Isaac Asimov - Les cavernes d'acier

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Les cavernes d’acier sont les villes souterraines du futur. Là, bien que privés d’air et de lumière naturels, des millions d’hommes vivent à un rythme étourdissant.
Malgré une civilisation superscientifique et l’apparition de robots intelligents, les passions humaines n’ont pas cessé pour autant et le meurtre n’a pas disparu.
Mais le problème de Lije Baley West pas seulement de retrouver un meurtrier, il est aussi d’y parvenir avant son collègue R. Daneel. R. = Robot, car R. Daneel est un androïde au cerveau électronique ultraperfectionné, créé certes par l’homme, mais qui n’attend peut-être que l’occasion de prendre sa place.

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Et soudain il leva les yeux, avec un fol espoir, vers le visage finement ciselé de R. Daneel. Quelle que fût la nature de cette créature mécanique, le robot s’était révélé un être fort et loyal, inaccessible à l’égoïsme. Que peut-on demander de plus à un ami ? Or, Baley avait en cet instant besoin d’un ami ; et il n’était certes pas d’humeur à ergoter sur le fait que des engrenages remplaçaient, dans le corps de celui-là, les vaisseaux sanguins.

Mais R. Daneel secoua la tête et déclara, sans que, bien entendu, l’expression de son visage se modifiât :

— Je m’excuse beaucoup, Elijah, mais je ne m’attendais à rien de tout cela. Peut-être mon activité va-t-elle avoir pour résultat de vous causer du tort ; mais il ne faut pas m’en vouloir, car l’intérêt général a exigé que j’agisse ainsi.

— Que voulez-vous dire ? balbutia Baley.

— Je viens d’avoir un entretien avec le Dr Fastolfe.

— Ah oui ! Et quand ça ?

— Pendant que vous dîniez.

— Et alors ? fit Baley, serrant les lèvres. Que s’est-il passé ?

— Pour vous disculper des soupçons qu’on fait peser sur vous au sujet du meurtre de R. Sammy, il faudra trouver un autre moyen que l’enquête sur l’assassinat du Dr Sarton, mon créateur. En effet, à la suite de mes comptes rendus, les autorités de Spacetown ont décidé de clore notre enquête ce soir même, et de se préparer à quitter au plus tôt Spacetown et la Terre.

17

Réussite d’une expérience

Ce fut presque avec détachement que Baley regarda sa montre. Il était 21 h 45. Dans deux heures et quart minuit sonnerait. Il s’était réveillé avant 6 heures du matin, et, depuis deux jours et demi, il avait vécu en état de tension permanente. Aussi en était-il arrivé à un point où tout lui semblait un peu irréel. Il tira de sa poche sa pipe et la petite blague qui contenait encore quelques précieuses parcelles de tabac, puis, s’efforçant non sans peine de conserver une voix calme, il répondit :

— Qu’est-ce que tout cela signifie, Daneel ?

— Ne le comprenez-vous donc pas ? N’est-ce pas évident ?

— Non, répliqua patiemment Baley. Je ne comprends pas et ce n’est pas évident.

— La raison de notre présence à Spacetown, dit le robot, c’est que notre peuple désire briser la carapace dont la Terre s’est entourée, et forcer ainsi vos compatriotes à de nouvelles émigrations, bref, à coloniser.

— Je le sais, Daneel. Inutile d’insister là-dessus.

— Il le faut, cependant, Elijah, car c’est le point capital. Si nous avons été désireux d’obtenir la sanction du meurtre du Dr Sarton, ce n’était pas, vous le comprenez, parce que nous espérions ainsi faire revenir à la vie mon créateur ; c’était uniquement parce que, si nous n’avions pas agi de cette manière, nous aurions renforcé la position de certains politiciens qui, sur notre planète, manifestent une opposition irréductible au principe même de Spacetown.

