John Varley - Sorcière

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Sorcière: краткое содержание, описание и аннотация

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 Vingt ans après Titan : Gaïa, l’univers-roue intelligent est devenu pour les Terriens un lieu de pèlerinage. Mettant à leur service ses immenses pouvoirs, elle opère des miracles.
Mais encore faut-il les mériter en faisant la preuve de son héroïsme… rude épreuve pour Chris, l’adolescent timide, et Robin, l’intraitable et fougueuse amazone, qui se voient embarqués, bien malgré eux, dans un tour de roue fertile en péripéties, en compagnie de Gaby et Cirocco, promue « Sorcière » et chargée par Gaïa de mater ses régions rebelles.
Mais qui sont les vrais ennemis ? Et qui sont les vrais héros ? Les surprises seront nombreuses au long du second volet de cette Divine Comédie (musicale) alliant la verve homérique au délire d’un Tex Avery.

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* * *

Ça ne pouvait durer éternellement. Pourquoi pas seulement vingt minutes de plus ?

Désormais, elle oscillait entre le fatalisme et la frayeur. Savoir qu’il n’y avait rien à faire ne lui suffisait plus. Elle voulait vivre et ne le pourrait pas et nul mot n’aurait pu exprimer sa détresse devant ce fait.

Sa religion n’était pas de celles où l’on croit à la vertu des prières. Au Covent, on ne priait pas à proprement parler. On ne demandait rien. Il était des choses qu’on pouvait exiger, des positions à acquérir dans la vie éternelle mais grosso modo on était livré à soi-même. La Grande Mère ne s’immiscerait jamais dans la destinée de quiconque et il ne serait jamais venu à l’idée de Robin de le Lui demander. Ce qu’elle souhaitait en fait, c’est qu’il existât quelque chose, une force quelconque dans cette immensité vers quoi se tourner pour avoir de l’aide.

Et soudain, elle se demanda si ce n’était pas là ce que Gaïa voulait. Pouvait-elle l’entendre, ici-bas, à quelques minutes à peine de son annihilation ? Passé le premier choc, Robin n’était guère surprise d’un comportement aussi terrifiant : cela collait, semblait-il, assez bien avec les inepties débitées par le personnage. Mais à présent, elle se demandait pourquoi, et la seule raison qui lui vint fut que Gaïa désirait la terroriser pour qu’elle la reconnaisse comme son Seigneur.

Si c’était vrai, alors peut-être Gaïa pouvait-elle faire quelque chose. Robin ouvrit la bouche et aucun son n’en sortit. Elle essaya encore et hurla. Par quelque alchimie spirituelle, sa terreur s’était muée en une colère si intense qu’elle la faisait vibrer plus encore que le vent.

« Jamais ! hurla-t-elle. Jamais, jamais, jamais ! Espèce de cancer puant ! d’abomination ! de perversion répugnante et détestable ! J’irai sur ta tombe t’éventrer et t’étouffer avec tes boyaux puants ! Je te remplirai de charbons ardents, je t’arracherai la langue, t’embrocherai et te ferai frire jusqu’à la fin des temps ! Je te maudis ! Écoute-moi, ô Grande Mère, écoute-moi bien ! Je voue mon ombre au tourment éternel de celle qui se fait appeler Gaïa !

— À la bonne heure.

— Je n’ai pas encore commencé ! Je…»

Elle regarda vers ses pieds. À un mètre d’elle, il y avait un visage hilare. Vu l’angle, elle ne pouvait guère en découvrir plus ; hormis ses épaules, sa poitrine étonnamment développée, et les ailes repliées dans son dos.

* * *

« Vous prenez la chose avec beaucoup de calme.

— Et pourquoi pas ? demanda Robin. Je pensais avoir tout compris et je ne suis pas encore sûre de m’être trompée. Est-ce que vous me jurez, par tout ce qui vous est le plus sacré, que Gaïa ne vous a pas envoyé ?

— Je le jure par l’Escadron. Gaïa savait qu’elle ne vous envoyait pas à une mort certaine mais elle n’avait aucun contrôle dessus. J’agis librement, de mon plein gré.

— Je suppose que je vais toucher la paroi d’ici cinq minutes.

— Erreur. Le fond du puits s’évase en cloche, vous vous souvenez ? Cela suffit pour que vous en sortiez en tombant sous un angle de soixante degrés au-dessus de Test d’Hypérion.

— Si vous dites ça pour me rassurer…» Mais le fait est que cela agit. Sa première estimation de soixante-huit minutes apparaissait en fin de compte exacte. Toutefois, le chiffre de sa vélocité terminale était trop bas ; sa chute durerait plus longtemps. Elle se demanda ce que l’ange pourrait bien dire contre ça.

