Frank Herbert - Dune

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Dune: краткое содержание, описание и аннотация

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Il n’y a pas, dans tout l’Empire, de planète plus inhospitalière que Dune. Partout des sables à perte de vue. Une seule richesse : l’épice de longue vie, née du désert, et que tout l’univers achète à n’importe quel prix. Richesse très convoitée : quand Leto Atréides reçoit Dune en fief, il flaire le piège. Il aura besoin des guerriers Fremen qui, réfugiés au fond du désert, se sont adaptés à une vie très dure en préservant leur liberté, leurs coutumes et leur foi mystique. Ils rêvent du prophète qui proclamera la guerre sainte et qui, à la tête des commandos de la mort, changera le cours de l’histoire. Cependant les Révérendes Mères du Bene Gesserit poursuivent leur programme millénaire de sélection génétique ; elles veulent créer un homme qui concrétisera tous les dons latents de l’espèce. Tout est fécond dans ce programme, y compris ses défaillances. Le Messie des Fremen est-il déjà né dans l’Empire ?

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Alia provoquera des troubles , pensa Paul.

Un souffle cristallin de sable lui effleura le visage, apportant la senteur de la masse d’épice en gestation. « El sayal, dit-il, la pluie de sable qui apporte le matin. »

Son regard courut sur le désert baigné de lumière grise, sur le paysage qui dépassait toute désolation, sur ce sable qui était l’image de la forme éternellement absorbée et recréée. Des éclairs jaillirent dans une île d’ombre, au ciel du sud, révélant la formation d’une tempête dans cette direction. Longtemps après vint le grondement du tonnerre.

« La voix qui magnifie la terre », dit Chani.

Les hommes quittaient leurs tentes. Les gardes revenaient de leurs postes. Leurs gestes étaient lents. C’étaient ceux d’une routine ancienne pour laquelle tout ordre était inutile.

« Donne aussi peu d’ordres que possible, lui avait dit son père, autrefois. Dès que tu auras donné des ordres sur un sujet, tu devras sans cesse donner des ordres sur ce point. »

Les Fremen connaissaient d’instinct cette règle.

Le maître d’eau de la troupe entonna son chant du matin, y ajoutant les paroles rituelles qui préludaient à l’initiation de celui qui allait chevaucher le faiseur.

« Le monde est une carcasse, psalmodiait l’homme par dessus les dunes. Qui peut repousser l’Ange de la Mort ? Ce qu’a décidé Shai-hulud doit être »

Paul écoutait et reconnaissait les paroles qui étaient les premières du chant de mort des Fedaykin, ce chant de mort qu’ils entonnaient en se lançant dans la bataille.

Y aura-t-il un mausolée de rochers ici pour marquer le départ d’une âme nouvelle ? se demanda Paul. Dans l’avenir, les Fremen s’arrêteront-ils ici pour ajouter une autre pierre et penser à Muad’Dib qui mourut en ce lieu ?

Il savait que cela faisait partie des avenirs possibles qui irradiaient à partir de ce point précis de l’espace-temps. La vision était plus imparfaite que jamais. Plus il résistait au but terrible et luttait contre la venue du jihad, plus le tourbillon s’accélérait. Son avenir tout entier était comme une rivière qui se ruait vers un gouffre, un nexus de violence au-delà duquel tout n’était que brumes et nuées.

« Stilgar arrive, dit Chani. Je dois me séparer de toi, maintenant, bien-aimé. Il faut que je sois la Sayyadina et que j’assiste au rite afin qu’il soit rapporté en toute vérité dans les Chroniques. (Elle le regarda et, pendant un instant, elle se sentit faiblir. Puis elle retrouva son contrôle.) Quand cela sera fini, je préparerai le repas de mes mains », ajouta-t-elle. Et elle s’éloigna.

Stilgar arrivait. Ses pas soulevaient de légers nuages de sable farine. Ses yeux sombres étaient fixés sur Paul. La barbe noire qui apparaissait au-dessus du masque du distille, les joues ridées semblaient sculptées dans quelque rocher par le vent du désert. Il portait la bannière de Paul, verte et noire, dont la hampe recelait un tube à eau, la bannière qui, déjà, était légendaire. Avec une trace d’orgueil, Paul songea : Je ne peux faire la plus simple des choses sans que cela devienne une légende. Ils auront noté la façon dont j’ai quitté Chani, dont j’ai accueilli Stilgar… tout ce que je fais aujourd’hui. Que je meure ou que je vive, cela sera une légende. Il ne faut pas que je meure. Car la légende resterait, seule, et rien ne pourrait plus empêcher le jihad.

Stilgar planta la bannière dans le sable à côté de Paul et laissa retomber ses bras. Ses yeux bleus ne cillaient pas. Paul songea que ses propres yeux, peu à peu, assumaient cette couleur née de l’épice.

