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Philip Dick: Coulez mes larmes, dit le policier

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Philip Dick Coulez mes larmes, dit le policier

Coulez mes larmes, dit le policier: краткое содержание, описание и аннотация

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Jason Taverner est un homme comblé : toutes les semaines, 30 millions de Fans regardent son show télévisé. Mais il se réveille un matin dans une chambre d'hôtel sordide pour s'apercevoir que son identité s'est évanouie sans laisser de trace : même sa maîtresse, la belle Heather Hart, ne se souvient plus de lui. Une situation pour le moins inconfortable, dans un Etat ultra-policier où tout défaut de papiers d'identité suffit à vous faire expédier dans un camp de travail… Seulement voilà : ce n'est pas un homme comme les autres. Produit d'une expérience secrète, Taverner est un un mutant aux nerfs d'acier qui mènera une lutte sans merci, sous les yeux d'un sentimental, contre la folie où vient de basculer le monde…

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Les grands caciques qui s’étaient trompés du tout au tout dans leurs prévisions. Quarante-cinq ans plus tôt, quarante-cinq merveilleuses années plus tôt, quand le monde était jeune et que les gouttes de pluie s’accrochaient encore aux cerisiers japonais de Washington aujourd’hui disparus. Et cette odeur de printemps entêtante qui était le signe de cette noble expérience. Pendant une courte période, tout au moins.

— Si on allait à Zurich ? proposa-t-il.

— Je suis trop fatiguée, répondit Heather. En plus, cet endroit ne me plaît pas.

— La maison ?

Il était incrédule. Heather l’avait choisie pour eux deux et, depuis des années, c’était là qu’ils se réfugiaient… surtout pour échapper aux fans qu’elle exécrait tellement.

Elle soupira.

— La maison, les montres suisses, le pain, les cailloux, la neige sur les collines…

— Les montagnes, corrigea-t-il avec hargne. Eh bien, merde ! J’irai sans toi.

— Tu n’as qu’à y emmener quelqu’un d’autre !

C’était bien simple, il ne comprenait pas.

— Tu veux vraiment que j’y aille avec quelqu’un d’autre ?

— Toi et ton magnétisme ! Ton charme ! Tu pourrais traîner n’importe quelle fille au monde dans ton grand lit de cuivre. Non pas que tu sois bien dangereux une fois dedans.

— Seigneur ! s’exclama-t-il avec écœurement. Ça recommence. Toujours les mêmes vieux griefs. Et ceux auxquels tu tiens le plus, ce sont des griefs imaginaires.

Pivotant pour lui faire face, Heather reprit avec véhémence :

— Tu sais comment tu es, même à ton âge. Tu es beau. Trente millions de gens te dévorent des yeux une fois par semaine pendant une heure. Ce n’est pas ta voix qui les intéresse, c’est ton incurable beauté physique.

— Je peux te renvoyer l’ascenseur, répondit-il sur un ton caustique.

Il était fatigué et avait soif de retrouver l’intimité et l’isolement de la zone résidentielle qui attendait silencieusement leur retour à Zurich. C’était comme si la maison voulait qu’ils restent. Pas pour une nuit, pas pour une semaine mais pour toujours.

— Je ne fais pas mon âge, répliqua Heather.

Il lui jeta un coup d’œil, l’étudiant de près. Une cataracte de cheveux cuivrés, une peau pâle semée de taches de rousseur, un nez romain, d’énormes yeux violets profondément enfoncés. Elle avait raison, elle ne faisait pas son âge. Évidemment, contrairement à lui, elle n’avait pas recours au réseau téléphonique trans-sex, encore que cela ne lui arrivât que très rarement. Aussi n’était-il pas intoxiqué et, dans son cas, il n’y avait eu ni déliquescence cérébrale ni vieillissement prématuré.

— Tu es une sacrée belle personne, reconnut-il à contrecœur.

— Et toi ?

La réplique était incapable de le désarçonner. Il savait qu’il avait toujours son charisme, la force imprimée dans ses chromosomes, quarante-deux ans plus tôt. Effectivement, ses cheveux étaient presque tous gris et il se teignait. En outre, quelques rides étaient apparues, ici et là. Mais…

— Tant que j’aurai ma voix, tout sera parfait. J’aurai ce que je voudrai. Tu te trompes à mon sujet. C’est la faute de ton orgueil de six, de ta chère individualité, comme on dit. Bon… Si tu ne veux pas de Zurich, où veux-tu que nous allions ? Chez toi ? Chez moi ?

