Isaac Asimov - Seconde Fondation

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25 millions de planètes habitées… Et dans ce gigantesque amas galactique,une planète élue, qui pourrait sauver la civilisation :la Seconde Fondation. Mais où se trouve-t-elle ? D’éminents savants l’ont en vain cherchée… Une enfant de quatorze ans saura-t-elle la découvrir ?
Voici le dernier volet d’une trilogie qui est devenuun « classique » de la Science-Fiction.

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Et à bord d’un appareil de sport monoplace tel que l’ Unimara , l’espace logeable se composait essentiellement d’une pièce unique, si bien qu’il n’était même pas pensable d’envisager la possibilité de se faufiler hors de sa retraite, en profitant d’une absence de Munn.

Elle guettait avec une impatience avide les bruits avertisseurs de sommeil. Ronflait-il ou ne ronflait-il pas en dormant ? Du moins connaissait-elle la position de la couchette et savait-elle reconnaître à l’oreille le gémissement qu’elle laissait échapper sous le poids de son hôte. Elle perçut un long soupir puis un bâillement. Elle attendait dans le silence croissant, ponctué par les grincements discrets du sommier lors des changements de position.

La porte de la soute s’ouvrit sans difficulté sous la pression de son doigt et elle tendit un cou inquisiteur…

Cette manœuvre déclencha une brusque réaction sonore dont la qualité humaine ne laissait aucun doute sur son origine.

Arcadia se figea dans une immobilité de statue. Le silence ! Toujours le silence !

Elle tenta d’orienter ses prunelles à l’extérieur de la porte sans bouger le cou, mais sans succès. La tête suivit le mouvement des yeux.

Homir Munn était, bien entendu, éveillé ; il lisait dans son lit, baigné dans le halo restreint de sa lampe de chevet, sondant l’obscurité de ses yeux écarquillés, sa main libre rampant subrepticement sous l’oreiller.

La tête d’Arcadia se rejeta brusquement en arrière. Puis la lumière s’éteignit complètement, et la voix de Munn prononça avec une vigueur saccadée : « Je suis armé, et par la Galaxie, je n’hésiterai pas à tirer…

— Ne tirez pas ! Ce n’est que moi », pleurnicha Arcadia.

Combien est fragile la fleur du romanesque ! Que paraisse un pistolet, au bout d’un bras nerveux, et la voilà fanée !

La lumière était revenue et Munn, sur sa couchette, se dressait sur son séant. Les poils quelque peu grisonnants qui recouvraient sa poitrine étroite, le chaume clairsemé, vieux d’un jour, qui hérissait son menton, lui donnaient un air fallacieusement inquiétant.

Arcadia pénétra dans la pièce, tirant les basques de sa jaquette de métallène, réputée infroissable.

Sous le coup de la surprise, il faillit bondir hors de sa couche, mais, se souvenant à temps de sa tenue, il remonta le drap jusqu’à son menton. « Qu… Que… qu… oi », dit-il d’une voix qu’il n’arrivait pas à rendre intelligible.

« Voulez-vous m’excuser une minute ? dit Arcadia d’une voix douce. Il faut que je me lave les mains. » Elle connaissait la disposition des lieux et s’esquiva prestement. A son retour, le courage commençait à lui revenir. Homir Munn se tenait debout devant elle, drapé dans une robe de chambre fanée et bouillonnant de rage intérieure.

« Par les casernes ténébreuses de l’Espace, que f…aites-vous à bord de cet astronef ? C…omment êtes-vous en…trée ? Que vais-je f…aire de vous ? Que si…gnifie ? »

Il aurait pu poursuivre indéfiniment sa litanie de questions. Mais Arcadia l’interrompit avec suavité. « Je voulais simplement vous accompagner, oncle Homir.

— Pourquoi ? Je ne vais nulle part.

— Vous allez sur Kalgan recueillir des renseignements sur la Seconde Fondation. »

Munn laissa échapper un cri affreux et s’effondra complètement. Un instant, Arcadia, horrifiée, crut qu’il allait avoir une crise de nerfs ou se jeter la tête contre les murs. Il tenait toujours le pistolet et elle sentit son estomac se transformer en bloc de glace en observant le redoutable objet.

« Attention… Calmez-vous. » Telles furent les seules paroles qui lui vinrent aux lèvres.

