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Philip Dick: Coulez mes larmes, dit le policier

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Philip Dick Coulez mes larmes, dit le policier

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Jason Taverner est un homme comblé : toutes les semaines, 30 millions de Fans regardent son show télévisé. Mais il se réveille un matin dans une chambre d'hôtel sordide pour s'apercevoir que son identité s'est évanouie sans laisser de trace : même sa maîtresse, la belle Heather Hart, ne se souvient plus de lui. Une situation pour le moins inconfortable, dans un Etat ultra-policier où tout défaut de papiers d'identité suffit à vous faire expédier dans un camp de travail… Seulement voilà : ce n'est pas un homme comme les autres. Produit d'une expérience secrète, Taverner est un un mutant aux nerfs d'acier qui mènera une lutte sans merci, sous les yeux d'un sentimental, contre la folie où vient de basculer le monde…

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Pendant quelques instants, rien ne se produisit. Jason réussit à garder son sang-froid, à ne pas succomber à la panique. Enfin la callisto se couvrit de pustules, se recroquevilla, se détacha de sa poitrine et tomba à terre. Elle était morte.

Les jambes en coton, Jason s’assit à la table de la cuisine. Il se débattait contre la montée de l’inconscience. Quelques-uns des tubes suceurs étaient restés dans sa poitrine et ils étaient encore vivants.

— Pas mal, parvint-il à balbutier. Tu m’as presque eu, espèce de sale petite garce !

— Le presque est de trop, répondit Marilyn Mason d’une voix atone et dépourvue d’émotion. Il y a encore des tubes dans ta poitrine et tu le sais. Je le lis sur ton visage. Et ce n’est pas une bouteille de scotch qui les éjectera. Rien ne pourra t’en débarrasser.

Jason, alors, s’évanouit. Il vit vaguement le sol vert et gris monter à sa rencontre. Puis ce fut le vide. Un vide où il n’existait même pas.

Douleur.

Il ouvrit les yeux et, machinalement, se toucha la poitrine. Plus de costume de soie fait main : il portait une blouse d’hôpital en coton et était étendu à plat sur une civière.

— Seigneur ! dit-il d’une voix pâteuse tandis que les deux infirmiers l’entraînaient rapidement le long d’un couloir.

Heather Hart flottait au-dessus de lui, l’air angoissé, bouleversée mais en pleine possession d’elle-même, elle aussi.

— J’ai compris qu’il se passait quelque chose, dit-elle précipitamment au moment où les aides-soignants poussaient la civière dans une chambre. Je ne t’ai pas attendu dans l’aéromobile. Je suis descendue derrière toi.

— Tu pensais probablement nous trouver au lit tous les deux, répondit-il d’une voix vacillante.

— Le docteur a dit que quinze secondes plus tard, tu aurais succombé à ce qu’il appelle un viol somatique. C’est-à-dire la pénétration de cette chose en toi.

— Je l’ai tuée mais des suceurs sont restés. Il était trop tard.

— Je sais, le docteur me l’a expliqué. On t’opérera le plus vite possible. Ils réussiront peut-être à faire quelque chose si les tubes ne sont pas entrés trop profondément.

— J’ai réagi comme un chef, murmura Jason d’une voix éraillée. (Il ferma les yeux pour supporter la douleur.) Mais quand même pas assez vite. Pas tout à fait assez. (Rouvrant les yeux, il vit qu’Heather pleurait.) C’est si grave que ça ?

Il lui prit la main. Elle serra ses doigts et il sentit l’amour même d’Heather dans cette étreinte. Puis il n’y eut plus rien. Sauf la douleur. Rien d’autre que la douleur. Plus d’Heather, plus d’hôpital, plus d’infirmiers, plus de lumière. Et pas un son. C’était un instant d’éternité qui l’engloutissait complètement.

2

La lumière avait réapparu, transformant ses paupières closes en une aveuglante membrane rouge. Il ouvrit les yeux, souleva la tête pour regarder autour de lui, à la recherche d’Heather ou du médecin.

Personne. Il était seul dans la pièce. Une commode surmontée d’une glace fendillée, des murs gras auxquels étaient fixées d’affreuses appliques hors d’âge. Quelque part, à proximité, les braillements d’un poste de télé.

Ce n’était pas un hôpital.

Et Heather n’était pas auprès de lui ; son absence lui donnait un sentiment de vide total.

Bon Dieu ! Qu’est-ce qui est arrivé ?

