Isaac Asimov - Les cavernes d'acier

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Les cavernes d’acier sont les villes souterraines du futur. Là, bien que privés d’air et de lumière naturels, des millions d’hommes vivent à un rythme étourdissant.
Malgré une civilisation superscientifique et l’apparition de robots intelligents, les passions humaines n’ont pas cessé pour autant et le meurtre n’a pas disparu.
Mais le problème de Lije Baley West pas seulement de retrouver un meurtrier, il est aussi d’y parvenir avant son collègue R. Daneel. R. = Robot, car R. Daneel est un androïde au cerveau électronique ultraperfectionné, créé certes par l’homme, mais qui n’attend peut-être que l’occasion de prendre sa place.

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A mesure que les jours passaient, elle se remit à parler à son mari, et, après une ou deux semaines, leur intimité redevint celle du passé ; certes, il leur arriva encore de se disputer, mais aucune de leurs querelles n’atteignit un tel degré d’intensité.

Elle ne fit qu’une seule fois, et indirectement, allusion à cet épineux sujet. Elle était dans son huitième mois de grossesse. Elle venait de cesser ses fonctions d’assistante diététicienne aux cuisines communautaires A-23, et disposait de loisirs inhabituels, pendant lesquels elle se préparait à la naissance de son enfant.

— Que dirais-tu de Bentley ? dit-elle un soir.

— Excuse-moi, chérie, réplique-t-il, en levant les yeux d’un dossier qu’il étudiait. (Avec une bouche de plus à nourrir, l’arrêt de la paie de Jessie, et peu de chances de se voir lui-même passer prochainement de la classe des employés à celle des cadres, il lui fallait exécuter chez lui du travail supplémentaire.) De quoi parles-tu ?

— Je veux dire que, si c’est un garçon, que penserais-tu de Bentley comme prénom ?

Baley fit un peu la moue et dit :

— Bentley Baley ?… Ne trouves-tu pas que les deux noms se ressemblent beaucoup ?

— Je ne sais pas… C’est une idée que j’ai eue ! D’ailleurs le petit pourra, plus tard, se choisir lui-même un surnom si cela lui convient.

— Eh bien, si cela te plaît, moi, je suis d’accord.

— Tu en es bien sûr ? Peut-être préfères-tu l’appeler Elie ?

— Pour qu’on y ajoute Junior ? Je ne trouve pas que ce soit une bonne solution. S’il en a envie, il pourra lui-même appeler plus tard son fils Elie.

— Evidemment ! répliqua-t-elle. Mais… mais il y a un autre inconvénient.

— Ah ! fit-il après un bref silence. Lequel ?

Elle ne le regarda pas dans les yeux, mais lui dit, avec une intention non dissimulée :

— Bentley n’est pas un prénom biblique, n’est-ce pas ?

— Non, dit-il, certainement pas.

— Alors, c’est parfait. Je ne veux pas de prénom biblique.

Jamais plus, depuis lors, Jessie ne fit la moindre allusion à ce genre de sujet, et, le soir où son mari ramena chez lui le robot Daneel Olivaw, il y avait plus de dix-huit ans qu’ils étaient mariés, et leur fils Bentley, dont le surnom restait encore à trouver, venait d’atteindre sa seizième année.

Baley s’arrêta devant la grande porte à deux battants, sur laquelle brillaient en grosses lettres les mots : TOILETTES -HOMMES ; tandis qu’en dessous figurait, en lettres moins importantes, l’inscription : SUBDIVISIONS IA - IE. Enfin, juste au-dessous de la serrure, il était indiqué en petits caractères : « En cas de perte de la clef, prévenir aussitôt 27-101-51. »

Un homme les dépassa rapidement, introduisit dans la serrure une petite clef en aluminium, et pénétra dans la salle. Il ferma la porte derrière lui et ne chercha pas à la maintenir ouverte pour Baley ; s’il l’avait fait, celui-ci en eût été gravement offensé.

En effet, l’usage était fermement établi, entre hommes, de s’ignorer systématiquement les uns les autres, à l’intérieur et aux abords des Toilettes. Mais Baley se rappelait qu’une des premières confidences de son épouse avait été de lui révéler que, dans les Toilettes de femmes, la coutume était toute différente.

C’est ainsi qu’il lui arrivait fréquemment de dire :

— Ce matin, j’ai rencontré dans les Toilettes telle ou telle amie, qui m’a raconté telle ou telle chose.

