Orson Card - La voix des morts

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3 000 ans ont passé depuis le massacre des doryphores. Mais seulement vingt-six ans pour Ender Wiggin. Paradoxe de la relativité du temps dans l’espace ! Hanté par sa participation au génocide d’un peuple, Ender poursuit sa quête : trouver une planète où il pourra enfin déposer le cocon de la reine des doryphores.
Serait-ce Lusitania ? Là vivent les piggies, drôles de petits cochons à l’esprit agile. Des êtres étranges, véritable énigme pour les hommes. N’ont-ils pas assassiné, sans mobile apparent, le scientifique qui les étudiait ? Une mort mystérieuse et rituelle. Ender s’est jure de découvrir la vérité sur ce meurtre. Malgré la peur et l’incompréhension des hommes.
La paix régnera-t-elle un jour entre des races aussi différentes ? Les hommes, les piggies et… pourquoi pas les doryphores ?

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— Chez moi, c’est congénital.

— Vous avez tué Humain parce que vous saviez qu’il aurait une vie nouvelle et meilleure, dit Miro.

— Oui.

— Et moi, dit Miro.

— Oui, dit Ender. T’envoyer au loin revient presque à te tuer.

— Mais je vivrai une existence nouvelle et meilleure ?

— Je ne sais pas. De toute façon, tu te déplaces mieux qu’un arbre.

— Alors, j’ai un avantage sur Humain, pas vrai – au moins, je peux changer d’endroit. Et on n’est pas obligé de me donner des coups de bâton pour me faire parler. (Puis l’expression de Miro redevint amère.) Bien entendu, à présent, il peut avoir mille enfants.

— N’espère pas rester célibataire toute ta vie, dit Ender. Tu risques d’être déçu.

— Je l’espère, affirma Miro. (Puis, après un silence, il reprit :) Porte-Parole ?

— Appelle-moi Ender.

— Ender, Pipo et Libo sont-ils morts pour rien ? Ender comprit la véritable question : Est-ce que je supporte cela pour rien ?

— Il y a de plus mauvaises raisons de mourir, dit Ender, que celle qui consiste à accepter la mort pour ne pas tuer.

— Que peut devenir une personne, demanda Miro, qui ne peut pas tuer, ne peut pas mourir et ne peut pas vivre ?

— Ne t’illusionne pas, le reprit Ender, un jour, tu feras les trois.

Miro partit le lendemain matin. Il y eut des larmes d’adieu. Pendant les semaines qui suivirent, Novinha rentra le moins souvent possible à la maison, parce que l’absence de Miro lui était trop douloureuse. Bien qu’elle eût été sincèrement d’accord avec Ender sur le bien-fondé du départ de Miro, perdre son fils lui était insupportable. Cela amena Ender à se demander si ses parents avaient éprouvé une telle douleur, lorsqu’il leur avait été enlevé. Il estimait que non. Et ils n’avaient pas espéré son retour. Il aimait déjà les enfants d’un autre plus profondément que ses propres parents ne l’avaient aimé. Eh bien, il était bien vengé de leur négligence. Il leur montrerait, trois mille ans plus tard, comment un père doit se comporter.

L’Evêque Peregrino les maria dans son bureau. D’après les calculs de Novinha, elle était assez jeune pour avoir encore six enfants, s’ils se dépêchaient. Ils se mirent énergiquement à la tâche.

Avant le mariage, il y eut des bans de deux jours. Un jour d’été, Ela, Ouanda et Novinha lui apportèrent le résultat de leurs recherches et théories : aussi complètement que possible, le cycle vital et les structures sociales des piggies, mâles et femelles, ainsi qu’une reconstitution vraisemblable de leurs structures vitales avant que la Descolada ne lie leur destin aux arbres qui, jusque-là, n’avaient été que leur habitat. Ender s’était fait une opinion sur la nature des piggies, et surtout sur celle d’Humain avant son passage dans la vie de la lumière.

Il vécut avec les piggies pendant une semaine, pour rédiger La Vie d’Humain . Mandachuva et Mange-Feuille la lurent soigneusement, discutèrent avec lui ; il révisa et transforma ; finalement, ce fut prêt. Ce jour-là, il invita tous ceux qui travaillaient avec les piggies – les Ribeira, Ouanda et ses sœurs, les nombreux ouvriers qui avaient apporté les miracles technologiques aux piggies, les moines des Enfants de l’Esprit, l’Evêque Peregrino, Bosquinha – et leur lut le livre. Il n’était pas long – moins d’une heure de lecture. Ils s’étaient rassemblés au flanc de la colline, près du petit arbre d’Humain, qui faisait à présent presque trois mètres de haut, l’ombre de Rooter les protégeant contre le soleil de l’après-midi.