— Je veux t’épouser. Alors, ce ne sera plus ou chez toi ou chez moi, ce sera chez nous. J’abandonnerai la scène et j’aurai trois enfants qui te ressembleront tous.

— Même les filles ?

— Ce ne seront que des garçons.

Jason se pencha et lui piqua un baiser sur le bout du nez. Elle sourit, lui prit la main et la tapota affectueusement.

— Nous pouvons aller n’importe où, ce soir, dit-il de sa voix de basse, assurée, contrôlée et qui portait loin. (Presque une voix de père. En général, ça marchait avec Heather quand rien d’autre ne réussissait. À moins que je ne fiche le camp, pensa-t-il.)

C’était ce qu’elle redoutait. Parfois, quand ils se querellaient, surtout dans la maison de Zurich où personne ne pouvait les entendre ni intervenir, il avait vu la peur sur le visage d’Heather. L’idée d’être seule la terrorisait. Il le savait, elle le savait. La peur était partie intégrante de leur vie commune. Mais pas de leur vie publique. C’étaient d’authentiques artistes professionnels et, dans ce domaine, la raison primait. Aux pires moments où ils s’entre-déchiraient, ils faisaient un tout dans l’univers des spectateurs, des correspondants, des fans hurlants qui leur rendaient un culte. Même la haine à l’état pur ne pouvait changer cela.

Mais, n’importe comment, ils étaient désormais incapables de se haïr. Ils avaient trop en commun. Ils s’apportaient mutuellement beaucoup trop de choses. Le simple contact physique, comme dans l’aéromobile, suffisait à les rendre heureux. Pendant le temps que cela durait, au moins.

Jason plongea la main dans la poche intérieure de son veston de soie sur mesure – il n’existait peut-être que dix costumes semblables dans le monde entier – et en sortit une liasse de billets certifiés par le gouvernement. Un bon petit tas bien épais.

— Tu ne devrais pas garder autant de liquide sur toi, le gourmanda Heather du ton autoritaire, maternel, qui avait le don de l’horripiler.

— Avec ça (il agita la liasse) on peut aller dans n’importe quelle…

— À moins que quelque étudiant non enregistré échappé d’un campus souterrain ne te tranche la main au ras du poignet et ne disparaisse avec elle et ton argent tape-à-l’œil. Tu as toujours été tape-à-l’œil. M’as-tu-vu et vulgaire. Regarde ta cravate. Mais regarde-la donc !

Elle avait haussé la voix et avait maintenant l’air vraiment furieux.

— La vie est courte. Et la prospérité encore plus.

Mais Jason remit la liasse dans sa poche et effaça du plat de la main la bosse qui déparait son complet par ailleurs impeccable.

— Je voulais t’offrir quelque chose avec ça.

En fait, cette idée lui était venue à l’instant. Ce qu’il avait envisagé de faire avec cet argent était un peu différent : son intention était de se rendre à Las Vegas et de jouer au black-jack. En tant que six, il gagnait toujours au black-jack. Il mettait tout le monde dans sa poche, même le banquier.

— Tu mens. Tu ne voulais rien m’offrir. Tu ne m’offres jamais rien, tu es trop égoïste, tu ne penses qu’à toi. Tu préfères ficher ton argent en l’air, te payer une blonde aux gros seins et aller au lit avec elle. Probablement chez nous, à Zurich, où je n’ai pas mis les pieds depuis quatre mois, je ne sais pas si tu es au courant. Je pourrais bien être enceinte.

Jason fut surpris que, de toutes les reparties possibles qui avaient pu lui venir à l’esprit, elle eût précisément choisi celle-là. Mais il y avait bien des choses en Heather qui lui échappaient. Elle gardait secrète une grande partie de sa personnalité. Comme avec ses fans.

Toutefois, au fil des années, il avait appris pas mal de faits concernant la jeune femme. Par exemple, il savait – et c’était aussi un secret bien gardé – qu’elle avait subi un avortement en 1982. Il savait qu’à une époque elle avait été illégalement mariée à un meneur étudiant responsable de communauté et qu’elle avait vécu un an dans les terriers de l’université de Columbia au milieu des étudiants barbus et puants cantonnés à vie sous terre grâce aux soins des pols et des nats. La police et la garde nationale qui bouclaient chaque campus les empêchaient de regagner la société, tels des rats noirs émergeant d’un navire qui fait eau.

Et il savait que, un an plus tôt, elle avait été arrêtée pour détention de drogue. Seule sa riche et influente famille avait pu la tirer de ce mauvais pas moyennant finance : une fois venue l’heure de la confrontation avec la police, sa fortune, son charisme et sa célébrité s’étaient révélés impuissants.

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