Frank Herbert - Les enfants de Dune

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Sur Dune, la planète des sables, les anciennes prophéties sont en train de s’accomplir. La transformation écologique s’accélère : l’eau, jadis plus coûteuse que l’or, coule à flots, et les jardins débordent sur le désert. Mais la prospérité nouvelle de Dune menace sa richesse, l’Epice de longévité et de prescience. Les durs Fremen, qui ont porté aux confins de l’univers humain la bannière et la parole de Muad’Dib, s’amollissent. Les vers géants se font rares. Et depuis que Paul est allé au désert pour y mourir selon la tradition Fremen parce qu’il a perdu la vue, ses prêtres ont construit sur son message de paix une théocratie autoritaire qui régit toute la galaxie.
C’est alors que se jouent les destins des enfants de Dune.
Leto et Ghanima, les jumeaux nés de Paul et de Chani, se sont éveillés à la conscience dans le ventre de leur mère et portent en eux les mémoires héréditaires d’innombrables générations. Il leur faut les dompter s’ils veulent échapper à l’Abomination redoutée par les Sœurs du Bene Gesserit à la possession par un spectre surgi de ce passé génétique.
Il leur faut aussi déjouer les complots s’ils veulent survivre, refondre l’univers humain ébranlé par le Jihad et régner à leur tour sur Dune.
Voici enfin le troisième volet de l’épopée la plus fascinante de toute la science-fiction moderne. Un grand roman historique situé dans l’avenir lointain.
Dans huit mille ans.

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Quand même… Tout comme Muad’Dib, le Prêcheur était aveugle. Ses orbites étaient noires, comme si elles avaient été carbonisées par un brûle-pierre. Et sa voix avait la même puissance de pénétration, la même force qui venait arracher des réponses loin au fond des êtres. Nombreux étaient ceux qui avaient remarqué cela. Il était maigre, ce Prêcheur, le visage tanné et ridé, les cheveux grisonnants. Mais le désert profond sculptait ainsi tant de visages. Il suffisait à chacun de se regarder dans un miroir pour en avoir la preuve. Il y avait un autre détail qui donnait lieu à maintes discussions : le Prêcheur était guidé par un jeune Fremen qui n’appartenait à aucun sietch et qui, lorsqu’on l’interrogeait, répondait qu’il avait loué ses services au Prêcheur. Mais Muad’Dib, faisait-on observer, avec sa connaissance de l’avenir, n’avait eu aucun besoin d’un guide, si ce n’est tout près de la fin, quand le chagrin l’avait submergé. A ce moment-là, oui, il lui avait fallu un guide, cela, chacun le savait.

Le Prêcheur était apparu un matin d’hiver dans les rues d’Arrakeen, s’appuyant d’une main brune aux veines saillantes sur l’épaule de son jeune guide. Le garçon, qui disait se nommer Assan Tariq, se frayait un chemin dans la foule et le poudroiement de silex avec l’assurance d’un natif, sans jamais perdre le contact avec son maître. L’aveugle, pouvait-on remarquer, portait la bourka traditionnelle par-dessus un distille comme ceux que l’on avait jadis confectionnés dans les cavernes des sietch du désert le plus reculé. Un distille qui n’avait rien de commun avec les vêtements négligés que l’on voyait depuis quelques années. Le tube nasal qui récupérait l’humidité de sa respiration pour les recycleurs cachés sous la bourka étaient soigneusement guipé avec cette vigne noire que l’on ne rencontrait plus guère. Le masque, sur la partie inférieure du visage, était maculé de taches vertes laissées par le vent de sable. En tout point, le Prêcheur était une figure surgie du passé de Dune.

Dans la foule de ce matin d’hiver, en Arrakeen, nombreux furent ceux qui le remarquèrent. Il est vrai que l’on connaissait peu d’aveugles parmi les Fremen. La Loi Fremen les attribuait toujours à Shai-Hulud. Certes, les temps modernes étaient plus cléments, adoucis par l’eau, mais les mots de la Loi demeuraient inchangés, depuis les anciens jours. L’aveugle était une offrande à Shai-Hulud. Il devait être abandonné dans le bled où les grands vers viendraient le dévorer. Cela se passait toujours très loin – des histoires couraient jusqu’aux villes – dans ce désert encore dominé par les plus géants d’entre les vers, ceux que l’on appelait les Vieux Hommes du Désert. Un aveugle Fremen était donc une curiosité et, sur le passage de l’étrange couple, chacun s’arrêtait.

Le jeune guide devait avoir dans les quatorze ans. Il appartenait à cette nouvelle génération qui portait un distille modifié laissant le visage exposé à l’air. Il avait les traits minces, le nez petit sous les yeux bleu d’épice dont l’innocence dissimule souvent, chez l’enfant, le cynisme de la connaissance. Par contraste, l’aveugle marchait à longues enjambées, avec cette vigueur qui n’appartient qu’à ceux qui ont connu des années de sable, de marche ou de chevauchée sur les grands vers. Sa tête encapuchonnée avait ce port roide que les aveugles adoptent involontairement. Il ne l’inclinait, parfois, que pour prêter l’oreille à quelque son particulier.