Mais, d’un effort de volonté, il recouvra un sang-froid relatif et jeta le pistolet sur la couchette avec une vigueur qui aurait pu le faire partir et forer un trou dans la coque de l’astronef.

« Comment avez-vous fait pour vous introduire dans l’appareil ? » demanda-t-il lentement, comme s’il avait saisi soigneusement chaque mot entre ses dents pour l’empêcher de trembler, avant de lui rendre la liberté.

« Rien de plus simple. Je suis entrée dans le hangar avec ma valise et j’ai dit : « Les bagages de monsieur Munn ! « et le préposé m’a indiqué l’appareil du pouce, sans même lever les yeux.

— Naturellement, il va falloir que je vous ramène », dit Homir et cette pensée leva soudain en lui une joie folle. Par l’Espace, ce n’était pas sa faute !

« Impossible, dit Arcadia, ce serait attirer l’attention.

— Comment ?

— Vous le savez bien. Si vous allez sur Kalgan, c’est simplement parce qu’il est normal de votre part de demander l’autorisation d’examiner les archives du Mulet. Et votre comportement doit être à ce point naturel que vous ne risquiez pas d’éveiller le moindre soupçon. Si vous ramenez au port une passagère clandestine, il se peut que l’incident soit relaté au cours des actualités.

— Qui vous a mis ces histoires dans la tête ? Puériles… inventions. » Mais, bien entendu, il était beaucoup trop pétulant pour paraître convaincant, même en présence d’un interlocuteur moins averti qu’Arcadia.

« J’ai tout entendu, dit-elle, sans pouvoir complètement dissimuler sa fierté. Je sais tout et par conséquent vous n’avez rien d’autre à faire que de me permettre de vous accompagner.

— Avez-vous songé à votre père ? dit-il, pensant émouvoir la corde sensible. Il croit sûrement que vous avez été victime d’un rapt – que vous êtes morte.

— Je lui ai laissé un mot, répliqua-t-elle, et il possède suffisamment de jugeote pour ne pas faire un scandale. Vous allez probablement recevoir un télégramme de lui. »

Elle n’avait pas fini de parler que la sonnerie de l’appareil de télécommunication retentit, et Munn se crut le jouet d’un tour de sorcellerie.

« Je parie que c’est mon père », dit-elle. Et en effet c’était bien lui.

Le message était bref et adressé à Arcadia : Merci de ton joli cadeau que j’ai trouvé extrêmement judicieux. Bonnes vacances.

« Voyez-vous, dit-elle, ne sont-ce pas là des instructions ? »

Homir s’habitua bientôt à sa présence. Au bout de quelque temps, il fut heureux de sa compagnie. Il finit même par se demander comment il aurait pu se passer d’elle. Elle babillait ! Elle était follement surexcitée ! Et, par-dessus tout, elle était parfaitement insouciante. Elle savait pertinemment que la Seconde Fondation était l’ennemi, et pourtant elle ne s’en inquiétait pas. Elle savait que sur Kalgan, il aurait affaire à des autorités hostiles, et néanmoins elle contenait à peine son impatience.

C’était sans doute le privilège de la jeunesse.

Quoi qu’il en soit, la longue randonnée signifiait maintenant conversation et non plus pensées solitaires. A coup sûr, cette conversation ne lui apportait pas grand-chose de neuf, puisqu’elle avait presque exclusivement trait à la meilleure manière de s’assurer les bonnes grâces du Seigneur de Kalgan, selon les vues de la petite futée. Propos amusants et fantaisistes et proférés néanmoins avec le plus grand sérieux.

Homir se surprit plus d’une fois à sourire en écoutant ses divagations et il se demandait dans quel abracadabrant feuilleton historique elle avait puisé ses idées invraisemblables sur le grand univers.

C’était la soirée précédant le dernier saut. Kalgan était une étoile brillante dans le vide quasi intégral des spires extrêmes de la Galaxie. Vue à travers le télescope de l’astronef, elle offrait l’apparence d’une tache éblouissante dont le diamètre était à peine perceptible.

Arcadia était assise, les jambes croisées, sur le meilleur siège. Elle portait un pantalon et une chemise quelque peu étriquée appartenant à Homir. Sa propre garde-robe, plus féminine, avait été lavée et repassée en prévision de l’atterrissage.

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