Isaac Asimov - Seconde Fondation

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25 millions de planètes habitées… Et dans ce gigantesque amas galactique,une planète élue, qui pourrait sauver la civilisation :la Seconde Fondation. Mais où se trouve-t-elle ? D’éminents savants l’ont en vain cherchée… Une enfant de quatorze ans saura-t-elle la découvrir ?
Voici le dernier volet d’une trilogie qui est devenuun « classique » de la Science-Fiction.

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— Je vous répondrai par une question, Monsieur. Vous joignez-vous au général Pritcher pour m’accuser d’être un traître ?

— Si c’était le cas, auriez-vous quelque chose à dire pour votre défense ?

— Seulement ce que j’ai déjà exposé au général. Si j’étais un traître connaissant la cachette de la Seconde Fondation, vous pouviez me convertir et obtenir directement le renseignement. Si vous avez jugé nécessaire de me filer, c’est donc que je ne connaissais pas le secret et, par conséquent, je n’étais pas un traître. Je réponds à votre paradoxe par un autre.

— Et quelle est votre conclusion ?

— Je ne suis pas un traître.

— Il faut bien que je l’admette puisque vos arguments sont irréfutables.

— Dans ce cas, puis-je vous demander pour quelle raison vous nous avez fait suivre secrètement ?

— Parce que tous les faits supposent une troisième explication. Pritcher et vous-même avez expliqué quelques-uns de ces faits à votre manière, mais pas tous. Si vous voulez bien m’accorder le temps nécessaire, je vous fournirai tous les éclaircissements. Et en peu de temps, si bien que vous ne risquez pas de vous ennuyer. Asseyez-vous, Pritcher, et donnez-moi votre pistolet. Désormais, nous ne risquons plus d’être attaqués. Ni de l’intérieur, ni de l’extérieur, ni même par la Seconde Fondation. Grâces vous en soient rendues, Channis. »

La pièce était éclairée selon la coutume rossemite au moyen d’un filament chauffé par le courant électrique. Une simple ampoule était suspendue au plafond et sa faible lueur jaunâtre projetait les ombres portées des trois personnages.

« Puisque j’estimais nécessaire de filer Channis, dit le Mulet, j’espérais bien tirer un profit de cette manœuvre. Il s’est rendu à la Seconde Fondation avec une précision et une rapidité déconcertantes et l’on peut raisonnablement en déduire que je n’en attendais pas moins de lui. Tels sont les faits. Channis connaît évidemment la réponse. Moi aussi. Vous comprenez, Pritcher ? »

Pritcher répondit d’un ton bourru : « Non, Monsieur.

— Alors, je vais vous expliquer. Un seul type d’homme est susceptible à la fois de connaître la retraite de la Seconde Fondation et de m’empêcher de l’apprendre. Channis, je crains fort que vous ne soyez, vous-même, un membre de la Seconde Fondation. »

Channis s’accouda sur ses genoux et, les lèvres rigides, il dit avec colère : « En avez-vous une preuve formelle ? A deux reprises aujourd’hui, des déductions se sont soldées par une erreur.

— Des preuves formelles ? J’en ai, Channis. Ma tâche fut assez facile. Je vous ai dit que l’esprit de mes hommes avait été influencé. Le coupable devait être évidemment : 1° un individu non converti, et 2° parfaitement introduit dans les milieux influents. Le champ était vaste mais non point illimité. Votre réussite était trop insolente, Channis, vous étiez trop populaire, votre voie trop facile. Des doutes me vinrent…

« Et puis, je vous ai offert de prendre le commandement de cette expédition, et cette responsabilité ne vous a pas fait reculer. J’épiais vos émotions, mais je me gardais bien de jouer les fâcheux. Vous avez fait montre d’une confiance excessive, Channis. Nul homme vraiment compétent n’aurait pu s’empêcher d’éprouver des doutes devant une tâche aussi difficile. Puisque votre esprit n’en a même pas été effleuré, de deux choses l’une, vous étiez ou un sot ou un homme contrôlé.

