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Frank Herbert: Les enfants de Dune

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Frank Herbert Les enfants de Dune

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Sur Dune, la planète des sables, les anciennes prophéties sont en train de s’accomplir. La transformation écologique s’accélère : l’eau, jadis plus coûteuse que l’or, coule à flots, et les jardins débordent sur le désert. Mais la prospérité nouvelle de Dune menace sa richesse, l’Epice de longévité et de prescience. Les durs Fremen, qui ont porté aux confins de l’univers humain la bannière et la parole de Muad’Dib, s’amollissent. Les vers géants se font rares. Et depuis que Paul est allé au désert pour y mourir selon la tradition Fremen parce qu’il a perdu la vue, ses prêtres ont construit sur son message de paix une théocratie autoritaire qui régit toute la galaxie. C’est alors que se jouent les destins des enfants de Dune. Leto et Ghanima, les jumeaux nés de Paul et de Chani, se sont éveillés à la conscience dans le ventre de leur mère et portent en eux les mémoires héréditaires d’innombrables générations. Il leur faut les dompter s’ils veulent échapper à l’Abomination redoutée par les Sœurs du Bene Gesserit à la possession par un spectre surgi de ce passé génétique. Il leur faut aussi déjouer les complots s’ils veulent survivre, refondre l’univers humain ébranlé par le Jihad et régner à leur tour sur Dune. Voici enfin le troisième volet de l’épopée la plus fascinante de toute la science-fiction moderne. Un grand roman historique situé dans l’avenir lointain. Dans huit mille ans.

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Stilgar avait averti les jumeaux que leur grand-mère avait été retardée en Arrakeen et Ghanima avait refusé ensuite de s’aventurer ainsi à l’extérieur, si près de la tombée de la nuit.

« Eh bien, qu’est-ce que cela veut dire ? » demanda-t-elle, espérant vaincre le mutisme de son frère.

Pour toute réponse, il plaqua un accord.

Leto, depuis qu’il avait reçu ce présent, avait pour la première fois conscience de son origine. Cette balisette avait été conçue par un maître artisan de Caladan. Les mémoires des vies qu’il avait en lui pouvaient lui instiller ainsi la nostalgie profonde de la planète superbe où la Maison Atréides avait régné. A l’écoute de cette musique, il lui suffisait d’abaisser certaines barrières intérieures pour retrouver le souvenir de tous les moments passés où Gurney avait joué de la balisette pour son ami, son fardeau, Paul Atréides. Quand l’instrument vibrait sous ses doigts, comme à présent, Leto ressentait plus intensément encore la présence psychique de son père. Il jouait, et chaque note le soumettait un peu plus à l’instrument. Il y avait en lui, pour guider ses muscles d’enfant de neuf ans, une somme idéale de talents qui avaient exploré tous les secrets de la balisette.

Impatiente, Ghanima tapa du pied, suivant inconsciemment le rythme de la musique.

Avec une grimace de concentration, Leto interrompit le morceau qui lui était familier pour entamer un air plus ancien que tous ceux que Gurney avait pu lui jouer. Un air qui était déjà presque oublié lorsque les Fremen avaient émigré sur la cinquième planète du système et dont les paroles étaient marquées par un thème Zensunni. Elles venaient du fond de sa mémoire au fur et à mesure que jaillissaient les premières notes de la ballade.

« La nature en sa beauté
Détient une superbe essence,
Pour certains le déclin.
C’est par son adorable présence
Que la vie nouvelle trouve son chemin.
Les larmes qui coulent en silence
Ont leur source au fond de l’âme.
C’est une autre vie
Pour la douleur d’exister
Un produit de ce regard
Dont la mort fait le tout. »

Au dernier accord, Ghanima déclara :

« Quelle vieille chanson rance. Pourquoi la joues-tu ? »

« Parce qu’elle est de circonstance. »

« Tu vas la jouer à Gurney ? »

« Peut-être. »

« Je suis sûre qu’il va la trouver idiote. »

« Certainement. »

Leto tourna légèrement la tête pour contempler sa sœur. Elle connaissait cette ballade et ses paroles et cela ne le surprenait pas pour autant. Non, ce qui le surprenait brusquement, par contre, c’était la bizarrerie de leur existence de jumeaux, de leurs deux vies ainsi liées. Si l’un d’eux venait à mourir, l’autre hériterait de sa conscience, de ses souvenirs, sans la moindre altération. Il ne perdrait rien des moments vécus en commun. Il n’existait pas deux êtres aussi proches l’un de l’autre, et l’éternité de cette union effrayait Leto, aussi détourna-t-il un instant les yeux. Cette trame de laquelle ils étaient prisonniers, songea-t-il, était trouée. Et le trou le plus récent expliquait la peur qu’il ressentait. Leurs vies, il le savait, commençaient à se séparer, et il s’interrogea : Comment puis-je lui parler de cette chose que moi seul j’ai éprouvée ?

