Orson Card - Les enfants de l'esprit

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Les enfants de l'esprit: краткое содержание, описание и аннотация

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Les paqueninos, la Reine et les humains de Lusitania sont menacés par l’arrivée de la Flotte Stellaire qui compte utiliser le « Petit Docteur », un désintégrateur moléculaire, pour préserver la race humaine du terrible virus de la descolada.
Seule Jane, l’intelligence artificielle alliée d’Ender, est capable de sauver Lusitania et les espèces qui y vivent. Mais son action est menacée par le Congrès Stellaire, qui s’efforce de déconnecter tous les réseaux informatiques qu’elle utilise.
Quant à Ender, il doit maintenir toute son attention, malgré ses forces déclinantes, pour que les enfants nés de son esprit — Peter et Val — puissent mener à bien leurs quêtes respectives : la recherche sur la planète Pacifica d’un puissant leader d’opinion susceptible d’influer sur la décision du Congrès et l’exploration de planètes colonisables pour préparer l’exode des habitants de Lusitania.     Le compte à rebours va bientôt s’achever...

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— Les idées nobles aussi.

— Tout à fait. En revanche, ce qui ne venait pas de lui mais bien de Valentine était quelque chose qu’il n’avait jamais rencontré et à quoi il n’avait jamais accordé la moindre importance. Une âme humaine.

— C’est ce que Han Fei-Tzu vous a dit ?

— Oui.

— En voilà un bel imbécile. Car Peter avait autant d’âme que Valentine. » Il avança vers elle, le regard sombre. « Celui qui est sans âme, c’est moi, Wang-mu. »

L’espace d’un instant elle eut peur de lui. De quelle violence pouvait-il être le dépositaire ? Quelle rage féroce de l’aiúa d’Ender s’exprimait dans cet ersatz qu’il avait créé ?

Mais Peter ne leva pas la main. Peut-être n’était-ce pas nécessaire.

Aimaina Hikari vint lui-même les recevoir à la grille d’entrée de son jardin. Habillé sobrement, il arborait autour du cou le médaillon que portaient tous les Japonais de culture traditionnelle sur Vent Divin : une petite boîte renfermant les cendres de ses valeureux ancêtres. Peter avait expliqué que lorsqu’un homme comme Hikari mourait, une pincée des cendres de ses ancêtres était mêlée à un peu des siennes et le tout enfermé dans le médaillon. Celui-ci était remis à ses enfants ou petits-enfants pour qu’ils le portent à leur tour. Ainsi tous les anciens membres de sa famille reposaient sur son sternum, de nuit comme de jour, et c’était là le plus beau cadeau que l’on puisse offrir à sa descendance. N’ayant pas d’ancêtres qui valaient la peine qu’on se souvînt d’eux, Wang-mu trouvait cette coutume à la fois excitante et dérangeante.

Hikari accueillit Wang-mu avec une courbette, mais il tendit la main à Peter, qui la prit avec une légère expression de surprise.

« Certes, on m’appelle le gardien de l’esprit Yamato, dit Hikari en souriant, mais je ne suis pas obligé de me montrer impoli en imposant aux Européens que je rencontre les coutumes des Japonais. Voir un Européen se pencher pour saluer m’est aussi pénible que de regarder un cochon faire du ballet classique. »

Tandis qu’Hikari les guidait à travers le jardin vers sa maison traditionnelle aux murs de papier, Peter et Wang-mu se regardèrent en souriant. Il y avait une trêve implicite entre eux, car ils avaient tout de suite compris qu’Hikari serait un adversaire de taille et qu’ils se devaient d’être alliés s’ils voulaient apprendre quoi que ce soit de cet homme.

« Une philosophe et un scientifique, dit Hikari. Je me suis un peu renseigné sur vous après avoir reçu votre mot demandant un entretien. J’ai déjà reçu des visites de scientifiques et de philosophes, et aussi d’Européens et de Chinois, mais ce qui m’intrigue profondément chez vous, c’est que vous veniez ici ensemble.

— Elle m’a trouvé sexuellement irrésistible, dit Peter. Et maintenant je n’arrive plus à m’en débarrasser. » Puis il arbora son sourire le plus charmeur.

Au grand plaisir de Wang-mu, l’humour occidental de Peter laissa Hikari de marbre, et elle vit Peter rougir.

C’était désormais à elle de jouer – d’y aller pour de bon de son numéro gnomique. « Le cochon se vautre dans la boue, mais il aime se réchauffer sur la pierre brûlée par le soleil », dit-elle.

