Orson Card - La voix des morts

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3 000 ans ont passé depuis le massacre des doryphores. Mais seulement vingt-six ans pour Ender Wiggin. Paradoxe de la relativité du temps dans l’espace ! Hanté par sa participation au génocide d’un peuple, Ender poursuit sa quête : trouver une planète où il pourra enfin déposer le cocon de la reine des doryphores.
Serait-ce Lusitania ? Là vivent les piggies, drôles de petits cochons à l’esprit agile. Des êtres étranges, véritable énigme pour les hommes. N’ont-ils pas assassiné, sans mobile apparent, le scientifique qui les étudiait ? Une mort mystérieuse et rituelle. Ender s’est jure de découvrir la vérité sur ce meurtre. Malgré la peur et l’incompréhension des hommes.
La paix régnera-t-elle un jour entre des races aussi différentes ? Les hommes, les piggies et… pourquoi pas les doryphores ?

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Dans les quelques jours suivant son escalade de la clôture, Miro se rétablit rapidement. Il retrouva partiellement l’usage de ses bras et de ses jambes, ainsi que ses sensations. Ce qui lui permit de marcher en traînant les pieds, comme un vieillard. Ce qui lui permit de bouger les bras et les mains. Ce qui lui permit d’éviter l’humiliation qu’il éprouvait lorsque sa mère était obligée de le laver. Mais, ensuite, ses progrès ralentirent et cessèrent.

— Voilà, annonça Navio. Nous avons atteint le niveau des dégâts permanents. Tu as beaucoup de chance, Miro, tu es capable de marcher, de parler, tu es un homme à part entière. Tu n’es pas plus diminué que… disons… un centenaire en très bonne santé. Je préférerais te dire que ton corps sera tel qu’il était avant que tu n’escalades la clôture, que tu conserveras toute l’énergie et la coordination d’un jeune homme de vingt ans. Mais je suis très heureux de ne pas être obligé de te dire que tu seras handicapé toute ta vie, incontinent, incapable de faire quoi que ce soit à part écouter de la musique douce en te demandant ce qu’est devenu ton corps.

Ainsi, je dois être reconnaissant, se dit Miro. Lorsque mes doigts se transforment en baguettes inutiles à l’extrémité de mon bras, lorsque mes paroles me paraissent pâteuses et inintelligibles, ma voix étant incapable de moduler correctement, je suis très heureux d’être comme un centenaire, de pouvoir espérer encore quatre-vingts ans d’existence dans ces conditions.

Lorsqu’il apparut qu’il n’avait plus besoin d’être continuellement surveillé, les membres de sa famille reprirent leurs occupations. La période était trop passionnante pour qu’ils restent à la maison avec un frère, fils ou ami diminué. Il comprit parfaitement. Il ne voulait pas qu’ils restent à la maison avec lui. Il voulait être avec eux. Son travail n’était pas terminé. À présent, enfin, toutes les barrières, tous les règlements avaient disparu. À présent, il pouvait poser aux piggies les questions qui le tourmentaient depuis longtemps.

Il tenta, au départ, de travailler par l’entremise d’Ouanda. Elle venait le voir matin et soir et rédigeait ses rapports sur le terminal de la maison. Il les lisait, posait des questions, écoutait des réponses. Et, très sérieusement, elle mémorisait les questions qu’il souhaitait poser aux piggies. Au bout de quelques jours, il constata que, le soir, elle possédait effectivement des réponses à ses questions. Mais il n’y avait ni suivi ni exploration de leur sens. Toute son attention était, en fait, concentrée sur son propre travail. Et Miro renonça à lui demander de transmettre des questions. Il mentit, lui disant qu’il s’intéressait davantage à ce qu’elle faisait, que ses axes d’exploration étaient plus importants.

En vérité, il détestait voir Ouanda. Pour lui, la révélation du fait qu’elle était sa sœur était douloureuse, terrible, mais il savait que, si la décision lui avait appartenu, il aurait foulé aux pieds le tabou de l’inceste et l’aurait épousée, vivant avec elle dans la forêt, en compagnie des piggies, si nécessaire. Ouanda, toutefois, était croyante et pratiquante. Il lui était impossible de violer la seule loi humaine universelle. Elle eut du chagrin lorsqu’elle apprit que Miro était son frère, mais elle entreprit immédiatement de s’éloigner de lui, d’oublier les caresses, les baisers, les murmures, les promesses, les taquineries, les rires…

Il aurait été préférable qu’il oublie également. Mais il ne pouvait pas. Chaque fois qu’il la voyait il avait mal parce qu’elle se montrait terriblement réservée, polie et gentille . Il était son frère, il était diminué et elle était bonne avec lui. Mais l’amour avait disparu.