Les élancements de sa poitrine s’étaient évanouis avec tant d’autres choses. D’une main qui tremblait, il repoussa la crasseuse couverture de laine, se dressa sur son séant et se gratta pensivement le front en s’efforçant de récupérer sa vitalité.

Il se rendit compte qu’il était dans une chambre d’hôtel. Un hôtel pouilleux et bon marché, un nid à punaises tout juste bon pour les pochards. Pas de rideaux aux fenêtres. Pas de salle d’eau. Une chambre semblable à celles qu’il avait connues bien des années auparavant, au début de sa carrière quand il était inconnu et n’avait pas d’argent. Jours sombres qu’il avait toujours de son mieux chassés de sa mémoire.

L’argent… Palpant ses vêtements, il constata qu’il n’avait plus sa chemise d’hôpital, mais portait à nouveau son costume de soie fait main, affreusement chiffonné. Et dans la poche de sa veste, la liasse de grosses coupures, l’argent qu’il avait eu l’intention de jouer à Las Vegas.

Au moins, il avait encore ça.

Il balaya la pièce du regard à la recherche d’un téléphone mais, bien entendu, il n’y en avait pas. Peut-être en trouverait-il un dans le hall. Mais qui appeler ? Heather ? Son agent, Al Bliss ? Mory Mann, le producteur du show ? Bill Wolfer, son avocat ? Tous les quatre, peut-être. Et le plus tôt serait le mieux.

Maladroitement, il réussit à se lever et, vacillant sur ses jambes, resta planté à proférer des jurons pour des raisons qui lui échappaient. Un instinct animal l’empêchait de tomber. Il banda son corps vigoureux de six, prêt à la bagarre. Mais il n’y avait pas d’adversaire en face de lui et cela l’effraya. Il y avait très longtemps qu’il n’avait éprouvé un tel sentiment de panique.

Combien de temps s’était-il écoulé ? Il était incapable de le dire, il avait perdu la notion de la durée.

Il faisait jour. Avec un bruit geignard, des fusées montaient en chandelle à l’assaut des cieux derrière le carreau sale de la fenêtre. Il regarda sa montre. Dix heures et demie. Et alors ? Il aurait aussi bien pu rester inconscient pendant dix siècles. Une montre ne pouvait lui être d’aucun secours.

Mais il y avait le téléphone.

Il s’engagea dans le couloir poussiéreux, trouva l’escalier et, cramponné à la rampe, descendit marche par marche jusque dans le hall désert, déprimant avec ses antiques fauteuils au capitonnage mité.

Heureusement, il avait de la monnaie. Il glissa une pièce d’un dollar en or dans la fente et forma le numéro d’Al Bliss.

— Agence artistique Bliss.

C’était la voix d’Al.

— Écoute… je ne sais pas où je suis. Pour l’amour du ciel, viens me chercher. Il faut que tu me tires de là. Que tu m’amènes ailleurs. Tu comprends, Al ? Tu comprends ?

À l’autre bout du fil, silence. Enfin, d’une voix lointaine et détachée, Al Bliss demanda :

— À qui ai-je l’honneur ?

Jason se nomma sur un ton grinçant.

— Je ne vous connais pas, monsieur Jason Taverner, répondit Al Bliss de la même voix neutre et indifférente. Vous êtes sûr de ne pas vous être trompé de numéro ? À qui voulez-vous parler ?

— À toi. À toi, Al Bliss, mon agent. Que s’est-il passé à l’hôpital ? Comment se fait-il que je me retrouve ici ? Est-ce que tu le sais ? (Il se força à se maîtriser et la panique reflua ; il articula ses mots plus calmement.) Est-ce que tu peux joindre Heather de ma part ?

— Miss Hart ?

Al pouffa et se tut.

— Désormais, tu as cessé d’être mon agent, cria sauvagement Jason. En dépit de la situation, je résilie notre contrat.

Al Bliss lui pouffa de nouveau à l’oreille, puis, après un déclic, la ligne fut coupée.

Je tuerai ce fils de pute, enragea Jason. Je le réduirai en bouillie, ce petit salaud gras et chauve !

Qu’est-ce qu’il cherchait ? Je ne comprends pas. Pourquoi se dresse-t-il brusquement contre moi ? Qu’est-ce que je lui ai fait, nom de Dieu ? Depuis dix-neuf ans qu’il est mon ami et mon agent, c’est la première fois que ça se produit.

Je vais appeler Bill Wolfer. Il est toujours à son bureau ou en rendez-vous. Je vais tâcher de le joindre pour savoir ce que tout cela signifie.

Jason mit un second dollar dans la fente et composa de mémoire le numéro de l’avocat.

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