Pierre Boulle - La planète des singes

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La planète des singes: краткое содержание, описание и аннотация

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En l’an 2500, au cours d’une expédition cosmique, deux savants et le journaliste Ulysse Mérou se posent sur une planète qui paraît avoir les mêmes caractéristiques que la Terre. L’apparition d’une ravissante baigneuse, qu’ils baptisent Nova, le confirme, mais Nova et les siens paraissent privés d’intelligence et de langage articulé. A peine nos explorateurs ont-ils le temps de s’interroger que le vacarme d’une battue géante leur apporte la solution de l’énigme : sur cette planète, les humains sont un gibier que traquent… les simiens. Ulysse Mérou, séparé de ses compagnons, se retrouve encagé.
Comment il parvient à prouver aux maîtres de la planète qu’il n’est pas un animal, c’est ce qu’expliqué ce récit avec un brio et une ironique subtilité qui transforment ce thème de science-fiction en conte philosophique passionnant.

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Je fus encore incité à subir devant eux les tests où je m’étais montré si adroit. Le dernier consistait à ouvrir une boîte fermée par neuf systèmes différents (verrou, goupille, clé, crochet, etc.). Sur Terre, Kinnaman, je crois, avait inventé un appareil semblable pour évaluer le discernement des singes et ce problème était le plus compliqué que certains eussent réussi à résoudre. Il devait en être de même ici, pour les hommes. Je m’en étais tiré à mon honneur, après quelques tâtonnements.

Zira me tendit la boîte elle-même et je compris à son air suppliant qu’elle souhaitait ardemment me voir faire une brillante démonstration, comme si sa propre réputation était engagée dans l’épreuve. Je m’appliquai à la satisfaire et fis jouer les neuf mécanismes en un clin d’œil, sans aucune hésitation. Je ne m’en tins pas là. Je sortis le fruit que contenait la boîte et l’offris galamment à la guenon. Elle l’accepta en rougissant. Ensuite, je fis étalage de toutes mes connaissances et prononçai les quelques mots que j’avais appris, en montrant du doigt les objets correspondants.

Pour le coup, il me paraissait impossible qu’ils pussent avoir encore des doutes sur ma véritable condition. Hélas ! je ne connaissais pas encore l’aveuglement des orangs-outans ! Ils esquissèrent de nouveau ce sourire sceptique qui me mettait en fureur, firent taire Zira et recommencèrent à discuter entre eux. Ils m’avaient écouté comme si j’étais un perroquet. Je sentais qu’ils s’accordaient pour attribuer mes talents à une sorte d’instinct et à un sens aigu de l’imitation. Ils avaient probablement adopté la règle scientifique qu’un savant de chez nous résumait ainsi : « In no case may we interpret an action as the outcome of the exercise of a higher psychical faculty if it can be interpreted as the outcome of one which stands lower in the psychological scale [1] Nous ne devons en aucun cas interpréter un acte comme la conséquence de l’exercice d’une haute faculté psychique, si cet acte peut être interprété comme dicté par une faculté située en dessous de celle-ci dans l’échelle psychologique. (C.L. Morgan.) . »

Tel était le sens évident de leur jargon et je commençais à écumer de rage. Peut-être me serais-je laissé aller à quelque éclat, si je n’avais surpris un coup d’œil de Zira. Il apparaissait clairement qu’elle n’était pas d’accord avec eux et se sentait honteuse de les entendre tenir ces propos devant moi.

Son confrère ayant fini par s’en aller, après avoir sans doute émis une opinion catégorique sur mon compte, Zaïus se livra à d’autres exercices. Il fit le tour de la salle, examinant en détail chacun des captifs et donnant de nouvelles instructions à Zira, qui les notait au fur et à mesure. Sa mimique semblait présager de nombreux changements dans l’occupation des cages. Je ne fus pas long à pénétrer son plan et à comprendre le sens des comparaisons manifestes qu’il établissait entre certains caractères de tel homme et ceux de telle femme.

Je ne m’étais pas trompé. Les gorilles exécutaient maintenant les ordres du grand patron, après que Zira les eut transmis. Nous fûmes répartis par couples. Quelles diaboliques épreuves présageait donc cet appariement ? Quelles particularités de la race humaine ces singes désiraient-ils étudier, avec la rage d’expérimentation qui les possédait ? Ma connaissance des laboratoires biologiques m’avait suggéré la réponse : pour un savant qui s’est donné l’instinct et les réflexes comme champ d’investigation, l’instinct sexuel présente un intérêt primordial.