Injustement, il comparait Ouanda à sa mère qui avait aimé son amant sans tenir compte des barrières qui les séparaient. Mais l’amant de sa mère était un homme à part entière, un homme vigoureux, pas cette carcasse inutilisable.

Ainsi, Miro resta à la maison et étudia les rapports des autres. Savoir ce qu’ils faisaient, et qu’il ne pouvait pas y prendre part, était une torture ; mais c’était préférable à ne rien faire, à regarder des films sur le terminal, à écouter de la musique. Il pouvait taper, lentement, en visant avec la main afin que le doigt le plus raide, l’index, appuie sur une touche. Ce n’était pas assez rapide pour entrer des informations significatives, ni même pour rédiger des mémos, mais il pouvait demander les archives des autres et lire ce qu’ils faisaient. Il pouvait rester en contact avec le travail capital qui s’épanouissait sur Lusitania depuis l’ouverture de la clôture.

Ouanda travaillait avec les piggies sur un lexique des Langues des Mâles et des Epouses, ainsi que sur leurs systèmes phonologiques, ce qui permettrait de les écrire. Quim l’aidait mais Miro savait qu’il avait ses objectifs personnels : il avait l’intention de se faire missionnaire auprès des piggies des autres tribus afin de les amener aux Evangiles avant qu’ils aient pu prendre connaissance de La Reine et l’Hégémon ; il avait l’intention de traduire au moins une partie des Ecritures et de parler aux piggies dans leur langue. Tout ce travail sur la langue et la culture des piggies était très bon, très important : conservation du passé, préparation de la communication avec les autres tribus, mais Miro savait que cela pouvait être aisément fait par les universitaires de Dom Cristão qui, vêtus de leur soutane monacale, rendaient visite aux piggies, posaient des questions et répondaient avec compréhension à celles qui leur étaient présentées. Selon Miro, Ouanda faisait un travail inutile.

Le véritable travail avec les piggies, du point de vue de Miro, était réalisé par Ender et quelques techniciens des services de Bosquinha. Ils posaient des tubes entre la rivière et la clairière de l’arbre-mère, afin d’y amener l’eau. Ils installaient l’électricité et enseignaient aux frères l’utilisation d’un terminal. En même temps, ils leur apprenaient des rudiments d’agriculture et tentaient de domestiquer les cabras afin de leur faire tirer des charrues. C’était déconcertant, ces divers niveaux de technologie qui étaient d’un seul coup apportés aux piggies, mais Ender s’en était entretenu avec Miro, expliquant qu’il voulait que les piggies constatent rapidement les résultats spectaculaires du traité : l’eau courante, une liaison par terminal holographique avec la bibliothèque, ce qui leur permettrait de lire n’importe quoi, la lumière électrique pendant la nuit. Mais tout cela restait magique et totalement dépendant de la société humaine. En même temps, Ender tentait de rendre les piggies autonomes, de stimuler leur esprit d’invention et leurs ressources. Le miracle de l’électricité donnerait naissance à des mythes qui courraient de tribu en tribu sur toute la planète mais, pendant de nombreuses années, ils ne constitueraient qu’une rumeur. Ce seraient la charrue en bois, la faux, la herse, les graines d’amarante qui entraîneraient les véritables transformations, qui multiplieraient la population des piggies par dix partout où elles se répandraient. Et elles pourraient se transmettre d’un endroit à l’autre avec une poignée de graines dans un sac en peau de cabra, et le souvenir des diverses étapes du travail.

C’était à cette tâche que Miro avait envie de participer. Mais à quoi pouvaient servir des mains raides et sa démarche traînante dans un champ d’amarante ? Pouvait-il tisser de la laine de cabra ? Il parlait si mal qu’il n’était même pas capable d’enseigner.

Ela travaillait au développement de nouvelles espèces de plantes terrestres, et même de nouveaux types d’animaux et d’insectes capables de résister à la Descolada, de la neutraliser. Sa mère l’aidait par ses conseils, mais pas davantage, car elle travaillait sur un projet capital et secret. Une nouvelle fois, ce fut Ender qui rendit visite à Miro et lui communiqua ce que seules sa famille et Ouanda savaient : à savoir que la reine vivait, qu’elle serait rendue à la conscience dès que Novinha aurait trouvé le moyen de la protéger contre la Descolada, ainsi que tous les doryphores à qui elle donnerait naissance. Dès que cela serait prêt, la reine revivrait.

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