Isaac Asimov - Les robots de l'aube

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Les robots de l'aube: краткое содержание, описание и аннотация

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Quand Elijah Baley, le célèbre agent de la Sûreté interplanétaire, arrive sur Aurora, il pressent qu’il va au-devant de sa plus difficile et périlleuse mission. Impossible pourtant de se récuser : le statut de la Terre en dépend, et le destin futur de l’Univers.
Il s’agit pour lui de découvrir qui, pour la première fois dans la Galaxie, s’est rendu coupable du meurtre de Jander Panell, le robot positronique le plus sophistiqué jamais créé, et qui atteignait un degré d’« humanité » très supérieur à tout ce que le Dr Susan Calvin aurait pu imaginer.
D’autres découvertes stupéfiantes attendent Elijah Baley sur Aurora, une planète dont les rites sexuels comportent peu de tabous et où il n’est pas interdit à une femme de s’éprendre follement d’un robot…

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— Il est inutile d’imaginer des situations hypothétiques qui ne peuvent absolument pas exister. Ils ne vont rien me donner en échange de l’abandon de Jander. Ils vont simplement essayer de me renvoyer sans rien d’autre que la ruine pour moi et pour ma planète. Mais s’ils me laissaient faire, je retrouverais l’homme qui a détruit Jander, et je veillerais à ce qu’il soit puni comme il le mérite.

— Que voulez-vous dire, s’ils vous laissent faire ? Contraignez-les à vous laisser faire !

Baley sourit amèrement.

— Si vous pensez que les Aurorains ne se soucient pas de vous parce que vous êtes solarienne, imaginez le peu d’attention que l’on vous accorderait si vous veniez de la Terre, comme moi.

Il la serra plus fort, oubliant qu’il était de la Terre alors même qu’il le disait.

Mais j’essaierai, Gladïa. Il ne sert à rien de vous donner de l’espoir, mais je n’ai pas les mains complètement vides. J’essaierai…

Il laissa sa phrase en suspens.

— Vous répétez que vous essaierez… mais comment ? Elle le repoussa légèrement, pour le regarder en face.

Baley fut décontenancé.

— Eh bien, il se peut que je…

— Que vous trouviez l’assassin ?

— Oui, ou bien… Gladïa, je vous en prie, je dois m’asseoir.

Il se rapprocha de la table et s’y appuya.

— Elijah, qu’avez-vous ?

— J’ai eu une journée assez difficile, et je n’ai pas encore bien récupéré, je pense.

— Vous feriez mieux d’être au lit, dans ce cas.

— Pour tout vous avouer, Gladïa, je ne demande pas mieux.

Gladïa le libéra, la mine inquiète, oubliant ses larmes. Elle leva un bras et fit un geste rapide des doigts et aussitôt (sembla-t-il) Baley fut entouré de robots.

Quand il se retrouva dans un lit, quand le dernier robot l’eut quitté, il resta les yeux ouverts dans le noir.

Il ne savait pas s’il pleuvait encore dehors, ni si les derniers éclairs lointains jetaient encore quelques étincelles ensommeillées, mais il n’entendait plus de tonnerre.

Il aspira profondément et pensa : Qu’est-ce que j’ai donc promis à Gladïa ? Que se passera-t-il demain ? Dernier acte : L’échec.

Et alors que Baley dérivait dans son premier sommeil, il se rappela cet incroyable éclair de perception qui lui était venu avant qu’il s’endorme.

67

Cela lui était arrivé deux fois. Une fois la veille au soir, alors qu’il s’endormait, comme maintenant ; une autre fois, au début de la soirée quand il avait sombré dans l’inconscience au pied des arbres, sous l’orage. A chaque fois, une idée lui était venue, une intuition qui avait éclairci le problème comme les éclairs illuminaient la nuit.

Et cela avait été aussi bref que la luminosité de l’éclair.

Qu’est-ce que c’était ?

Est-ce que cela lui reviendrait ?

Cette fois, il s’efforça consciemment de saisir l’idée ; de mettre le doigt sur la vérité fugitive… Ou bien n’était-ce qu’une illusion fugitive ? Etait-ce le lent départ de la raison consciente et l’arrivée des séduisants non-sens que l’on ne pouvait analyser correctement ?

Sa quête cependant lui échappa lentement. Cela ne viendrait pas sur un simple appel, pas plus qu’une licorne ne surgirait sur un monde où les licornes n’existaient pas.

Il trouva plus facile de penser à Gladïa et à l’effet qu’elle lui avait fait. Il y avait eu le contact direct avec le tissu soyeux de sa blouse, et aussi celui des bras minces et délicats, du dos lisse.

