Robert Heinlein - En terre étrangère

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Les membres de la première expédition vers Mars périrent tous. Sauf un : Valentine Michael Smith, né sur Mars, élevé par les Martiens, recueilli et ramené sur Terre, à l'âge de vingt ans par la deuxième éxpédition vers Mars, au début du XXIe siècle.
Physiquement Valentine Michael Smith était humain.
Mentalement, il était martien.
La seule analogie qui convînt pour le définir était celle des enfants-loups, des enfants élevés par des loups. Mais les martiens n'étaient pas des loups. Leur culture était plus complexe que celle de la terre.
Le premier problème de Mike : survivre sur la Terre ! Tout lui était agression : la pesanteur, la pression atmosphérique, et surtout les hommes…
Le second problème fut pour lui de comprendre en quoi et pourquoi les hommes différaient des martiens et pourquoi ils étaient malheureux…

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Étant unique, Mike faisait ses expériences d’une manière unique. Tout cela était fort bien. Mais sa dernière invention… « Le révérend docteur Valentin Michaël Smith, B.A., D.D. et D. Phil., Fondateur et Pasteur de l’Église de Tous les Mondes, S.A. » Brrr ! C’était déjà assez terrible qu’il ait voulu devenir curé, au lieu de laisser l’âme des autres en paix, comme il convient à un gentleman, mais cette liste de pseudo-diplômes universitaires… Cela lui donnait envie de vomir.

Le pire était que Mike affirmait que c’était Jubal lui-même qui lui en avait donné l’idée, en parlant un jour de ce qu’une église doit, et ne doit pas, être. Jubal ne se souvenait pas lui en avoir parlé, mais c’était fort possible.

Mike avait agi avec beaucoup de prudence. Quelques mois dans une université très petite, très sectaire et très pauvre… quelques examens, une dissertation de doctorat de religions comparées qui était d’une érudition phénoménale mais manquait totalement de conclusions, son ordination dans une secte reconnue mais provinciale, un cadeau (anonyme) à l’université après l’obtention de son doctorat, un autre doctorat décerné honoris causa pour « contributions à la connaissance interplanétaire » par une université pourtant sérieuse (mais Mike avait fait savoir qu’il ne participerait à une conférence sur le système solaire qu’à ce prix). Dans le passé, Mike avait refusé toutes les offres, de Cal-Tech au Kaiser-Wilhelm-Institut… Harvard ne put résister à l’appât.

Bah ! pensa Jubal avec cynisme, ils sont devenus aussi rouges que leur bannière. Ensuite, Mike devint pour quelques semaines aumônier-assistant dans sa très pieuse alma mater, puis rompit avec la secte et créa sa propre église. C’était parfaitement orthodoxe, légalement inattaquable, aussi vénérable que le schisme luthérien – et aussi nauséabond que des ordures vieilles d’une semaine.

Jubal fut tiré de sa pénible rêverie par Myriam : « Patron ! De la visite ! »

Jubal leva les yeux et vit un aérocar sur le point d’atterrir. « Larry ! Mon fusil ! j’ai juré de tirer sur le prochain qui se poserait sur mes rosiers.

— Il atterrit sur la pelouse, patron.

— Dites-lui de recommencer. Je le descendrai la deuxième fois.

— On dirait que c’est Ben Caxton.

— En effet. Hello, Ben ! Qu’est-ce que vous buvez ?

— Rien, votre influence est assez mauvaise comme ça. J’ai à vous parler.

— C’est ce que vous faites en ce moment même. Dorcas, un verre de lait chaud pour Ben. Il est malade.

— Très peu de soda, corrigea Ben, et ne vous trompez pas de bouteille. En privé, Jubal.

— Bien, bien, montons à mon bureau. Mais si vous croyez pouvoir cacher quelque chose à ces gosses, vous me direz comment vous faites. » Lorsque Ben eut fini de saluer comme il convenait (et, dans trois cas, d’une manière contraire aux lois de l’hygiène) les membres de la famille, ils montèrent.

« Que se passe-t-il ? demanda Ben. Je ne m’y reconnais plus.

— Mais c’est vrai, vous n’aviez pas vu la nouvelle aile ! Deux chambres et un bain en bas, et ici, ma galerie.

— Il y a assez de statues pour remplir un cimetière !

— Je vous en prie, Ben. Des « statues » sont des politiciens décédés, mais ceci est de la sculpture. Et parlez-en avec respect, si vous ne voulez pas que je devienne violent. Ce sont des répliques de quelques-unes des plus grandes œuvres que ce méchant globe ait produites.

