Isaac Asimov - Les robots de l'aube

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Les robots de l'aube: краткое содержание, описание и аннотация

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Quand Elijah Baley, le célèbre agent de la Sûreté interplanétaire, arrive sur Aurora, il pressent qu’il va au-devant de sa plus difficile et périlleuse mission. Impossible pourtant de se récuser : le statut de la Terre en dépend, et le destin futur de l’Univers.
Il s’agit pour lui de découvrir qui, pour la première fois dans la Galaxie, s’est rendu coupable du meurtre de Jander Panell, le robot positronique le plus sophistiqué jamais créé, et qui atteignait un degré d’« humanité » très supérieur à tout ce que le Dr Susan Calvin aurait pu imaginer.
D’autres découvertes stupéfiantes attendent Elijah Baley sur Aurora, une planète dont les rites sexuels comportent peu de tabous et où il n’est pas interdit à une femme de s’éprendre follement d’un robot…

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Toujours à tâtons, il trouva la porte par laquelle il était entré mais il ne s’en rendit compte que lorsqu’il la toucha et qu’elle s’ouvrit. La lumière s’éteignit immédiatement et fut remplacée par celle, non illusoire, du jour.

Daneel l’attendait et, avec lui, Fastolfe et Giskard.

— Cela vous a pris près de vingt minutes, dit Fastolfe. Nous commencions à nous inquiéter.

Baley se sentit brûler de rage.

— J’ai eu des problèmes avec vos grotesques illusions, dit-il entre ses dents, tenant la bride à sa colère.

Fastolfe fit une petite moue et haussa les sourcils.

— Il y a un contact juste à côté de la porte, à l’intérieur, qui contrôle l’illusion. Il peut l’atténuer et vous permettre de voir la réalité à travers, ou même supprimer complètement l’illusion, si vous le souhaitez.

— On ne me l’a pas dit. Est-ce que toutes vos Personnelles sont comme ça ?

— Non. A Aurora, les Personnelles possèdent généralement des systèmes d’illusions mais elles varient avec chaque individu. L’illusion d’une nature verdoyante me plaît et j’en varie les détails de temps en temps. On se lasse de tout, vous savez, au bout d’un moment. Il y a des gens qui créent des illusions érotiques, mais ce n’est pas du tout de mon goût.

« Naturellement, quand on est habitué aux Personnelles, les illusions ne posent pas de problèmes. Les pièces sont toutes standard et l’on sait où tout se trouve. Ce n’est pas plus difficile que d’aller et venir dans un lieu bien connu, dans le noir… Mais dites-moi, monsieur Baley, pourquoi n’êtes-vous pas ressorti pour demander des instructions ?

— Parce que je ne le voulais pas. Je reconnais que j’étais extrêmement irrité par ces illusions mais je les acceptais. Après tout, c’était Daneel qui m’avait conduit à la Personnelle et il ne m’avait donné aucune explication, aucun avertissement. Il m’aurait certainement tout expliqué longuement, s’il avait été libre de le faire, car il aurait sûrement prévu que je risquais de me blesser. J’ai donc été forcé de conclure que vous lui aviez donné des instructions pour qu’il ne m’avertisse pas, et comme je ne vous pensais pas vraiment capable de me jouer un mauvais tour, je devais en déduire que vous aviez un but sérieux pour agir ainsi.

— Ah ?

— Ma foi, vous m’avez demandé de venir à l’Extérieur et, quand j’ai accepté, vous m’avez immédiatement proposé de passer par la Personnelle. Par conséquent, j’ai pensé que votre dessein, en m’envoyant dans une illusion d’Extérieur, était de voir si je serais capable de le supporter ou si je ressortirais en pleine panique. Si je le supportais, alors on pouvait avoir confiance en moi pour m’emmener dans le véritable Extérieur. Eh bien, j’ai tout supporté. Je suis un peu mouillé, merci bien, mais ça sèchera vite.

— Vous avez un bon esprit lucide, Baley. Je vous fais des excuses pour la nature de l’épreuve et pour la gêne que je vous ai causée. Je tentais simplement d’éviter la possibilité d’un bien plus grand malaise. Souhaitez-vous toujours sortir avec moi ?

— Non seulement je le souhaite, Fastolfe, mais j’y tiens beaucoup !

19

Ils suivirent un couloir, avec Daneel et Giskard sur leurs talons.

