Murray Leinster - La planète oubliée

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La Terre était surpeuplée. Les autres planètes du système solaire également. En fait, toutes les planètes de la Galaxie qui avaient été colonisées étaient main­tenant surpeuplées. Il était absolument nécessaire de trouver des mondes nouveaux où les hommes puis­sent vivre.
Des raids spatiaux furent organisés. On découvrit d’autres mondes. Mais ils étaient décevants. Car ils ne possédaient aucun trace de vie. Or l’homme ne peut s’implanter que là où la vie — n’importe quelle forme de vie — l’a précédé. Cette vie, on décida donc de la créer. Des navires-laboratoires se mirent à parcourir le vide, ensemençant les planètes vierges, déversant des spores sur les sols et du plancton dans les océans, installant des plantes, des poissons, des insectes, préparant la venue des mammifères et de l’homme.
Plusieurs mondes stériles devinrent ainsi habitables.
Mais un jour, un accident survint…

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Il tendit la main à Saya, s’attaquant de nouveau à la pente, il grimpa dans le brouillard.

La tribu le suivit. Dik et Tet parce que Burl les conduisait vers de grandes aventures dans lesquelles personne jusqu’ici n’avait perdu la vie. Dor fit de même. Il était l’homme le plus fort de la tribu, mais il avait réfléchi et il avait compris que sa force n’était pas aussi utile que l’intelligence de Burl. Cori marcha sur les traces du jeune chef à cause de ses enfants. Elle les croyait plus en sécurité près de Burl que n’importe où ailleurs. Les autres partirent à leur tour car ils craignaient simplement de rester seuls.

L’ascension était pénible. Pourtant Burl remarqua que l’air semblait plus clair. Ce n’était plus le nuage épais qui couvrait tout dans les basses terres. On pouvait voir à des kilomètres à droite et à gauche. On distinguait nettement la courbe de la montagne.

Le jeune homme se rendit soudain compte que le banc de nuages au-dessus de sa tête était un objet défini et limité. Jamais il ne l’avait envisagé ainsi jusque-là. Pour lui, il y avait eu seulement « le ciel ». Mais maintenant, il voyait bien que le nuage formait une surface basse et qu’il arriverait peut-être à dépasser. En fait, il se trouvait encore à trois cents mètres de la haute terre. Burl craignit soudain de se heurter à un obstacle qui l’empêcherait d’aller plus loin. L’idée était décourageante. Mais jusqu’à ce que cet obstacle se présente, il s’obstina à grimper.

Le jeune homme remarqua que le ciel n’était pas immobile, mais remuait. Cette chose bougeait lentement, mais elle bougeait. Certains lambeaux du nuage se trouvaient maintenant plus bas que lui. Il vit ces traînées se déplacer. Mais il n’eut pas peur car elles s’éloignaient de lui aussi souvent qu’elles s’en rapprochaient.

En fait, il constata que la blancheur du nuage semblait fuir devant lui. Il en fut content. Ici se trouvait quelque chose qui s’enfuyait à son approche ! Sans aucun doute, ses compagnons avaient dû faire la même constatation. Lui, Burl, avait tué des araignées. Il était un personnage remarquable. Cette chose blanche inconnue avait peur de lui. Cela prouvait bien qu’il était sage de rester près de Burl. Le jeune homme se rengorgea tout en conduisant ses compagnons vers le sommet.

Soudain, les gens de la tribu furent entourés d’une grande clarté. C’était une clarté plus intense que tout ce qu’ils avaient connu. Pour eux, la lumière du jour était grisâtre et permettait tout juste de voir. Mais ici, c’était une lumière qui brillait. Ils n’étaient pas habitués à une lumière éclatante.

Ils n’étaient pas non plus habitués au silence. Les bruits affreux de la basse terre avaient éternellement retenti dans les oreilles de tous les êtres humains. Ces bruits avaient diminué à mesure qu’ils escaladaient la montagne. Et maintenant, il n’y avait plus aucun bruit. Ce fait leur parut tout à coup surprenant.

Ils clignaient des yeux. Ils se parlaient en murmurant. Ici, les pierres sous leurs pieds n’étaient pas recouvertes de lichens. Elles étaient nues et luisantes. Toutes ces choses étaient absolument nouvelles. Mais le silence était un calme paisible au lieu d’être un silence menaçant. Cette lumière dorée ne pouvait pas être associée à la peur. Les habitants de la planète oubliée devaient sans doute avoir l’impression de reconnaître ce calme étincelant pour l’avoir vu en rêve.

