James Ballard - La forêt de cristal

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Des arbres entièrement cristallisés, des feuilles transformées en joyaux, des oiseaux sculptés dans du quartz, des hommes recouverts de pierres précieuses… et heureux dans la mort…
C’est ce que recèle la forêt de cristal où l’unité du temps et de l’espace sont la signature de chaque feuille et de chaque fleur.
Une « science-fiction » d’une beauté fantastique, qui nous révèle un univers où le temps a une dimension inversée et où la mort semble plus séduisante que la vie.

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— Je suis désolée d’être indiscrète, l’employé de l’hôtel m’a dit qui vous étiez. Je suis moi aussi en panne ici et j’ai pensé que vous sauriez peut-être quelque chose. Je suis à Port Matarre depuis l’arrivée du dernier bateau.

— Je vous crois. Le Dr Sanders continua d’avancer lentement en regardant les étalages avec leurs objets d’ivoire bon marché, leurs petites statuettes dont le style océanien avait été glané par les sculpteurs indigènes dans les magazines européens. Port Matarre a plus qu’une ressemblance superficielle avec le Purgatoire.

— Dites-moi, êtes-vous ici en voyage officiel ? La jeune femme lui toucha le bras. Elle avait remis ses lunettes de soleil, ce qui lui donnait plus ou moins l’avantage dans cet interrogatoire. Vous avez donné comme adresse l’université de Libreville. Dans le registre de l’hôtel.

— La faculté de médecine, dit Sanders. Si cela peut calmer votre curiosité, je suis ici tout simplement en vacances. Et vous ?

— Je suis journaliste, dit-elle d’une voix plus calme après un coup d’œil à Sanders. Journaliste indépendante, je travaille pour une agence qui vend du matériel aux hebdomadaires illustrés français.

— Journaliste ? Sanders la regarda avec plus d’intérêt. Pendant leur brève conversation il avait évité de la regarder, gêné par ses lunettes qui paraissaient ajouter aux étranges contrastes de lumière et d’ombre de Port Matarre, et par ce qu’elle évoquait de Suzanne Clair. Je n’avais pas compris… Je m’excuse de mon impolitesse, mais je ne suis arrivé à rien aujourd’hui. Pouvez-vous me parler de cet état d’urgence, j’accepte votre mot pour la chose.

La jeune femme montra un bar au coin de la rue.

— Allons là-bas, on sera plus tranquilles. J’ai dérangé la police toute la semaine.

Ils s’installèrent dans un recoin près de la fenêtre et elle se présenta. Louise Péret. Bien que prête à accepter le Dr Sanders comme associé conspirateur, elle garda ses lunettes, masquant en elle quelque retraite sacrée. Son visage caché et son calme parurent à Sanders tout aussi caractéristiques de Port Matarre que l’étrange complet de Ventress, mais il sentait déjà dans les légers mouvements de ses mains vers lui à travers la table qu’elle cherchait un contact entre eux.

— Ils attendent un physicien de l’université, dit-elle. Un certain Dr Tatlin, je crois, bien qu’il soit difficile de vérifier quelque chose ici. J’ai d’abord cru que vous étiez ce Tatlin.

— Un physicien ? Mais cela n’a aucun sens. Selon le capitaine de la police, les zones de la forêt où il se passe quelque chose souffrent d’une nouvelle maladie à virus. Vous avez essayé toute la semaine d’aller à Mont Royal ?

— Pas exactement. Je suis venue ici avec un homme de l’agence, un Américain nommé Anderson. Quand nous sommes descendus de bateau, il est parti pour Mont Royal dans une voiture de louage pour prendre des photographies. Je devais l’attendre ici pour expédier rapidement le papier.

— A-t-il vu quelque chose ?

— Eh bien, il y a quatre jours, je lui ai parlé au téléphone, mais la communication était mauvaise, je pouvais à peine l’entendre. Tout ce qu’il a dit c’est quelques mots sur la forêt pleine de joyaux mais c’était une sorte de plaisanterie, vous savez… elle fit un geste dans l’air.

— Une façon de parler ?

— Exactement. S’il avait vu une nouvelle mine de diamants, il l’aurait dit clairement. De toute façon, le lendemain, la ligne téléphonique ne fonctionnait plus, on est toujours en train d’essayer de la réparer. Même la police ne peut pas téléphoner.

Le Dr Sanders commanda deux cognacs, accepta la cigarette que lui tendait Louise et regarda par la fenêtre les quais le long du fleuve. On finissait de charger le vapeur et les passagers se tenaient appuyés au bastingage, ou assis passivement sur leurs bagages, regardant le pont au-dessous d’eux.

