Orson Card - Xénocide

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Trois espèces intelligentes se partagent inégalement la planète Lusitania : les Pequeninos qui en sont les indigènes, les humains qui l’ont colonisée récemment et la Reine d’une ruche étrange qui y a été amenée par Ender le Stratège, appelé aussi la Voix des Morts.
Mais il existe sur Lusitania une quatrième espèce, un virus, la descolada, mortelle pour les humains et pour la Reine qui la tiennent difficilement en échec, mais qui est indispensable à la reproduction très particulière des Pequeninos.
La petite colonie humaine de Lusitania pourrait éradiquer le virus. Mais elle risquerait alors de commettre deux fois le crime inexpiable de xénocide, la destruction irrémédiable d’une espèce intelligente. D’abord, en interdisant aux Pequeninos d’entrer dans leur troisième vie et de se reproduire. Ensuite, en éliminant un virus si adaptable que certains le considèrent comme conscient.
Un xénocide : le crime qu’Ender lui-mëme a commis plus de trois mille ans plus tôt dans sa guerre interstellaire contre les Doryphores (
) et qu’il n’a eu de cesse d’expier depuis (
).
Avec l’aide des Lusitaniens de toutes espèces, celle de sa soeur Valentine et celle enfin des sages de la Voie, une planète de culture chinoise traditionnelle, Ender parviendra-t-il à éviter que le Congrès stellaire détruise Lusitania et tous ses habitants avant que la descolada ne se déchaïne à travers toute la galaxie ?

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— Je n’ai jamais rien découvert de tout ça, dit-elle, parce que j’étais partie d’hypothèses fausses. J’imaginais que mon centre se trouvait quelque part dans l’espace. J’aurais dû me douter qu’il était en toi par le fait que, même lorsque j’étais furieuse contre toi, il fallait que je revienne à toi pour trouver la paix.

— Et maintenant la reine dit que tu es devenue si volumineuse et si complexe qu’elle ne peut plus contenir la configuration de ton être dans son esprit.

— J’ai dû passer par une phase de croissance accélérée à l’époque de ma puberté.

— Exact.

— Pouvais-je empêcher les humains d’ajouter des ordinateurs et de les interconnecter ?

— Mais ce n’est pas une question de matériel, Jane. C’est le logiciel. L’activité mentale.

— Il faut que j’aie une mémoire physique pour l’exercer.

— La mémoire, tu l’as. La question est de savoir si tu peux y accéder sans les ansibles.

— Je peux essayer. Comme tu l’as dit à l’autre, ça revient à apprendre à faire travailler un muscle qu’on a depuis toujours mais sans le savoir.

— Ou apprendre à vivre sans.

— Je vais voir ce qui est possible.

Ce qui est possible… Pendant tout le trajet, tandis que le véhicule glissait au-dessus du capim, il volait lui aussi, porté par la joie de savoir qu’on pouvait tenter quelque chose après tout, alors qu’il n’avait jusque-là connu que le désespoir. Mais en rentrant, en voyant la forêt calcinée, les deux arbres-pères solitaires sur le dernier espace vert, la plantation expérimentale, la nouvelle cabine avec la chambre stérile où agonisait Planteur, il se rendit compte qu’on était loin d’avoir gagné, qu’il y aurait encore de nombreuses victimes, même si à présent on avait trouvé le moyen de maintenir Jane en vie.

C’était la fin de la journée. Han Fei-tzu était épuisé, il avait mal aux yeux à force de lire. Il avait modifié les couleurs de l’affichage une bonne douzaine de fois, tentant en vain de trouver un réglage reposant. La dernière fois qu’il avait travaillé aussi intensément, il était étudiant, et il était jeune. Il avait alors toujours abouti à des résultats. J’étais plus rapide, plus brillant. Je pouvais me récompenser en accomplissant quelque chose. Maintenant je suis vieux et lent, je travaille dans des domaines nouveaux pour moi, et il se peut que ces problèmes soient réellement insolubles. Il n’y a donc pas de récompense en vue pour m’encourager. Rien que cette lassitude. La douleur à la base du crâne, les yeux gonflés, pleins de fatigue.

Il regarda Wang-mu, pelotonnée par terre à côté de lui. Elle avait fait de grands efforts, mais ses études avaient commencé trop récemment pour lui permettre de comprendre la plupart des documents qui défilaient sur l’affichage tandis qu’il cherchait une structure conceptuelle pour les voyages supraluminiques. La fatigue avait fini par triompher de sa bonne volonté ; elle était persuadée qu’elle était inutile, parce qu’elle ne comprenait même pas assez de choses pour poser des questions. Alors, elle abandonna et s’endormit.

Mais tu n’es pas inutile, Wang-mu. Même dans ta perplexité, tu m’as aidé. Un esprit brillant pour lequel tout est nouveau. Comme si j’avais ma propre jeunesse perchée sur mon épaule.

Comme Qing-jao, quand elle était petite, avant que l’orgueil et la piété la revendiquent.

C’était injuste. Un père n’avait pas le droit de juger ainsi sa propre fille. N’était-il pas satisfait d’elle à la perfection jusqu’à ces dernières semaines ? Fier d’elle au-delà du raisonnable ? La meilleure et la plus intelligente des élues des dieux, elle était tout ce pour quoi son père avait œuvré, tout ce que sa mère avait espéré.

