Isaac Asimov - Les robots de l'aube

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Quand Elijah Baley, le célèbre agent de la Sûreté interplanétaire, arrive sur Aurora, il pressent qu’il va au-devant de sa plus difficile et périlleuse mission. Impossible pourtant de se récuser : le statut de la Terre en dépend, et le destin futur de l’Univers.
Il s’agit pour lui de découvrir qui, pour la première fois dans la Galaxie, s’est rendu coupable du meurtre de Jander Panell, le robot positronique le plus sophistiqué jamais créé, et qui atteignait un degré d’« humanité » très supérieur à tout ce que le Dr Susan Calvin aurait pu imaginer.
D’autres découvertes stupéfiantes attendent Elijah Baley sur Aurora, une planète dont les rites sexuels comportent peu de tabous et où il n’est pas interdit à une femme de s’éprendre follement d’un robot…

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— Il est possible, docteur Amadiro, que les Aurorains n’approuvent guère ce que vous projetez, une fois qu’ils auront compris ce que c’est. Ils risquent de préférer le point de vue du Dr Fastolfe.

— Vraiment ? Le Dr Fastolfe estime que si les Aurorains ne peuvent pas coloniser de nouvelles planètes eux-mêmes et sans l’aide des robots, alors les Terriens devraient être autorisés à le faire.

— Il me semble que c’est le bon sens même.

— Parce que vous êtes un Terrien. Je vous assure que les Aurorains ne trouveraient pas du tout agréable que des Terriens grouillent partout dans les nouveaux mondes, construisent de nouvelles ruches et forment une espèce d’empire galactique avec leurs trillions et quadrillions et réduisent les mondes spatiens à quoi ? A l’insignifiance, au mieux, et à l’extinction, au pire.

— Mais l’autre choix est une multitude de mondes de robots humaniformes, construisant des sociétés quasi humaines sans accueillir parmi eux de véritables êtres humains. Ils créeraient progressivement un empire galactique robotique, réduisant les mondes spatiens à l’insignifiance au mieux ou à l’extinction au pire. Les Aurorains préféreraient sûrement un empire galactique humain à un empire robotique !

— Comment pouvez-vous en être si certain, monsieur Baley ?

— Cette certitude me vient de la forme que prend maintenant votre société. On m’a dit, pendant mon vol vers Aurora, qu’il n’existait ici aucune ségrégation entre les robots et les êtres humains mais c’est manifestement faux. C’est peut-être un idéal, que les Aurorains eux-mêmes croient avoir réalisé et dont ils se flattent, mais ce n’est pas vrai.

— Vous êtes ici depuis… quoi ? Moins de deux jours, et vous pouvez déjà le voir ?

— Oui, docteur Amadiro. C’est sans doute précisément parce que je suis un étranger que je le vois plus clairement. Je ne suis pas aveuglé par les usages et les idéaux. Les robots n’ont pas le droit d’entrer dans les Personnelles, par exemple, et c’est là une ségrégation évidente. Cela permet aux êtres humains d’avoir un endroit où ils sont seuls. Par ailleurs, vous et moi sommes confortablement assis, alors que les robots restent debout dans leurs niches, comme vous le voyez, dit Baley en tendant un bras vers Daneel. C’est une autre forme de ségrégation. Je crois que les êtres humains, même les Aurorains, voudront toujours établir une distinction et préserver leur propre humanité.

— Ahurissant !

— Cela n’a rien d’ahurissant, docteur. Vous avez perdu. Même si vous réussissez à faire croire à tout Aurora que le Dr Fastolfe a détruit Jander, même si vous réduisez Fastolfe à l’impuissance politique, même si vous obtenez de la Législature et du peuple aurorain qu’ils approuvent votre projet de colonisation par des robots, vous n’aurez fait que gagner du temps. Dès que les Aurorains comprendront toutes les implications de votre plan, ils se retourneront contre vous. Il vaudrait donc mieux, dans ces conditions, que vous mettiez fin à votre campagne contre le Dr Fastolfe et que vous le rencontriez, pour mettre au point un compromis par lequel la colonisation des nouveaux mondes par les Terriens pourra être organisée de manière à ne représenter aucune menace pour Aurora, ni pour les mondes spatiens en général.

— Ahurissant, monsieur Baley, répéta le docteur Amadiro.

— Vous n’avez pas le choix !