— J’espère que cela ne vous fait rien que les robots nous accompagnent, dit aimablement Fastolfe. Les Aurorains ne vont jamais nulle part sans au moins un robot pour les escorter et dans votre cas en particulier, je dois insister pour que Daneel et Giskard soient avec vous à tout instant.

Il ouvrit une porte et Baley s’efforça de résister fermement au soleil et au vent, sans parler de l’odeur envahissante de la terre d’Aurora, bizarre et subtilement étrangère.

Fastolfe s’écarta et Giskard sortit le premier. Le robot regarda attentivement autour de lui. On avait l’impression que tous ses sens participaient à l’observation. Il se retourna, Daneel le rejoignit et fit de même.

— Laissons-les pour le moment, dit Fastolfe. Ils nous préviendront quand ils penseront que nous pouvons sortir sans danger. Je vais en profiter pour vous présenter encore une fois mes plus plates excuses pour le mauvais tour que je vous ai joué, avec la Personnelle. Je vous assure que nous l’aurions su, si vous aviez été en difficulté ; vos divers signes vitaux étaient enregistrés. Je suis très content, et pas complètement surpris, que vous ayez deviné mon intention.

Il sourit et, avec une hésitation presque imperceptible, il posa une main sur l’épaule gauche de Baley et la pressa amicalement.

Baley restait très raide.

— Vous semblez avoir oublié votre autre méchant tour, votre attaque apparente avec l’épiceur. Si vous voulez bien m’assurer que désormais nous nous traiterons mutuellement avec franchise et honnêteté, j’accepte de considérer que ces épreuves avaient une intention raisonnable.

— D’accord !

— Pouvons-nous sortir maintenant ?

Baley regarda dehors, où Daneel et Giskard s’étaient éloignés et séparés à droite et à gauche, sans cesser d’observer et de sentir.

— Pas tout à fait encore. Ils vont faire tout le tour de mon établissement… Daneel me dit que vous l’avez invité à entrer à la Personnelle avec vous. Etait-ce une offre sérieuse ?

— Oui. Je savais qu’il n’avait nul besoin mais je pensais que ce serait impoli de l’exclure. Je n’étais pas sûr de la coutume, à cet égard, en dépit de toutes mes lectures sur les questions auroraines.

— C’est probablement une de ces choses que les Aurorains jugent inutile de mentionner et, naturellement, on ne peut demander à des livres de préparer des Terriens en visite à ce genre de problèmes…

— Parce qu’il y a si peu de visiteurs terriens ?

— Précisément. Le fait est, bien entendu, que les robots n’entrent jamais dans les Personnelles. C’est le seul endroit où les êtres humains en sont débarrassés. Je suppose qu’on estime qu’il y a des moments et des lieux où l’on doit se sentir libre de leur présence.

— Et pourtant, quand Daneel était sur Terre, à l’occasion de la mort de Sarton il y a trois ans, j’ai essayé de l’empêcher d’aller à la Personnelle commune en lui disant qu’il n’avait pas de besoins. Malgré tout, il a insisté pour y entrer.

— A fort juste titre. Il avait, à cette occasion, des ordres très stricts de ne jamais laisser soupçonner qu’il n’était pas humain, pour des raisons que vous n’avez sûrement pas oubliées. Mais ici à Aurora… Ah, ils ont fini.

Les robots revenaient vers la porte et Daneel leur faisait signe de sortir.

Fastolfe étendit le bras pour barrer le chemin à Baley.

— Si cela ne vous fait rien, monsieur Baley, je sortirai le premier. Comptez jusqu’à cent, patiemment, et ensuite venez nous rejoindre.

20

Baley, en arrivant à cent, sortit d’un pas ferme et marcha vers Fastolfe. Sans doute sa figure était-elle un peu crispée, ses mâchoires trop serrées, son dos trop raide.

Il regarda de tous côtés. Le paysage n’était pas très différent de celui qui lui avait été présenté dans la Personnelle. Peut-être Fastolfe avait-il pris modèle sur ses propres terres. Tout était verdoyant et, à un endroit, il y avait un ruisseau qui dévalait au flanc d’un coteau. Il était peut-être artificiel mais ce n’était pas une illusion. L’eau était réelle. Baley sentit la fraîcheur des gouttelettes en passant.

Tout paraissait un peu fabriqué, domestiqué. L’Extérieur de la Terre était bien plus sauvage et d’une beauté plus grandiose, du moins le peu qu’il en avait vu.

Fastolfe lui posa légèrement une main sur le bras et lui dit :

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