— Mais maintenant, s’écria Baley avec une violence soudaine, vous venez m’informer que vous vous préparez à rentrer chez vous de votre propre initiative ! Pourquoi, au nom du Ciel ? Pourquoi ? La solution de l’énigme Sarton est extrêmement proche. Elle ne peut pas ne pas être à portée de ma main, sans quoi on ne se donnerait pas tant de mal pour m’éliminer de l’enquête. J’ai nettement l’impression que je possède toutes les données indispensables pour découvrir la solution du problème. Cette solution, elle doit se trouver ici même, quelque part ! dit-il rageusement, en se frappant les tempes d’un geste presque frénétique. Il suffirait, pour que je la déniche, d’une phrase, d’un mot ! J’en suis sûr !…

Il ferma longuement les yeux, comme si les ténèbres opaques dans lesquelles il tâtonnait depuis soixante heures commençaient à se dissiper, laissant paraître la lumière. Mais hélas, celle-ci ne surgissait pas ! Pas encore ! Il frissonna, respira profondément, et se sentit honteux. Il se donnait en spectacle, fort pitoyablement, devant une machine froide et insensible, qui ne pouvait que le dévisager en silence.

— Eh bien, tant pis ! finit-il par dire. Pourquoi les Spaciens s’en vont-ils ?

— Nous sommes arrivés au terme de notre expérience, et notre but est atteint : nous sommes convaincus, maintenant, que la Terre va se remettre à coloniser.

— Ah ! vraiment ? Vous avez opté pour l’optimisme, à ce que je vois !

Le détective tira la première bouffée du bienfaisant tabac, et il sentit qu’il redevenait enfin maître de lui.

— C’est moi qui suis optimiste, répliqua R. Daneel. Depuis longtemps, nous autres Spaciens, nous avons tenté de changer la mentalité des Terriens en modifiant l’économie de la Terre. Nous avons essayé d’implanter chez vous notre propre civilisation C/Fe. Vos gouvernements, que ce soit celui de votre planète ou celui de n’importe quelle Cité, ont coopéré avec nous, parce qu’ils ne pouvaient faire autrement. Et pourtant, après vingt-cinq ans de travail, nous avons échoué : plus nous avons fait d’efforts, plus l’opposition des Médiévalistes s’est également renforcée.

— Je sais tout cela, dit Baley, qui songea : « A quoi bon l’interrompre ? Il faut qu’il raconte son histoire à sa façon ; comme un disque. Ah, machine ! » eut-il envie de hurler.

— Ce fut le Dr Sarton, reprit R. Daneel, qui, le premier, fut d’avis de réviser notre tactique. Il estimait que nous devions d’abord trouver une élite de Terriens partageant nos désirs, ou pouvant être persuadés de la justesse de nos vues. En les encourageant et en les aidant, nous pourrions les inciter à créer eux-mêmes un courant d’opinion, au lieu de les incorporer dans un mouvement d’origine étrangère. La difficulté consistait à trouver sur Terre le meilleur élément convenant à notre plan. Or, vous avez été vous-même, Elijah, une expérience fort intéressante.

— Moi ?… Moi ?… Que voulez-vous dire ?

— Quand le commissaire principal vous a recommandé à nous, nous en avons été très contents. Votre profil psychique nous a tout de suite montré que vous étiez un type de Terrien très utile à la poursuite de notre but. La cérébroanalyse, à laquelle j’ai procédé sur vous dès notre première rencontre, a confirmé l’opinion que nous avions de vous. Vous êtes un réaliste, Elijah. Vous ne rêvez pas romantiquement sur le passé de la Terre, quel que soit l’intérêt fort louable que vous professez pour les études historiques. Et vous n’ingurgitez pas non plus, en homme têtu et obstiné, tout ce que la culture des Cités terrestres actuelles tend à vous inculquer. C’est pourquoi nous nous sommes dit que c’étaient des Terriens dans votre genre qui pouvaient, de nouveau, mener leurs compatriotes vers les étoiles. C’était une des raisons pour lesquelles le Dr Fastolfe désirait tant vous voir, hier matin. A la vérité, votre esprit réaliste nous a d’abord mis dans l’embarras. Vous vous êtes refusé à admettre que, même pour servir fanatiquement un idéal, fût-il erroné, un homme pût accomplir des actes ne correspondant pas à ses moyens normaux : par exemple, traverser, de nuit et seul, la campagne, pour aller supprimer celui qu’il considérait comme le pire ennemi de sa propre cause. C’est pourquoi nous n’avons pas été exagérément surpris quand vous avez tenté de prouver, avec autant d’obstination que d’audace, que ce meurtre était une duperie. Cela nous a montré, dans une certaine mesure, que vous étiez l’homme dont nous avions besoin pour notre expérience.

— Mais, pour l’amour du Ciel, s’écria Baley en frappant du poing sur la table, de quelle expérience parlez-vous ?

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