Aurait-il osé l’embrasser, si ses jambes ne s’étaient pas dérobées ? Ou bien était-ce aller trop loin ?

Il entendit sa propre respiration s’exhaler, dans un léger ronflement et, comme toujours, cela le gêna. Il se força à se réveiller et pensa de nouveau à Gladïa. Avant de partir, sûrement… mais pas s’il ne pouvait rien faire pour elle en… est-ce que ce serait un paiement pour services… Il entendit de nouveau le léger ronflement et en fut moins embarrassé cette fois.

Gladïa… il n’avait jamais pensé la revoir… encore moins la toucher, encore moins l’enlacer, l’enlacer…

Et il ne sut à quel moment il passa de la pensée libre au rêve.

Il la tenait de nouveau dans ses bras, mais il n’y avait pas de blouse. Elle avait la peau tiède et satinée et il laissait lentement glisser sa main sur ses épaules, le long de ses côtes…

C’était d’un réalisme total. Tous les sens de Baley y participaient. Il respirait le parfum de ses cheveux, ses lèvres découvraient le goût légèrement, très légèrement salé de sa peau et puis, sans savoir comment, ils n’étaient plus debout. S’étaient-ils couchés ? Et qu’était devenue la lumière ?

Il sentait le matelas sous lui, le drap sur lui… dans l’obscurité… et elle était toujours dans ses bras, entièrement nue.

Il se réveilla en sursaut.

— Gladïa ?

Elle lui posa le bout des doigts sur la bouche.

— Chut, Elijah… Ne dis rien…

Autant lui demander d’arrêter le flot de sa circulation.

— Mais… Que faites-vous ? bredouilla-t-il.

— Tu ne le sais pas ? murmura-t-elle. Je suis au lit avec toi.

— Mais pourquoi ?

— Parce que j’en ai envie, dit-elle, et elle se serra contre lui.

Elle tira sur le col du vêtement de nuit de Baley et la veste s’entrouvrit.

— Ne bouge pas, Elijah. Tu es fatigué et je ne veux pas t’épuiser davantage.

Elijah sentit une chaleur dans son bas-ventre et décida de ne pas protéger Gladïa contre elle-même.

— Je ne suis pas fatigué à ce point !

— Non ! ordonna-t-elle. Je veux que tu te reposes. Ne bouge pas.

Elle avait la bouche sur les lèvres de Baley, comme pour le forcer à se taire. Il se détendit et une petite pensée lui passa par la tête : il obéissait à des ordres, il était vraiment fatigué et ne demandait qu’à être plus passif qu’actif. Et, avec un peu de honte, l’idée lui vint que cela atténuait un peu sa culpabilité. (Je n’ai pas pu l’en empêcher, s’entendit-il protester. Elle m’a forcé.) Par Jehosaphat, quelle lâcheté ! Quelle intolérable dégradation !

Mais ces pensées-là s’enfuirent aussi. Il y avait maintenant une musique douce et la température s’était un peu élevée. Les draps avaient disparu, le vêtement de nuit aussi. Baley sentit sa tête attirée au creux du bras de Gladïa.

Avec un détachement étonné, il comprit, à sa position, que cette douceur était celle du sein gauche de Gladïa.

Tout doucement, elle chantait sur la musique, un air joyeux et berceur qu’il ne connaissait pas.

Elle ondula lentement et caressa le menton et le cou de Baley. Il se détendit, heureux de ne rien faire, de lui laisser l’initiative.

Il ne l’aidait pas et quand il finit par réagir avec une excitation croissante, jusqu’au soulagement explosif, ce fut parce qu’il ne pouvait faire autrement.

Elle paraissait infatigable et il ne voulait pas qu’elle s’arrête. Tout à fait à part de la sensualité et de la réaction sexuelle, il éprouvait ce qu’il avait déjà ressenti : le luxe total d’une passivité d’enfant.

Finalement, il fut incapable de réagir encore une fois et elle-même n’en pouvait plus, semblait-il, car elle retomba, la tête au creux de l’épaule gauche de Baley, son bras en travers de son torse, caressant tendrement les courts poils frisés.

Il crut l’entendre murmurer :

— Merci… Merci…

De quoi ? se demanda-t-il.

Il avait à peine conscience d’elle, à présent, car cette fin incroyablement douce d’une dure journée était aussi génératrice de sommeil que le légendaire Nepénthé et il se sentit glisser, comme si le bout de ses doigts se détachait du bord du précipice de la dure réalité afin qu’il tombe… tombe… dans les légers nuages du sommeil, dans les eaux onduleuses de l’océan du rêve.

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