— Porte-Parole, dit l’évêque, vous m’avez presque convaincu de devenir humaniste.

Les autres, moins accoutumés à l’éloquence, ne trouvèrent rien à dire, ni ce jour-là ni plus tard. Mais ils comprirent alors qui étaient les piggies, tout comme les lecteurs de La Reine avaient compris les doryphores, et les lecteurs de L’Hégémon avaient compris l’humanité et sa quête inlassable de la grandeur dans une jungle d’opposition et de méfiance.

— C’est pour cela que je t’ai appelé, dit Novinha. J’ai rêvé autrefois d’écrire ce livre. Mais il fallait que ce soit toi qui l’écrives.

— J’ai joué dans cette histoire un rôle plus important que celui que je prévoyais, souligna Ender. Mais tu as réalisé ton rêve, Ivanova. C’est ton travail qui est à l’origine de ce livre. Et c’est grâce à toi et aux enfants que j’ai pu l’écrire.

Il le signa, comme il avait signé les précédents : Porte-Parole des Morts.

Jane se chargea de la diffusion du livre et le transmit par ansible aux Cent Planètes. Elle y ajouta le texte du traité et les images d’Olhado relatives à sa signature et au passage d’Humain dans la lumière. Elle les plaça çà et là, dans une vingtaine d’endroits sur chacune des Cent Planètes, les donnant à des gens susceptibles de les lire et de les comprendre. Des exemplaires passèrent d’un ordinateur à l’autre ; lorsque le Congrès Stellaire apprit la nouvelle, il était trop répandu pour qu’il soit possible de l’interdire.

Ils tentèrent donc de le faire passer pour un faux. Les images étaient une simulation grossière. L’analyse textuelle révéla qu’il était impossible que le même auteur ait écrit les deux livres. Les enregistrements des utilisations de l’ansible révélèrent qu’il ne pouvait en aucun cas venir de Lusitania, qui ne disposait pas d’ansible. Certaines personnes le crurent. La majorité ne s’en soucia pas. Ceux qui prirent la peine de lire La Vie d’Humain n’eurent pas le cœur à ne pas considérer les piggies comme des ramen.

Quelques-uns acceptèrent les piggies, lurent l’accusation écrite par Démosthène quelques mois auparavant, et appelèrent la flotte, qui était déjà en route pour Lusitania, « le Second Xénocide ». C’était une expression horrible. Il n’y avait pas assez de prisons, sur les Cent Planètes, pour enfermer tous ceux qui l’utilisaient. Le Congrès Stellaire avait cru que la guerre commencerait lorsque les vaisseaux atteindraient Lusitania, quarante ans plus tard. Au lieu de cela, la guerre avait déjà commencé, et elle serait féroce. Ce que le Porte-Parole écrivait, beaucoup de gens le croyaient ; et beaucoup étaient prêts à considérer les piggies comme des ramen, et tous ceux qui voulaient leur mort comme des assassins.

Un jour d’automne, Ender prit le cocon soigneusement enveloppé puis, accompagné de Novinha, d’Olhado, de Quim et d’Ela, parcourut les kilomètres de capim qui les séparaient de la colline proche du fleuve. Les pâquerettes qu’ils avaient plantées étaient fleuries ; l’hiver, dans cette région, serait doux, et la reine serait à l’abri de la Descolada.

Ender porta prudemment la reine au bord du fleuve puis la posa dans le petit logement qu’Olhado et lui avaient préparé. Ils posèrent un cabra mort par terre, devant le logement.

Puis Olhado les ramena. Ender pleura à cause de l’extase immense, incontrôlable, que la reine avait placée dans son esprit, une joie trop intense pour un cœur humain. Novinha le serra contre elle, Quim pria à voix basse et Ela chanta une chanson rythmée que l’on entendait autrefois dans les montagnes de Minas Gérais, parmi les caiparas et les mineiros du Brésil. Ce fut un moment agréable, c’était un endroit agréable, et jamais Ender n’aurait rêvé connaître un jour cela, lorsqu’il était enfant, dans les couloirs nus de l’Ecole de Guerre, et se battait pour survivre.

— Je peux sans doute mourir, à présent, dit Ender. J’ai fait tout ce que j’avais à faire.

— Moi aussi, acquiesça Novinha. Mais je crois que cela signifie qu’il est temps de commencer à vivre.

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