C’était là que le bât blessait. Jusqu’à ces dernières semaines, il était par-dessus tout fier d’avoir respecté le serment qu’il avait fait à Jiang-qing. C’était une prouesse remarquable d’avoir réussi à élever sa fille si pieusement qu’elle n’avait jamais passé par une phase de doute ou de rébellion contre les dieux. Certes, il y avait d’autres enfants tout aussi pieux, mais leur piété était habituellement obtenue au détriment de leurs études. Han Fei-tzu avait laissé Qing-jao apprendre ce qu’elle voulait, puis avait habilement infléchi sa compréhension des choses pour la faire coïncider avec sa foi.

À présent, il récoltait ce qu’il avait semé. Il lui avait donné une image du monde qui préservait sa foi si parfaitement que, lorsqu’il avait découvert que les « voix » des dieux n’étaient que des pulsions génétiques avec lesquelles le Congrès les avait enchaînés, rien n’avait pu la convaincre. Si Jiang-qing vivait encore, Han Fei-tzu serait sans doute entré en conflit avec elle sur sa perte de la foi à lui. En son absence, il avait réussi à élever leur fille conformément aux désirs de sa mère, si parfaitement que Qing-jao avait pu sans aucun problème épouser les croyances de Jiang-qing.

Jiang-qing m’aurait abandonné elle aussi, songea Han Fei-tzu. Même si je n’avais pas été veuf, j’aurais été privé d’épouse sur-le-champ.

La seule compagne qui me reste est cette jeune servante qui s’est introduite dans ma maison juste à temps pour être l’unique étincelle de vie qui éclaire ma vieillesse, la seule lueur d’espoir qui vacille dans mon cœur assombri.

Ce n’est pas la fille de ma chair, mais peut-être qu’un jour, quand cette crise sera passée, j’aurai le temps et l’occasion de faire de Wang-mu ma fille spirituelle. J’ai fini de travailler pour le Congrès. Ne devrais-je pas alors me faire maître à penser, avec cette jeune fille pour unique disciple ? Ne devrais-je pas la préparer à devenir cette révolutionnaire qui pourra mener le peuple dans sa libération de la tyrannie des élus, puis mener la Voie à se libérer du Congrès lui-même ? Qu’il en soit ainsi, et je pourrais alors mourir en paix, en sachant qu’au terme de ma vie j’aurai défait toute mon œuvre passée, qui a renforcé les pouvoirs du Congrès et contribué à le faire triompher de tous ses adversaires.

La douce respiration de la jeune Wang-mu était comme son propre souffle, comme le souffle d’un petit enfant, comme le chant de la brise dans les hautes herbes. Elle n’est que mouvement, espoir et fraîcheur.

— Han Fei-tzu, je crois que vous ne dormez pas.

C’était vrai, mais il sommeillait à moitié et la voix de Jane venant de l’ordinateur le fit sursauter comme s’il se réveillait.

— Moi non, mais Wang-mu, oui.

— Alors réveille-la, dit Jane.

— Qu’est-ce qu’il y a ? Elle a bien mérité de se reposer.

— Elle a aussi mérité d’entendre ceci.

Le visage d’Ela apparut à côté de celui de Jane dans l’affichage. Han Fei-tzu la reconnut immédiatement comme la xénobiologiste à qui avait été confiée l’analyse des échantillons génétiques que Wang-mu et lui-même avaient recueillis. Il devait y avoir eu du nouveau.

Il se pencha, tendit le bras et secoua la hanche de la jeune endormie. Elle remua. S’étira. Puis, se rappelant sans aucun doute son devoir, elle s’assit bien droite.

— Ai-je oublié de me réveiller ? Qu’est-ce qu’il y a ? Pardonnez-moi de m’être endormie, maître Han.

Elle allait se prosterner, dans sa confusion, mais Han Fei-tzu l’en empêcha.

— Jane et Ela m’ont demandé de te réveiller. Elles voulaient que tu entendes.

— Laissez-moi d’abord vous dire, commença Ela, que ce que nous espérions est possible. Les modifications génétiques étaient grossières et donc faciles à découvrir – je vois bien pourquoi le Congrès a fait de son mieux pour empêcher tout généticien qualifié de travailler sur la population humaine de la Voie. Le gène de la PNO n’était pas à sa place normale, et n’a donc pas été immédiatement identifié par les pathologistes, mais il se comporte exactement comme les gènes PNO naturels. On peut facilement le traiter séparément des gènes qui confèrent aux élus des dieux des capacités intellectuelles et créatrices améliorées. J’ai déjà mis au point une bactérie dissociante qui, une fois injectée dans le sang, trouvera le spermatozoïde ou l’ovule du sujet, y pénétrera, enlèvera le gène PNO et le remplacera par un gène normal, sans affecter le reste du code génétique. Ensuite, cette bactérie mourra rapidement. Elle est produite à partir d’une bactérie commune dont de nombreux laboratoires de la Voie devraient déjà disposer pour les travaux habituels d’immunologie et de prévention des anomalies héréditaires. Donc, tout élu des dieux qui désire donner naissance à des enfants dépourvus de PNO pourra le faire.

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