— Il est difficile de savoir s’il faut prendre cela au sérieux, fit Sanders. Il est évident qu’il se passe quelque chose, mais ce pourrait être n’importe quoi.

— Alors pourquoi cette attitude de la police, et les convois de l’armée. Et les douaniers sur le quai ce matin ?

— Des fonctionnaires, dit le Dr Sanders en haussant les épaules. Si le téléphone est coupé ils n’en savent probablement pas plus que nous. Ce que je ne peux comprendre c’est pourquoi vous êtes venue ici, avec cet Américain. D’après ce qu’on en dit, Mont Royal est encore plus mort que Port Matarre.

— Anderson avait entendu dire qu’il y avait des troubles près des mines. Il n’a pas voulu me dire quoi, c’était son enquête à lui. Mais nous savions que l’armée avait envoyé des troupes de réserve. Dites-moi, docteur, allez-vous toujours à Mont Royal ? Voir vos amis ?

— Si je le peux. Il doit bien y avoir un moyen. Après tout, ce n’est qu’à 80 kilomètres, on pourrait presque y aller à pied, en cas de nécessité.

— Pas moi, fit Louise en riant. À ce moment-là, une silhouette en robe noire passa à vive allure devant la fenêtre, se dirigeant vers le marché. Le père Balthus, continua Louise. Sa mission est près de Mont Royal. Je me suis renseignée sur lui aussi. Voilà un compagnon de voyage pour vous.

— J’en doute. Le Dr Sanders regarda le prêtre s’éloigner rapidement, son mince visage levé quand il traversa la rue. Il se tenait épaules redressées, tête droite, mais dans son dos ses mains bougeaient et se tordaient comme douées d’une vie propre. Le père Balthus n’est pas homme à faire un voyage de pénitence, je crois qu’il a d’autres problèmes à l’esprit. Tout de même, c’est une idée. Je crois que je vais avoir une petite conversation avec le bon père. Je vous verrai à l’hôtel, nous pourrions peut-être dîner ensemble ?

— Avec plaisir. Elle lui fit un signe de main quand il sortit et se renfonça dans le coin de la fenêtre, visage immobile, sans expression.

Cent mètres plus loin, le Dr Sanders aperçut le prêtre. Balthus avait atteint les limites du marché indigène, avançait au milieu des premières échoppes, regardant à droite et à gauche comme s’il cherchait quelqu’un. Le Dr Sanders le suivit de loin. Le marché était presque vide et il décida d’observer le prêtre quelques minutes avant de l’aborder. Le père Balthus, son nez mince levé d’un air inquisiteur, scrutait les alentours au-dessus des têtes des femmes indigènes. Sanders apercevait son maigre visage de temps à autre.

Le médecin regardait en passant les échoppes, s’arrêtant pour examiner les statuettes sculptées et les bibelots. L’artisanat local avait pleinement utilisé les déchets des mines de Mont Royal et beaucoup des sculptures de teck et d’ivoire étaient décorées de fragments de calcite et de spath fluor ramassés parmi les détritus et ingénieusement incrustés dans les statuettes pour former des couronnes et des colliers miniature. Beaucoup d’objets sculptés étaient faits de morceaux de jade et d’ambre tachés d’impuretés et les sculpteurs avaient abandonné les images chrétiennes pour fabriquer des idoles accroupies aux abdomens gonflés et aux visages grimaçants.

Sans perdre le père Balthus de vue, le Dr Sanders examina une assez grande statuette d’un dieu africain où deux cristaux de fluorure de calcium figuraient les yeux ; le minéral était phosphorescent à la lumière. Avec un signe de tête à la vendeuse, il lui fit compliment de l’objet. Elle vit là l’occasion de vendre quelque chose, eut un large sourire puis tira un morceau de calicot déteint tendu au fond de la boutique.

— Quelle merveille ! Le Dr Sanders avança la main pour prendre le bibelot qu’elle lui révélait, mais la femme l’en empêcha. Étincelant au soleil, lui était apparu ce qui semblait être une immense orchidée cristalline sculptée dans un minéral pareil à du quartz. La structure de la fleur avait été intégralement reproduite et enchâssée, eût-on dit, dans le cristal, comme si par un tour de prestidigitation on eût mis le spécimen vivant au centre d’un énorme pendentif. Les faces internes du quartz avaient été taillées avec une habileté remarquable si bien qu’une douzaine d’images de l’orchidée étaient réfractées, l’une au-dessus de l’autre, comme à travers un labyrinthe de prismes. Quand le Dr Sanders bougea la main, une fontaine de lumière continue jaillit du bijou.

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