— Je connaissais déjà cette horreur-là, mais quand avez-vous acquis le reste de ces pierres ? »

Jubal s’adressa à la copie de la Belle Heaulmière. « Ne l’écoutez pas, ma grande chère ; c’est un barbare, et il ne sait pas. » Il posa sa main sur sa belle joue ravagée et passa doucement le doigt sur un de ses seins ridés et pendants. « Je sais ce que tu ressens… Il n’y en a plus pour longtemps. Patience, ma belle. »

Il se tourna vers Caxton. « Mon cher Ben, je vous demande un peu de patience car il faut que je vous apprenne à regarder une sculpture. Vous avez été impoli avec une dame, et c’est une chose que je ne tolère pas.

— Allons, allons, Jubal ! Vous êtes impoli avec des dames – des dames en chair et en os – vingt fois par jour.

— Anne ! cria Jubal. Venez vite ! Avec votre robe de Témoin.

— Vous savez parfaitement que je ne serais pas impoli avec la vieille femme qui a posé pour cela. Ce que je ne comprends pas, c’est qu’un artiste ait le culot de nous montrer toute nue une femme qui pourrait être son arrière-grand-mère… et que vous ayez le mauvais goût de mettre cela chez vous. »

Anne arriva, en robe. « Anne, lui demanda Jubal, ai-je jamais été impoli avec vous, ou avec une des autres filles ?

— C’est une opinion que vous me demandez là ?

— Très exactement. Nous ne sommes pas devant un tribunal.

— Vous n’avez été impoli avec aucune de nous, Jubal. Jamais.

— M’avez-vous jamais vu être impoli avec une autre dame ?

— Je vous ai vu être intentionnellement impoli avec des femmes, mais jamais avec une dame.

— Une dernière opinion. Que pensez-vous de ce bronze ? »

Anne regarda le chef-d’œuvre de Rodin, et dit lentement : « La première fois que je l’ai vu, j’ai trouvé cela horrible. Mais maintenant, je suis parvenue à la conclusion que c’est le plus bel objet que je connaisse.

— Merci, ce sera tout. » Elle sortit. « Vous tenez à discuter Ben ?

— Euh… ce n’est pas demain que j’engagerais une discussion avec Anne. Mais je ne gnoque pas.

— Suivez-moi bien. N’importe qui peut regarder une belle fille. Un artiste peut regarder une belle fille et voir la vieille femme qu’elle deviendra. Un bon artiste peut regarder une vieille femme et voir la belle fille qu’elle fut. Un grand artiste peut regarder une vieille femme, la représenter exactement telle qu’elle est, tout en obligeant le spectateur à voir la belle fille qu’elle était… plus encore, il peut contraindre quiconque a autant de sensibilité qu’un tatou à voir que cette adorable jeune femme est toujours vivante, prisonnière de son corps ruiné. Il vous fera sentir l’immense et muette tragédie des femmes, qui jamais en leur cœur ne dépassent l’âge de dix-huit ans, quels que soient les effets des années impitoyables. Regardez-la, Ben. Vieillir nous importe peu mais pour elles cela compte. Regardez-la ! »

Ben la regarda. Un long moment passa. Jubal lui dit d’un ton bourru : « Bon, bon, mouchez-vous et venez vous asseoir.

— Non, répondit Caxton. Et celle-là ? Je vois bien que c’est une jeune fille, mais pourquoi est-elle entortillée comme un bretzel ? »

Jubal regarda la copie de la Cariatide à la pierre. « Je ne m’attends pas à ce que vous puissiez apprécier les volumes qui font de cette œuvre beaucoup plus qu’un « bretzel », mais vous devez pouvoir comprendre ce que Rodin a voulu dire. Que ressentent les gens en regardant un crucifix ?

— Je ne vais jamais à l’église, vous savez.

— Vous devez quand même savoir que la plupart des représentations de la Crucifixion sont atroces, surtout celles que l’on voit dans les églises… le sang coule comme de la sauce tomate et l’ex-charpentier ressemble à une tapette, ce qu’il n’était certainement pas. C’était un homme vigoureux, muscle et sain. Mais la plupart des gens ne font pas la différence entre un bon portrait et un mauvais. Ils ne voient pas les défauts mais seulement le symbole qui éveille leurs émotions les plus profondes : l’Agonie et le Sacrifice de Dieu.

— Je croyais que vous n’étiez pas chrétien, Jubal ?

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