détruit par les actions imprévisibles d’un seul individu. Nous avons convenablement ajusté la mentalité d’un certain nombre de personnes étrangères à notre milieu ; nous possédons nos agents. Mais ils suivent une voie toute tracée. Ils n’oseraient pas improviser. Cela doit vous paraître évident. Je ne vous cacherai pas le pire : si nous sommes découverts, ici sur ce monde, ce ne sera pas seulement le Plan qui sera détruit, mais nous-mêmes, nos personnes physiques. Ainsi, vous le voyez, notre solution n’est pas des meilleures.

— Mais le peu que vous avez bien voulu m’exposer ne ressemble pas du tout à une solution, mais plutôt à une conjecture désespérée.

— Non, disons plutôt une conjecture intelligente.

— A quel moment se produira la crise, Orateur ? Quand saurons-nous si nous avons réussi ou non ?

— Avant la fin de l’année, sans doute. »

L’étudiant considéra la réponse, puis hocha la tête. Il serra la main de l’Orateur. « Eh bien, j’aime encore mieux le savoir. »

Il tourna les talons et s’en fut.

A travers la fenêtre qui reprenait sa transparence, le Premier Orateur regardait en silence, au-delà des structures géantes, le ciel calme et criblé d’étoiles.

Une année serait vite passée. Et lorsqu’elle parviendrait à sa fin, l’un d’entre eux serait-il encore vivant ? Subsisterait-il pierre sur pierre de l’héritage que leur avait légué Seldon ?

V

Il se passa un peu plus d’un mois avant qu’on pût dire que l’été avait vraiment commencé. Commencé, toutefois, dans la mesure où Homir Munn avait rédigé son rapport financier définitif sur l’année fiscale, constaté de visu que le bibliothécaire subrogé fourni par les soins du gouvernement était suffisamment averti des subtilités de la fonction – l’année passée, le remplaçant s’était montré nettement inférieur à sa tâche – et pris les dispositions nécessaires pour que son petit astronef, l’ Unimara – ainsi nommé en souvenir d’un mystérieux et tendre épisode, vieux de vingt ans – fût débarrassé de ses toiles d’araignées hivernales.

Il quitta Terminus dans une humeur massacrante. Nul n’était venu le saluer à son départ du spatioport. Ce qui ne pouvait justifier son ressentiment, puisqu’il en avait toujours été ainsi dans le passé. Il savait pertinemment qu’il importait avant tout que ce départ ne différât en rien des précédents, et pourtant il ne pouvait se défendre d’une vague acrimonie. Lui, Homir Munn, il risquait sa peau dans une sombre aventure digne d’un roman à quatre sous, et néanmoins il partait seul.

C’est du moins ce qu’il pensait.

Et c’est justement parce qu’il se trompait que le lendemain fut une journée de confusion et de chaos, à la fois à bord de l’ Unimara et dans la maison de banlieue du docteur Darell.

Chronologiquement, ce fut le foyer du docteur Darell qui subit le premier assaut, par le truchement de Poli, la servante, dont le mois de vacances faisait désormais partie du passé. Elle dégringola littéralement l’escalier dans un état d’agitation indescriptible.

Elle trouva le bon docteur sur sa route, tenta vainement de traduire en mots son émotion, et finit par lui fourrer entre les mains un objet cubique et une feuille de papier.

Il les prit à regret.

« Que se passe-t-il, Poli ?

— Elle est partie, docteur.

— Qui est partie ?

— Arcadia !

— Partie ? Que voulez-vous dire ? Où cela ? De quoi parlez-vous ? »

Poli tapa du pied. « Je ne sais pas, moi ! Elle est partie, et elle a emporté une valise et quelques vêtements en laissant ce mot. Qu’attendez-vous pour le lire au lieu de me regarder avec des yeux blancs ? Oh ! ces hommes ! »

Le docteur Darell haussa les épaules et ouvrit l’enveloppe. La lettre n’était pas longue et, à part la signature anguleuse « Arkady », elle était tracée de l’écriture cursive et ornementée particulière au transcripteur d’Arcadia.

Cher père,

Cela m’aurait vraiment fendu le cœur de te faire mes adieux en personne. Je me serais peut-être laissée aller à pleurnicher comme une petite fille et je t’aurais fait honte. Je préfère donc t’écrire pour te dire à quel point tu vas me manquer, et pourtant je vais sûrement passer des vacances merveilleuses en compagnie de l’oncle Homir. Je prendrai bien soin de ma précieuse personne, et je serai de retour à la maison avant peu. En attendant, je te laisse quelque chose qui te revient.

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