Tant et si bien que, le jour où Baley bénéficia enfin de l’avancement espéré, lequel lui donna droit à un lavabo à eau courante dans son appartement, les relations de Jessie avec le voisinage en pâtirent.

Baley, incapable de masquer complètement son embarras, dit à son compagnon :

— Attendez-moi ici, Daneel, je vous prie.

— Avez-vous l’intention de faire votre toilette ? demanda R. Daneel.

« Au diable le robot se dit Baley. Puisqu’on l’a informé de tout ce qui se trouve à l’intérieur de notre ville d’acier, on aurait pu aussi bien-lui enseigner les bonnes manières ! Si jamais il se permet de poser ce genre de question à quelqu’un d’autre, c’est moi qui en serai responsable ! »

— Oui, ajouta-t-il tout haut. Je vais prendre une douche. Le soir, il y a trop de monde, et j’y perds du temps. Si je me lave maintenant, cela nous permettra de disposer de toute notre soirée.

— Je comprends, répondit R. Daneel, sans se départir le moins du monde de son calme. Mais, dites-moi, est-il conforme aux usages que je reste dehors ?

— Je ne vois vraiment pas pourquoi vous y entreriez, puisque vous n’en avez aucun besoin.

— Ah ! je vois ce que vous voulez dire. Oui, évidemment… Pourtant, Elie, moi aussi, j’ai les mains sales, et il faut que je les lave !

Il montra ses paumes, qu’il tendit devant lui. Elles étaient roses et potelées, et leur peau se plissait très naturellement. Elles portaient tous les signes du travail le plus méticuleux, le plus perfectionné ; et Baley les trouva aussi propres qu’il était désirable.

— Il y a un lavabo dans l’appartement, vous savez, répondit-il.

Il dit cela sans y attacher d’importance : à quoi bon se vanter devant un robot ? Mais celui-ci répliqua :

— Je vous remercie pour votre amabilité, mais j’estime que, d’une manière générale, il vaudrait mieux que je me serve de ces Toilettes. Si je dois vivre quelque temps avec vous autres Terriens, je crois qu’il faut que j’adopte le plus grand nombre possible de vos coutumes et de vos manières de faire.

— Eh bien, alors, venez !

L’animation joyeuse de cette pièce brillamment éclairée formait un contraste frappant avec l’agitation fébrile de la ville ; mais, cette fois-ci, Baley n’en eut même pas conscience. Il murmura à Daneel :

— Ca va me prendre environ une demi-heure. Attendez-moi là !

Il avait déjà fait quelques pas, quand il revint pour ajouter :

— Et surtout ne parlez à personne, ne regardez personne ! Pas un mot, pas un geste ! C’est l’usage !

Il jeta autour de lui un regard craintif, pour s’assurer que leur conversation n’avait pas été remarquée et ne suscitait pas de réactions scandalisées. Heureusement personne ne se trouvait là et, après tout, ce n’était encore que l’antichambre des Toilettes.

Il se hâta, à travers les douches communes, jusqu’aux cabines personnelles. Il y avait maintenant cinq ans qu’on lui en avait affecté une : elle était assez spacieuse pour contenir une douche, une petite buanderie, et quelques autres appareils sanitaires. Elle comportait même un petit écran de télévision.

« C’est une sorte d’annexe de l’appartement », avait-il dit, en plaisantant, quand on lui avait affecté cette douche privée. Mais maintenant, il lui arrivait souvent de se demander comment il supporterait de se trouver ramené aux conditions infiniment plus spartiates des douches communes, si jamais il venait à perdre son privilège…

Il pressa le bouton actionnant la douche, et le tableau du compteur s’éclaira aussitôt. Quelque temps plus tard, quand il revint trouver R. Daneel qui l’attendait patiemment, il s’était nettoyé des pieds à la tête, portait des sous-vêtements très propres, une chemise impeccable, et se sentait beaucoup mieux.

— Pas d’ennuis ? demanda-t-il, dès qu’ils eurent franchi la sortie.

— Aucun, Elijah, répondit R. Daneel.

Jessie les attendait sur le pas de la porte et souriait nerveusement. Baley l’embrassa et lui dit, entre ses dents :

— Jessie, je te présente un de mes collègues, Daneel Olivaw, à qui l’on m’a associé pour une importante enquête.

Jessie tendit la main à R. Daneel, qui la prit et la relâcha. Après avoir un instant consulté Lije du regard, elle se tourna vers R. Daneel, et lui dit timidement :

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