Hikari se tourna vers elle, toujours aussi imperturbable. « Je graverai ces mots dans mon cœur. »

Wang-mu se demanda si Peter s’était rendu compte qu’elle venait d’être la victime de l’ironie très orientale d’Hikari.

« Nous venons recevoir votre enseignement, dit Peter.

— Dans ce cas je vous donnerai à manger, mais vous laisserai repartir très déçus, dit Hikari. Car je n’ai rien à enseigner à un scientifique ou à une philosophe. Si je n’avais pas d’enfants, je n’aurais personne à qui enseigner, car ce sont les seuls à en savoir moins que moi.

— Non, protesta Peter. Vous êtes un homme d’une grande sagesse. Le gardien de l’esprit Yamato.

— J’ai dit que c’était ainsi que l’on m’appelait. Mais l’esprit Yamato est bien trop grand pour une âme aussi petite que la mienne. Et pourtant, il est en même temps trop insignifiant pour être remarqué par les puissantes âmes des Chinois et des Européens. Vous êtes les maîtres, tout comme la Chine et l’Europe ont toujours été les maîtres du Japon. »

Wang-mu ne connaissait pas encore très bien Peter, mais suffisamment pour constater qu’il était fébrile, incapable de poursuivre. Au cours de sa vie et de ses pérégrinations, Ender avait vécu au sein de différentes cultures orientales et, si l’on en croyait Han Fei-Tzu, il parlait aussi le coréen, ce qui impliquait qu’il n’aurait sans doute eu aucun mal à faire face à l’humilité théâtrale d’un homme comme Hikari – en particulier lorsqu’il utilisait de toute évidence cette humilité pour se moquer des autres. Mais il y avait une grande différence entre ce qu’Ender savait et ce qu’il avait transmis à Peter. C’était désormais à elle de mener la conversation, et elle comprit que la meilleure façon de jouer avec Hikari était de ne pas le laisser diriger le jeu.

« Très bien, fit-elle. C’est donc à nous de vous enseigner quelque chose. Ainsi, lorsque nous vous démontrerons l’étendue de notre ignorance, vous pourrez nous dire dans quel domaine votre sagesse peut nous éclairer. »

Hikari fixa Peter l’espace de quelques instants. Puis il frappa dans ses mains. Une servante apparut dans l’encadrement de la porte.

« Le thé », lança Hikari.

Wang-mu se leva aussitôt. Ce ne fut qu’une fois debout qu’elle se rendit compte de ce qu’elle s’apprêtait à faire. Cet ordre formel d’apporter le thé lui rappelait ceux qu’elle avait reçus à de nombreuses reprises dans sa vie, mais ce n’était pas un réflexe conditionné qui l’avait poussée à se lever. Plutôt une intuition lui disant que le seul moyen de battre Hikari à son propre jeu était de le mettre au pied du mur : elle allait faire preuve d’une plus grande humilité que lui.

« J’ai été servante toute ma vie, dit-elle en toute franchise. Mais j’étais plutôt maladroite dans cette fonction. » Ce qui était un peu moins vrai. « Puis-je accompagner votre servante pour qu’elle m’enseigne quelque chose ? Je n’ai sans doute pas la sagesse nécessaire pour bénéficier des pensées d’un grand philosophe, mais peut-être pourrai-je apprendre ce qui est à ma portée de la part d’une servante digne de servir le thé à Aimaina Hikari. »

La seconde d’hésitation que marqua Hikari lui apprit que celui-ci était conscient d’avoir été contré. Mais l’homme était subtil. Il se leva à son tour. « Vous venez déjà de m’enseigner une grande leçon, dit-il. Nous allons tous voir Kenji préparer le thé. Si elle doit être votre maîtresse dans ce domaine, Si Wang-mu, elle doit aussi être la mienne. Car comment pourrais-je accepter l’idée que l’on puisse enseigner chez moi quelque chose que j’ignorerais ? »

Wang-mu ne pouvait qu’être admirative devant tant de ressources. Il s’était encore une fois montré le plus humble.

Pauvre Kenji ! La servante était habile et compétente, mais ainsi que Wang-mu put s’en rendre compte, le fait que trois personnes, dont son maître, la regardent préparer le thé dans sa cuisine la rendait nerveuse. Wang-mu décida donc d’intervenir pour « aider » – commettant délibérément une erreur. Kenji se retrouva immédiatement dans son élément et reprit confiance en elle. « Vous avez oublié, dit gentiment Kenji. Parce que ma cuisine n’est pas rangée de manière très fonctionnelle. » Puis elle montra à Wang-mu comment préparer le thé. « Tel qu’on le fait à Nagoya, dit-elle avec modestie. En tout cas, dans cette maison. »

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