Orson Card - La voix des morts

Здесь есть возможность читать онлайн «Orson Card - La voix des morts» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1987, ISBN: 1987, Издательство: OPTA, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La voix des morts: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La voix des morts»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

3 000 ans ont passé depuis le massacre des doryphores. Mais seulement vingt-six ans pour Ender Wiggin. Paradoxe de la relativité du temps dans l’espace ! Hanté par sa participation au génocide d’un peuple, Ender poursuit sa quête : trouver une planète où il pourra enfin déposer le cocon de la reine des doryphores.
Serait-ce Lusitania ? Là vivent les piggies, drôles de petits cochons à l’esprit agile. Des êtres étranges, véritable énigme pour les hommes. N’ont-ils pas assassiné, sans mobile apparent, le scientifique qui les étudiait ? Une mort mystérieuse et rituelle. Ender s’est jure de découvrir la vérité sur ce meurtre. Malgré la peur et l’incompréhension des hommes.
La paix régnera-t-elle un jour entre des races aussi différentes ? Les hommes, les piggies et… pourquoi pas les doryphores ?

La voix des morts — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La voix des morts», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Imbécile, pensa l’évêque. Si les gens se contentent de réagir à la façon dont ils sont traités par les autres, personne n’est responsable de quoi que ce soit. Si on ne peut pas choisir ses péchés, comment peut-on se repentir ?

Comme s’il avait entendu l’argumentation silencieuse de l’évêque, le Porte-Parole leva la main et réfuta ce qu’il venait de dire.

— Mais cette explication facile n’est pas vraie. Vos tourments ne l’ont pas rendu violent… Ils l’ont rendu apathique. Et lorsque, avec l’âge, vous avez cessé de le tourmenter, il a cessé de vous haïr. Il savait que vous le méprisiez ; il apprit à vivre sans vous. En paix.

Le Porte-Parole resta un instant silencieux, puis exprima la question qu’ils se posaient :

— Alors, comment est-il devenu l’individu cruel que vous connaissiez ? Réfléchissez un instant. Qui était exposé à sa cruauté ? Son épouse. Ses enfants. Il y a des gens qui battent leur femme et leurs enfants parce qu’ils convoitent le pouvoir mais sont trop faibles pour le conquérir dans le monde. L’épouse et les enfants impuissants, liés à un tel individu par la nécessité, la tradition et, étrangement, l’amour, sont les seules victimes qu’il a le pouvoir de dominer.

Oui, pensa Ela, regardant furtivement sa mère. C’est ce que je voulais. C’est pour cela que je lui ai demandé de Parler la mort de papa.

— Il y a de tels hommes, reprit le Porte-Parole, mais Marcão Ribeira n’était pas de ceux-là. Réfléchissez quelques instants. Avez-vous entendu dire qu’il ait frappé un de ses enfants ? Une seule fois ? Vous qui travailliez avec lui – a-t-il jamais tenté de vous imposer sa volonté ? Paraissait-il furieux lorsque les choses ne se déroulaient pas comme il l’entendait ? Marcão n’était ni faible ni mauvais. Il était fort. Il ne désirait pas le pouvoir. Il voulait l’amour. Pas la domination, la loyauté.

L’Evêque Peregrino eut un sourire sans joie, comme on salue un adversaire de valeur. Tu suis un chemin tortueux, Porte-Parole, tournant autour de la Vérité, feintant. Et, quand tu frapperas, ce sera en plein cœur. Ces gens sont venus s’amuser, mais ils sont tes cibles ; tu les transperceras de part en part.

— Certains d’entre vous se souviendront d’un incident, dit le Porte-Parole. Marcão avait à peu près treize ans, et vous aussi. Vous le taquiniez sur la colline herbue qui se dresse derrière l’école. Vous l’attaquiez plus méchamment que d’habitude. Vous le menaciez avec des pierres, le fouettiez avec des tiges de capim. Vous l’avez fait saigner, mais il le supporta. Il tenta de vous échapper, vous demanda de cesser, mais l’un d’entre vous le frappa violemment au ventre, et cela fut plus douloureux que ce que vous imaginiez car il était déjà victime de la maladie qui a fini par l’emporter. Il n’était pas encore accoutumé ni à sa fragilité, ni à la douleur. Il eut l’impression qu’il allait mourir. Il était acculé. Vous alliez le tuer. De sorte qu’il se défendit.