« Ils nous refusent le Hajj », dit Stilgar avec la solennité qu’imposait le rituel.

Ainsi que Chani le lui avait enseigné, Paul répondit : « Qui peut refuser à un Fremen le droit de marcher ou de chevaucher où il le désire ? »

« Je suis un Naib, dit Stilgar, que l’on ne prend jamais vivant. Je suis un pied du tripode de la mort qui va détruire nos ennemis. »

Le silence s’établit alors entre eux.

Paul regarda les autres Fremen rassemblés sur le sable, plus loin, immobiles pour cet instant de prière. Et il pensa que les Fremen étaient un peuple qui vivait par le meurtre, un peuple qui n’avait connu que le chagrin et la rage jour après jour, qui n’avait jamais songé qu’il pût exister autre chose, si ce n’est le rêve que leur avait donné Liet-Kynes avant de mourir.

« Où est le Seigneur qui nous a conduits à travers le désert et les puits ? » demanda Stilgar.

« Il est toujours avec nous », chantèrent les Fremen.

Stilgar raffermit ses épaules, s’avança plus près de Paul et dit à voix basse : « Maintenant, souviens-toi de ce que je t’ai dit. Il te faut agir simplement et directement. Sans la moindre fantaisie. Chez nous, nous chevauchons le faiseur à l’âge de douze ans. Tu as presque six ans de plus. Tu n’as pas à impressionner qui que ce soit par ton courage. Nous savons que tu es brave. Tout ce que tu dois faire, c’est appeler le faiseur et le chevaucher. »

« Je me souviendrai », dit Paul.

« J’y compte bien. Je ne tiens pas à ce que la honte retombe sur mon enseignement. »

Stilgar sortit une tige de plastique longue d’un mètre environ de sous sa robe. Une extrémité était en pointe, l’autre était munie d’un clapet monté sur ressort.

« J’ai préparé ce marteleur moi-même. Il est bon. Prends-le. »

Paul sentit sous sa main la matière douce et lisse de l’objet, sa tiédeur.

« C’est Shishakli qui a tes hameçons, reprit Stilgar. Il te les donnera lorsque tu seras sur cette dune, là-bas. (Il tendit la main vers la droite.) Appelle un gros faiseur, Usul. Montre-nous le chemin. »

La voix de Stilgar était à la fois solennelle et pleine de l’inquiétude d’un ami.

A cet instant précis, le soleil apparut sur l’horizon. Le ciel prit la teinte gris-bleu argentée qui annonçait une chaleur extrême.

« Voici le jour brûlant, dit Stilgar, et sa voix avait toute la solennité du rite. Va, Usul, et chevauche le faiseur, sillonne le sable comme le chef des hommes. »

Paul salua sa bannière qui, maintenant, pendait inerte. Le vent de l’aube était mort. Il se tourna vers la dune que Stilgar lui avait désignée, un simple monticule de sable dont la crête dessinait un S. Déjà, une grande partie de la troupe s’était massée dans la direction opposée, au flanc de la dune qui avait abrité le camp.

A l’écart, un seul homme se tenait sur le chemin de Paul. Seuls ses yeux étaient visibles entre le masque et le rabat de son distille. Shishakli, chef de groupe des Fedaykin.

Comme Paul approchait, il lui tendit deux tiges minces, pareilles à des fouets, longues d’environ un mètre cinquante. Des crochets de cristacier luisaient à une extrémité. L’autre avait été râpée pour permettre une meilleure prise.

Paul les prit toutes deux dans sa main gauche comme le voulait le rituel.

« Ce sont mes propres hameçons, dit Shishakli d’une voix rauque. Ils ne m’ont jamais trahi. »

Paul hocha la tête en silence avant de reprendre son chemin. Sur la crête de la dune, il se retourna. La troupe tout entière se rassemblait comme une nuée d’insectes. Paul était seul, maintenant, avec l’horizon de sable en face de lui, plat, immuable. Stilgar lui avait choisi une bonne dune, plus haute que toutes celles qui l’entouraient.

Il se pencha et planta le marteleur dans le versant exposé au vent, là où le sable plus compact transmettrait le martèlement avec plus d’intensité. Puis il hésita, se remémorant ses leçons et les impératifs de vie et de mort qu’il allait affronter.

Lorsqu’il presserait la détente, le marteleur commencerait à lancer son appel. Quelque part dans le sable, un faiseur entendrait et viendrait. Paul savait qu’avec les tiges à hameçons, il pouvait chevaucher un anneau de ver géant. En effet, aussi longtemps que l’anneau était maintenu par l’hameçon et que sa face interne était soumise au souffle abrasif du sable, le ver ne replongeait pas dans le désert. Il lovait son corps gigantesque afin d’élever aussi haut que possible le segment ouvert.

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