C’était cela ! Ces démons voulaient étudier sur nous, sur moi, qui me trouvais mêlé au troupeau par l’extravagance du destin, les pratiques amoureuses des hommes, les méthodes d’approche du mâle et de la femelle, les façons qu’ils ont de s’accoupler en captivité, pour les comparer peut-être avec des observations antérieures sur les mêmes hommes en liberté. Sans doute aussi désiraient-ils se livrer à des expériences de sélection ?

Dès que j’eus pénétré leur dessein, je me sentis humilié comme je ne l’avais jamais été et je fis le serment de mourir plutôt que de me prêter à ces manœuvres dégradantes. Cependant, ma honte fut réduite dans de notables proportions, je suis obligé de l’avouer, quoique ma résolution restât ferme, quand je vis la femme que la science m’avait assignée comme compagne. C’était Nova. Je fus presque enclin à pardonner sa sottise et son aveuglement au vieil olibrius et je ne protestai d’aucune manière quand Zoram et Zanam, m’ayant empoigné à bras-le-corps, me jetèrent aux pieds de la nymphe du torrent.

XVII

Je ne raconterai pas en détail les scènes qui se déroulèrent dans les cages pendant les semaines qui suivirent. Comme je l’avais deviné, les singes s’étaient mis en tête d’étudier le comportement amoureux des humains et ils apportaient à ce travail leur méthode habituelle, notant les moindres circonstances, s’ingéniant à provoquer les rapprochements, intervenant parfois avec leurs piques pour ramener à la raison un sujet récalcitrant.

J’avais commencé moi-même à faire quelques observations, pensant en agrémenter le reportage que je comptais publier lors de mon retour sur la Terre ; mais je me lassai vite, ne trouvant rien de vraiment piquant à noter ; rien, si ce n’est tout de même l’étrange manière dont l’homme faisait sa cour à la femme avant de s’approcher d’elle. Il se livrait à une parade tout à fait semblable à celle qu’exécutent certains oiseaux ; une sorte de danse lente, hésitante, composée de pas en avant, en arrière et de côté. Il se mouvait ainsi suivant un cercle qui allait en se rétrécissant, un cercle dont le centre était occupé par la femme, qui se contentait de tourner sur elle-même sans se déplacer. J’assistai avec intérêt à plusieurs de ces parades, dont le rite essentiel était toujours le même, les détails pouvant varier parfois. Quant à l’accouplement qui concluait ces préliminaires, bien que je fusse un peu éberlué les premières fois d’en être le témoin, j’en arrivai très vite à ne pas lui accorder plus d’attention que les autres prisonniers. Le seul élément surprenant de ces exhibitions était la gravité scientifique avec laquelle les singes les épiaient, sans jamais négliger d’en noter le déroulement dans leur carnet.

Ce fut une autre affaire quand, s’apercevant que je ne me livrais pas à ces ébats – je l’avais juré, rien n’eût pu m’inciter à me donner ainsi en spectacle –, les gorilles se mirent en tête de m’y contraindre par la force et commencèrent à m’asticoter à coups de pique, moi, Ulysse Mérou, moi, un homme créé à l’image de la divinité ! Je me rebiffai avec énergie. Ces brutes ne voulaient rien entendre et je ne sais ce qui serait advenu de moi sans la venue de Zira, à qui ils rapportèrent ma mauvaise volonté.

Elle réfléchit longtemps, puis s’approcha de moi en me regardant de ses beaux yeux intelligents et se mit à me tapoter la nuque en me tenant un langage que j’imaginais ainsi :

« Pauvre petit homme, semblait-elle dire. Que tu es bizarre ! On n’a jamais vu un des tiens se comporter ainsi. Regarde les autres autour de toi. Fais ce qu’on te demande et tu seras récompensé. »

Elle sortit un morceau de sucre de sa poche et me le tendit. J’étais désespéré. Elle aussi me considérait donc comme un animal, un peu plus intelligent que les autres, peut-être. Je secouai la tête d’un air rageur et allai me coucher à un bout de la cage, loin de Nova, qui me regardait d’un œil incompréhensif.

L’affaire en serait sans doute restée là si le vieux Zaïus n’était apparu en cet instant, plus outrecuidant que jamais. Il était venu voir le résultat de ses expériences et il s’informa d’abord de moi, suivant son habitude. Zira fut bien obligée de le mettre au courant de mon caractère récalcitrant. Il parut fort mécontent, se promena pendant une minute les mains derrière le dos, puis donna des ordres impérieux. Zoram et Zanam ouvrirent ma cage, m’enlevèrent Nova et m’amenèrent à sa place une matrone d’âge mur. Ce cuistre de Zaïus, tout imprégné de méthode scientifique, décidait de tenter la même expérience avec un sujet différent.

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