Comment a-t-il appris cela ? pensèrent une demi-douzaine d’hommes. C’est tellement vieux. Qui lui a dit comment cela s’est passé ? La situation nous a échappé, voilà tout. Nous ne pensions pas à mal mais, quand son bras a jailli, son poing énorme, comme une ruade de cabra…

— N’importe lequel d’entre vous aurait pu se retrouver à terre. Vous avez alors compris qu’il était encore plus fort que vous ne le craigniez. Ce qui vous terrifia le plus, toutefois, ce fut le fait de concevoir exactement la vengeance que vous méritiez. Ainsi, vous avez appelé à l’aide. Et lorsque les professeurs sont arrivés, qu’ont-ils vu ? Un petit garçon sur le sol, en larmes et en sang. Un adolescent déjà de la taille d’un homme, avec quelques égratignures, disant qu’il regrettait, qu’il ne l’avait pas fait exprès. Et une demi-douzaine d’autres déclarant qu’il avait frappé sans raison, qu’ils avaient tenté de l’en empêcher, mais que Cão était tellement fort… qu’il n’arrêtait pas d’ennuyer les petits.

Grego était subjugué par le récit.

Mentirosos ! cria-t-il.

Menteurs ! Plusieurs personnes, autour de lui, rirent discrètement. Quara le fit taire.

— Tous ces témoins, reprit le Porte-Parole, les professeurs, ne pouvaient que croire l’accusation. Jusqu’au moment où une petite fille se présenta devant eux et leur annonça froidement qu’elle avait tout vu. Marcão avait agi ainsi pour se défendre contre l’agression totalement injustifiée, malveillante, douloureuse, d’une meute de garçons qui, contrairement à lui, se comportaient effectivement comme des chiens. C’était la fille d’Os Venerados.

Grego regarda sa mère avec des yeux brillants, puis se leva d’un bond et annonça aux gens qui l’entouraient :

À mamãe o libertou !

Maman l’a sauvé ! Les gens rirent, se tournèrent vers Novinha. Mais son visage resta impassible ; elle refusait de reconnaître l’affection provisoire qu’ils portaient à son fils. Ils lui tournèrent à nouveau le dos, vexés.

— Novinha, reprit le Porte-Parole. Sa froideur et son intelligence faisaient d’elle une exclue au même titre que Marcão. Elle n’avait jamais tenté de se rapprocher de vous. Et voilà qu’elle sauvait Marcão. Eh bien, vous connaissiez la vérité. Elle ne sauvait pas Marcão… Elle vous empêchait de vous tirer d’un mauvais pas.

Ils hochèrent la tête avec un sourire entendu, ces gens dont les gestes d’amitié avaient été refusés. C’est Dona Novinha, la Biologista, qui se trouve trop bien pour nous.

— Marcão n’a pas vu les choses de cette façon. On l’avait si souvent traité d’animal qu’il croyait presque en être un. Novinha lui manifesta de la compassion, comme à un être humain. Une jolie jeune fille, une enfant brillante, fille des Venerados respectés, toujours hautaine comme une déesse. Elle était descendue de son piédestal, l’avait béni et avait exaucé sa prière. Il l’adora. Six ans plus tard, il l’épousa. N’est-ce pas une belle histoire ?

Ela se tourna vers Miro qui la regarda en haussant les sourcils.

— Cela te rend presque semblable à ce vieux salaud, pas vrai ? dit sèchement Miro.

Soudain, après un long silence, la voix du Porte-Parole jaillit, plus puissante. Elle les fit sursauter, les réveilla.

— Pourquoi a-t-il fini par la haïr, la battre et mépriser ses enfants ? Et pourquoi a-t-elle supporté cela, cette femme volontaire et supérieurement intelligente ? Elle aurait pu mettre un terme à ce mariage du jour au lendemain. L’Eglise n’autorise pas le divorce, mais il reste la séparation et elle n’aurait pas été la première citoyenne de Milagre à quitter son mari. Elle aurait pu partir avec ses enfants malheureux. Mais elle est restée . Madame le Maire Bosquinha et l’Evêque Peregrino lui ont tous les deux suggéré de le quitter. Elle leur a dit de se mêler de leurs affaires.

De nombreux Lusos rirent ; ils pouvaient imaginer Novinha, les lèvres serrées, rembarrant l’évêque, résistant à Bosquinha. Ils n’aimaient guère Novinha, c’était un fait, mais c’était pratiquement la seule habitante de Milagre qui pouvait faire un pied de nez à l’autorité.

L’évêque se souvint de la scène qui s’était déroulée dans son bureau plus d’une décennie auparavant. Elle n’avait pas employé les mots cités par le Porte-Parole, mais le résultat était le même. Cependant, il était seul. Qui était ce Porte-Parole et comment était-il possible qu’il sache ce qu’il devait ignorer ?

Quand les rires cessèrent, le Porte-Parole poursuivit :

— Un lien quelconque les emprisonnait dans un mariage qu’ils haïssaient. Ce lien était la maladie de Marcão.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La voix des morts»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La voix des morts» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La voix des morts»

Обсуждение, отзывы о книге «La voix des morts» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x