L’étrange couple s’avança dans la foule jusqu’aux vastes degrés qui montaient au flanc de cette colline qu’était le Temple d’Alia, en face du Donjon de Paul. Le Prêcheur et son jeune compagnon ne s’arrêtèrent qu’au troisième palier, où les pèlerins du Hajj, comme chaque matin, attendaient l’ouverture des portes géantes qui dominaient les marches et qui auraient pu accueillir la plus haute des cathédrales des anciennes religions. On disait que le pèlerin, les franchissant, avait l’âme réduite à son atomicité , et qu’il pouvait dès lors passer par le chas d’une aiguille et accéder au paradis.

Au bord du troisième palier, le Prêcheur se retourna. Du fond de ses orbites vides, il parut tout observer : la marée des citadins paradant auxquels se mêlaient des Fremen dont la tenue ne faisait qu’imiter les distilles des jours d’autrefois. Il semblait dévisager chacun des pèlerins qui venaient de débarquer des transports de la Guilde et qui se pressaient pour franchir ce premier pas dans la dévotion, sur le chemin du paradis.

En vérité, ce palier était un lieu bruyant. Les Adeptes de l’Esprit de Mahdi, en robes vertes, portaient des faucons vivants, dressés à glapir l’« appel au paradis ». Des vendeurs ambulants clamaient leur menu, entrant en compétition avec les voix de mille autres marchands proposant mille autres choses sur des modes suraigus. Le Tarot de Dune, entre autres, avec ses commentaires enregistrés sur shigavrille. Tel bateleur proposait des fragments de vêtements exotiques « certifiés avoir été touchés par la main de Muad’Dib lui-même ! ». Tel autre des fioles contenant une « eau garantie pure du Sietch Tabr, résidence de Muad’Dib ». Tout cela dans un flot de conversations en une centaine ou plus de dialectes dérivés du Galach, relevées de pépiements ou de cris gutturaux propres aux langages extrines de civilisation annexées par la bannière du Saint Imperium. Des danseurs-visages et des êtres nains des planètes artisanes et suspectes du Tleilaxu giraient et bondissaient en habits scintillants dans la cohue. Des visages, émaciés ou gonflés d’eau. Des milliers de pieds glissant sur le plastacier des larges marches, composant un fond crissant à la terrible cacophonie des prières. Une suite de notes dominait parfois, ou bien un appel : « Muaaad’Dib ! Muaad’Dib ! Accueille mon âme ! Toi qui es l’oint de Dieu, accueille mon âme ! Muaad’Dib ! »

Non loin des pèlerins, deux mimes, pour quelques pièces, interprétaient la très populaire « Dispute d’Arminache et Léandriche ».

Le Prêcheur pencha la tête pour écouter.

Les mimes étaient des citadins d’âge moyen qui débitaient leur texte avec ennui. Obéissant à un ordre bref, le jeune guide entreprit de les décrire à son maître. Ils étaient vêtus de robes amples qui ne tentaient même pas d’imiter les formes d’un distille pour dissimuler leur corps gorgé d’eau. Assan Tariq trouvait cela plutôt amusant, et le Prêcheur lui en fit la réprimande.

Le mime qui interprétait le rôle de Léandriche achevait sa péroraison : « Bah ! Seule la main sensible peut agripper l’univers ! C’est elle qui conduit votre cerveau si précieux, de même qu’elle conduit tout ce qui vient de lui. Vous ne voyez que ce que vous avez créé, vous ne devenez sensible qu’après que votre main a accompli son travail ! »

Un concert d’applaudissements lui répondit.

Le Prêcheur redressa la tête et huma. Ses narines s’emplirent de toutes les riches odeurs du lieu : remugles révélateurs de distilles mal ajustés, muscs d’origines variées, senteur de silex de la poussière, exhalaisons chargées d’innombrables aliments exotiques, arômes subtils des brûle-parfum du Temple qui s’insinuaient dans la foule selon des courants savamment calculés. Tandis qu’il acquérait cette conscience olfactive de l’endroit, les pensées du Prêcheur se lisaient sur son visage : Nous en sommes donc arrivés là, nous, les Fremen !

Un événement soudain provoqua une onde d’agitation au sein de la foule sur le palier. Des Danseurs des Sables venaient de faire leur apparition sur la plaza au pied des marches. Ils devaient bien être cinquante, liés les uns aux autres par des cordes d’elacca. Il était visible qu’ils dansaient comme cela depuis des jours, en quête de l’extase. L’écume se formait sur leurs lèvres au rythme de leurs pas. Un tiers au moins d’entre eux étaient inconscients et n’obéissaient plus qu’aux mouvements des cordes qui les faisaient brinquebaler comme des marionnettes. Mais l’une de ces marionnettes humaines venait justement de s’éveiller, et la foule semblait attendre quelque chose.

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