Mais cela n’était pas un rêve. Ils avaient émergé d’un océan de brume pour débarquer sur un rivage de soleil. Pour la première fois, ils voyaient le ciel bleu et la lumière du soleil. Elle frappait leurs jambes. Elle faisait étinceler leurs vêtements de fourrure. Elle scintillait sur la grande lance de Burl et sur les armes de ses compagnons.

Le petit groupe marcha sur le rivage, sortit complètement du nuage. Ils regardaient autour d’eux avec des yeux étonnés, émerveillés. Le ciel était bleu. Il y avait de l’herbe verte.

Ils entendirent alors des bruits nouveaux : celui du vent à travers les arbres et celui des êtres qui vivaient au soleil. Ils entendirent des insectes. Mais ils n’arrivaient pas à établir un rapprochement avec les sons familiers des basses terres. Les bruissements aigus et musicaux, les petits cris stridents qui composaient une mélodie féerique autour d’eux leur paraissaient tout à fait étrangers. Une grande joie remplissait leur cœur. Des souvenirs ancestraux les aidaient à comprendre confusément que ce qu’ils voyaient était juste, était normal, était approprié et beau. Ils sentaient que ce monde était le genre d’univers auquel les humains appartenaient plutôt qu’à l’horrible grouillement des basses terres. Ils respiraient de l’air pur pour la première fois depuis bien des générations.

Burl poussa un cri de triomphe. Sa voix résonna parmi les arbres et dans les collines.

Enfin l’heure était venue où le plateau résonnait des cris de triomphe de l’homme.

10

Si on avait demandé aux compagnons de Burl quelle était leur définition du bonheur, ils auraient répondu que le bonheur consistait à posséder un refuge sûr et, dans ce refuge, des vivres permettant de ne pas le quitter.

En arrivant sur les hautes terres, les gens de la tribu possédaient des vivres pour longtemps. En effet, ils avaient apporté avec eux des champignons cueillis dans la petite vallée isolée qui se trouvait juste au-dessous des nuages. En outre, il leur restait encore une certaine quantité des fameuses fourmis que Dik et Tet avaient généreusement distribuées après les avoir tuées. Toutes n’avaient pas été utilisées pour distraire l’attention du mille-pattes.

Pour que la tribu s’installât d’une façon définitive, il manquait donc encore deux choses. Il fallait être sûr de pouvoir renouveler les provisions, quand elles seraient terminées. Ensuite, il fallait trouver un refuge.

En effet, les humains se sentaient en sécurité sur ces hautes terres malgré la nouveauté surprenante de la lumière et des couleurs. Avec la confiance spontanée des enfants et des sauvages, ils acceptaient l’idée qu’aucun ennemi n’habitait les alentours. Cependant ils n’avaient pas de cachette pour la nuit et ils en désiraient une.

Ils trouvèrent une caverne. Elle était toute petite et ils y seraient à l’étroit. Mais ils n’y auraient que plus chaud. En l’examinant, ils s’aperçurent qu’elle avait dû être occupée par un animal. Cependant la poussière s’était tassée et l’on ne voyait pas de traces de pas. Les fugitifs reniflèrent de vagues relents pour essayer de deviner la nature de l’animal qui avait habité leur abri. Une odeur était toujours une indication utile. Les fourmis, par exemple, sentaient l’acide formique et la fourmilière sentait le musc. Avec un peu d’habitude, on pouvait même distinguer à quelle espèce de fourmis on avait affaire. Les araignées avaient leur puanteur particulière. Les mantes religieuses exhalaient une âcre saveur et tous les hannetons empestaient la pourriture. Il y avait même d’énormes punaises dont la principale défense contre leurs ennemis consistait en une émanation tellement fétide, qu’elle faisait fuir tous les autres animaux.

Les effluves que l’on respirait dans la caverne étaient différents de tout ce que la tribu avait respiré jusque-là. Burl conclut que cette odeur appartenait peut-être à une autre espèce d’humains. En fait, c’était l’odeur d’un animal à sang chaud.

Mais, jusque-là, Burl et ses compagnons n’avaient pas rencontré d’autre animal à sang chaud que l’homme.

Ils étaient arrivés au-dessus des nuages deux heures environ avant le coucher de ce soleil qu’ils découvraient pour la première fois. Pendant près d’une heure, restant les uns près des autres, ils s’émerveillèrent de tout ce qu’ils voyaient. Ils étaient particulièrement surpris de ne pas pouvoir fixer le soleil. Mais, étant encore des sauvages, ils acceptaient ce fait sans chercher à le comprendre.

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