Il regarda le désert. Les ombres se déployaient au-delà des barachans, ces dunes élevées et migrantes, ces croissants de sable qui couraient comme des vagues sur toute la sphère d’Arrakis. Kedem , le désert intérieur, sur lequel, de plus en plus rarement, passait l’étrange broderie du sillage du ver. Le crépuscule lançait des lumières de sang sur le sable et les frontières des territoires de l’ombre semblaient habitées d’incendies soudains. Un faucon tomba depuis le ciel cramoisi et Leto le rencontra en vol à la seconde où il happait une perdrix des montagnes.

Tout en bas, dans le désert, les plantes formaient un tapis de verdure en camaïeu, irrigué par l’eau d’un qanat qui, parfois, brillait à ciel ouvert avant de s’éteindre dans les ténèbres d’un conduit souterrain. L’eau était captée par les gigantesques collecteurs des pièges à vent érigés sur les sommets alentour. Ici, la verte bannière des Atréides flottait librement.

L’eau et la verdure.

Les nouveaux symboles d’Arrakis.

Là-bas, une oasis en forme de diamants était posée sur la nuit et Leto porta vers elle toute la vigilance de ses sens Fremen. L’appel claironnant d’un oiseau de nuit, quelque part sous la falaise, vint amplifier l’impression qu’il avait soudain d’être projeté dans quelque moment du passé farouche.

Nous avons changé tout cela[1] En français dans le texte. , pensa-t-il, retrouvant l’un des langages anciens qu’il utilisait en privé avec sa sœur. Et il soupira : Oublier, je ne puis[2] En français dans le texte. .

Par-delà l’oasis, dans la clarté déclinante, il distinguait ces terres que les Fremen avaient appelées « le vide » et sur lesquelles, rien, jamais, ne poussait. Le plan écologique de même que l’eau étaient en train de modifier cela. Il existait, sur Arrakis, des zones où l’on pouvait voir des collines recouvertes du velours dense de la forêt. Des forêts sur Dune ! Les jeunes de la nouvelle génération avouaient parfois qu’ils avaient peine à se représenter le sable sous les verdoyantes ondulations des collines. A leurs yeux, les grandes feuilles gorgées d’eau des jeunes essences n’avaient rien de choquant. Mais Leto, désormais, pensait et jugeait selon l’Ancienne Manière Fremen, défiante à l’égard du changement, effrayée par le nouveau.

« Les enfants m’ont dit qu’ils ne trouvaient plus guère de truites des sables en surface, par ici », dit-il.

« Qu’est-ce que cela peut bien signifier ? » Il y avait une pointe d’arrogance dans le ton de Ghanima.

« Que les choses évoluent très vite. »

Une fois encore, l’appel de l’oiseau se fit entendre sous la falaise, et la nuit fondit sur le désert comme le faucon sur la perdrix. Avec elle, de nouveaux souvenirs affluèrent en Leto, issus d’existences multiples, attachés à cet instant précis. Pour Ghanima, le phénomène n’était pas aussi redoutable. Mais elle comprenait l’inquiétude et le trouble de son frère et c’est avec tendresse qu’elle posa la main sur son épaule.

Les doigts de Leto plaquèrent un accord coléreux sur la balisette.

Comment pouvait-il expliquer à sa sœur ce qui survenait en lui ? Dans sa tête, il y avait des guerres, des vies sans nombre projetant une cascade de mémoires : accidents violents, langueurs amoureuses, lieux et visages multicolores… Chagrins enfouis et vibrants émois en multitude. Il retrouvait les élégies printanières de mondes depuis longtemps disparus, des danses vertes et des foyers dans la nuit, des plaintes et des appels, une moisson géante de conversations qui se mêlaient en une grange de sons. Un assaut qui était cent fois plus fort, ici, hors de l’abri du sietch.

« Ne devrions-nous pas rentrer, à présent ? » demanda Ghanima.

Leto secoua la tête et cette simple réaction apprit à sa sœur que son malaise, ce soir, était plus intense encore qu’elle ne l’avait jamais pensé.

Pourquoi suis-je ici, aussi souvent, accueillant la nuit ? se demanda-t-il.

La main de Ghanima quitta son épaule et il n’en eut pas conscience.

« Tu sais pourquoi tu te tourmentes ainsi », dit-elle.

Il saisit le doux reproche que recelait sa phrase. Oui, il savait. La réponse était là, évidente, dans le champ de sa connaissance : Parce que ce grand inconnu-connu qui est en moi me porte comme une vague . Son passé était une lame qu’il chevauchait comme un surfer. Les souvenirs des visions prescientes de son père venaient se superposer à toute chose. Et, pourtant, il voulait tout de ces passés. Il en avait besoin. Et ils étaient tellement dangereux. Il le savait absolument, désormais, avec ce nouvel élément dont il devait faire part à Ghanima.

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