« Il ne m’était pas difficile de vous mettre à l’épreuve. Je m’emparai de votre esprit en profitant d’un moment de détente et le remplis de chagrin pendant un instant passager. Plus tard, vous avez simulé la colère avec un art tellement consommé que j’aurais donné ma tête à couper qu’il s’agissait d’une réaction parfaitement naturelle, mais auparavant un détail avait emporté ma conviction. Car, au moment où je faisais violence à vos sentiments, pendant une infime fraction de seconde, avant que vous ayez pu vous ressaisir, j’ai perçu une résistance. C’était tout ce que je voulais savoir.

« Nul n’aurait pu me résister, même pendant ce petit instant, s’il n’avait possédé des pouvoirs analogues aux miens.

— Soit, et ensuite ? dit Channis d’une voix basse et amère.

— Ensuite vous allez mourir, car vous êtes un membre de la Seconde Fondation. C’est tout à fait nécessaire. Vous vous en rendez compte, je le suppose ? »

De nouveau, Channis se trouva confronté avec le canon d’un pistolet. Mais cette fois l’arme était guidée par un esprit que l’on ne pouvait pas modeler à volonté comme celui de Pritcher, un esprit aussi mûr et aussi résistant aux pressions externes que le sien.

Et le temps dont il disposait pour modifier le cours des événements était des plus courts.

Ce qui suivit est difficile à expliquer pour un individu doué de sens normaux et incapable d’exercer un quelconque contrôle émotionnel sur autrui.

Voici, dans l’essentiel, ce qui se déroula pendant le court instant où le Mulet effectua une pression du doigt sur la détente du pistolet.

La conformation émotionnelle normale du Mulet était une résolution froide et implacable, que jamais l’ombre d’une hésitation ne venait ternir. Si, par la suite, Channis avait eu la curiosité de calculer le temps qui séparait la décision de tirer du déclenchement du flux désintégrateur, il aurait conclu qu’il disposait d’un répit d’environ un cinquième de seconde.

C’était vraiment mince.

Dans le même temps, le Mulet s’aperçut que le potentiel émotionnel de Channis avait opéré une brusque poussée verticale, concurremment avec le sien qui cherchait le contact, et, simultanément, un torrent de haine corrosive se déversait sur lui, en provenance d’une direction imprévue.

Ce fut ce nouvel élément qui écarta son doigt de la détente. Aucune autre force au monde n’y serait parvenue. Et, en même temps que ce revirement, il eut une vision totale de la situation nouvelle.

La scène dura beaucoup moins de temps que ne l’aurait normalement exigé son intensité dramatique. Il y avait le Mulet, dont le doigt avait quitté la détente et qui regardait fixement Channis. Il y avait Channis, contracté, qui n’osait respirer. Et il y avait Pritcher, convulsé sur sa chaise, chacun de ses muscles tendu à se rompre ; chacun de ses tendons frémissant du désir de bondir en avant ; le visage grimaçant d’une haine atroce, masque de mort méconnaissable qui avait enfin remplacé l’impassibilité de commande ; et ses yeux, rivés sur le Mulet avec une fixité hallucinante, ne voyant que lui, uniquement que lui.

Seuls un mot ou deux furent échangés entre Channis et le Mulet – un mot ou deux, et aussi ce courant extrêmement révélateur de conscience émotionnelle qui demeure à jamais le véritable médium de compréhension entre de tels adversaires. Pour l’intelligence de notre récit, il sera dorénavant indispensable de traduire en mots la suite des événements.

« Vous vous trouvez entre deux feux, Premier Citoyen, dit Channis. Vous ne pouvez contrôler simultanément deux esprits, surtout lorsque l’un d’eux est le mien – alors, faites votre choix. Pritcher est libéré de votre conversion en ce moment. J’ai fait sauter ses liens. Il est redevenu l’ancien Pritcher ; celui qui a, autrefois, tenté de vous assassiner ; celui qui vous considère comme l’ennemi de tout ce qui est libre, juste et sacré ; celui qui sait que vous avez fait de lui, contre son gré, un misérable sycophante. Je le retiens en annihilant sa volonté, mais si vous me tuez, en infiniment moins de temps qu’il ne vous en faudra pour braquer sur lui votre pistolet ou le plier à votre volonté, il vous écrasera comme un chien. »

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