« Il est vrai que je ne peux pas vous porter, dit-il. Franchement, vous me surprenez. Les gens ont toutes sortes de réactions. En général, ils me disent ce qu’il faut faire, du moins quand ils sont rationnels.

— Je suis rationnelle ; et maintenant si on faisait quelque chose ? J’ai comme l’impression que le temps presse.

— Mais pas du tout, vous savez. Je veux dire, pas encore. Je ne pourrai vous aider qu’une fois que nous serons plus près du sol et encore, simplement pour vous ralentir. En attendant, vous feriez mieux de vous détendre. Mais je suppose que je n’ai pas à vous le dire. »

Robin ne savait que lui répondre. Elle était à deux doigts de l’hystérie et ses défenses s’affaiblissaient. Elle s’était aperçue que le seul moyen de lutter était de feindre le calme. Si l’on était capable de tromper les autres, on pouvait peut-être se tromper soi-même.

Il tombait maintenant devant elle. En l’observant, elle s’aperçut de deux choses : il faisait partie des cinq personnes peut-être qu’elle eût rencontrées qui fussent d’une taille inférieure à la sienne ; et elle n’avait aucune raison de supposer qu’il fût mâle. Elle se demanda pourquoi elle l’avait fait. Il n’avait pas d’organes sexuels externes ; il n’y avait entre ses jambes qu’une touffe de plumes d’un vert irisé. Ce devait être à cause de sa maigreur. Son court séjour dans Gaïa l’avait conduite à associer mâle avec anguleux. Il donnait l’impression de n’être fait que d’os et de tendons recouverts en parts égales d’une peau brun clair et de plumes multicolores.

« Êtes-vous un enfant ? demanda-t-elle.

— Non. Et vous ? » Son sourire s’élargit. « Enfin voilà que vous vous conformez à mes prévisions. Votre prochaine question sera si je suis mâle ou femelle. Je suis extrêmement mâle et fier de cette infirmité. Je dis infirmité parce que les anges mâles vivent environ deux fois moins longtemps que les femelles, sont de taille plus petite et d’une autonomie plus faible. Mais il y a des compensations. Avez-vous déjà fait l’amour dans les airs ?

— Je n’ai jamais fait l’amour, du moins dans le sens où vous l’entendez sans doute.

— Vous voulez essayer ? Nous avons une quinzaine de minutes devant nous et je vous garantis une expérience inoubliable. Qu’en dites-vous ?

— Non. Je ne parviens pas à imaginer ce qui vous y pousserait.

— Je suis un pervers, répondit-il avec entrain. J’en pince pour les grosses. J’en ai jamais trop. Je traîne dans le coin à guetter les grosses bonnes femmes de passage. Je leur rends service, elles me rendent service. Tout le monde est content.

— C’est ça votre prix, hein ?

— Non, ce n’est pas un prix. Je vous sauverai de toute façon. Je n’aime pas voir les gens se faire écrabouiller. Mais qu’en dites-vous ? Je ne demande pas grand-chose. Presque tout le monde est content de me retourner cette faveur.

— Pas moi.

— Vous êtes bizarre, vous savez ? Je n’ai jamais vu d’humains avec des marquages tels que les vôtres. Vous êtes née comme ça ? Êtes-vous d’une espèce humaine différente ? Je n’arrive pas à comprendre pourquoi vous ne voulez pas faire l’amour avec moi. C’est si vite passé. Ça ne demande qu’une minute. Est-ce trop vous demander ?

— Vous en posez, des questions !

— Je veux juste… Hop là ! Il est temps de commencer à tourner ou vous allez heurter… attention ! »

Prise de panique, Robin s’était retournée, croyant que le sol était tout proche. Son épaule donna prise au vent et elle se mit à virevolter.

« Décontractez-vous de nouveau, lui conseilla l’ange. Vous allez vous stabiliser. Voilà qui est mieux. Maintenant, essayez de vous retourner, pour voir. Gardez les bras le long du corps et inclinez-les vers l’arrière. »

Robin fit ce qu’on lui disait et termina son mouvement en saut de l’ange. Ils traversaient la zone crépusculaire et le sol était maintenant assez proche pour qu’elle pût le voir distinctement défiler. L’ange se glissa derrière elle et l’encercla de ses bras, aussi durs et résistants que des cordages : l’un en travers de sa poitrine, l’autre de son bas-ventre. Elle sentit la douce caresse des plumes de ses joues contre son cou puis la chaleur de ses lèvres contre le lobe de son oreille.

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