Amadiro répondit nonchalamment et d’un air amusé :

— Quand je dis que vos réflexions sont ahurissantes, je ne veux pas parler de vos déclarations elles-mêmes, mais du simple fait que vous les profériez, en vous imaginant qu’elles valent quelque chose.

54

Baley regarda Amadiro prendre la dernière pâtisserie et mordre dedans avec une satisfaction évidente.

— Délicieux, dit le roboticien. Mais j’aime un peu trop les bonnes choses. Voyons, où en étais-je ?… Ah oui ! monsieur Baley, croyez-vous avoir découvert un secret ? Que je vous ai révélé quelque chose que notre monde sait pas encore ? Que mes plans sont dangereux mais que je les expose à tous les nouveaux venus ? Vous devez penser que si je vous parle assez longtemps, je finirai par laisser échapper quelque sottise dont vous pourrez profiter. Soyez assuré que cela ne m’arrivera pas. Mes projets de robots encore plus humaniformes, de familles-robots, d’une culture aussi humaine que possible, sont tous bien connus. Ils sont enregistrés et à la disposition de la Législature et de tous ceux qui sont intéressés.

— Est-ce que le grand public les connaît ?

— Probablement pas. Le grand public a ses propres priorités et s’intéresse davantage à son prochain repas, à la nouvelle émission en hypervision, au prochain match de cosmo-polo qu’au prochain siècle ou au prochain millénaire. Mais le grand public sera aussi heureux d’accepter mes projets que l’élite intellectuelle qui les connaît déjà. Ceux qui s’y opposeront ne seront pas assez nombreux pour avoir de l’importance.

— En êtes-vous bien certain ?

— Chose curieuse, oui. J’ai peur que vous ne compreniez pas, hélas ! l’intensité de l’animosité des Aurorains, et des Spatiens en général, contre les Terriens. Je ne partage pas ces sentiments, notez bien, et je me sens tout à fait à l’aise avec vous, par exemple. Je n’ai pas cette peur primitive de la contamination, je n’imagine pas que vous sentez mauvais, je ne vous attribue pas toutes sortes de traits de caractère que je juge offensants, je ne pense pas que vous et vos semblables complotiez pour nous tuer ou nous voler nos biens… mais l’immense majorité des Aurorains nourrit ces préjugés. Ce n’est peut-être pas toujours conscient et les Aurorains peuvent être très polis avec des Terriens individuels qui leur paraissent inoffensifs, mais mettez-les à l’épreuve et vous verrez émerger toute la haine et tous les soupçons. Dites-leur que les Terriens grouillent dans de nouveaux mondes et vont s’emparer de la Galaxie, et ils réclameront à grands cris la destruction de la Terre plutôt que de lui permettre une chose pareille.

— Même si l’unique autre choix est une société-robot ?

— Certainement. Vous ne comprenez pas non plus ce que nous éprouvons à l’égard des robots. Nous sommes familiers avec eux. Nous sommes à l’aise avec eux. Ils sont nos amis.

— Non. Ils sont vos serviteurs. Vous vous sentez supérieurs et vous êtes à l’aise avec eux uniquement tant que cette supériorité reste établie. Si vous êtes menacés par un renversement de la situation, s’ils deviennent vos supérieurs, vous réagirez avec horreur.

— Vous jugez en vous fondant sur la réaction des Terriens.

— Non. Vous les tenez à l’écart des Personnelles. C’est un signe.

— Ils n’ont que faire de ces endroits. Ils ont leurs propres commodités pour se laver et ils n’excrètent pas. Naturellement, ils ne sont pas vraiment humaniformes. S’ils l’étaient, nous ne ferions peut-être pas cette distinction.

— Vous les craindriez encore plus.

— Vraiment ? C’est ridicule ! répliqua Amadiro. Craignez-vous Daneel ? Si je peux me fier à cette fameuse émission, mais j’avoue que je n’y crois guère, vous vous êtes pris d’une considérable affection pour Daneel. Vous en éprouvez en ce moment, n’est-ce pas ?

Le silence de Baley fut éloquent et Amadiro profita de son avantage.

— En ce moment, cela ne vous fait rien que Giskard soit là debout, silencieux et sans réaction, dans une alcôve, mais je vois bien, à de petits gestes, de menus détails de langage corporel, que cela vous gêne que Daneel soit là aussi de la même façon. Vous le sentez trop humain, d’aspect, pour être traité comme un robot. Vous ne le craignez pas davantage parce qu’il a l’air humain.

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