Robert Silverberg - Le grand silence

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Cette fois, ce n’est plus du cinéma ! Surgis de nulle part, les extraterrestres ont débarqué sur la Terre pour s’installer dans les principales métropoles du globe : Los Angeles, New York, Londres, Prague, Paris…
Indiciblement beaux ou incroyablement hideux – les avis sont partagés sur les géants d’outre-espace –, refusant toute communication depuis les enclaves impénétrables où ils se sont enfermés, ils dirigent la planète selon des voies mystérieuses par l’intermédiaire de collaborateurs humains télépathiquement asservis. Communications, gouvernements et systèmes bancaires disparaissent, plongeant le monde dans le chaos. Coupures d’électricité à grande échelle, pandémies, déportations et exécutions massives sanctionnent les tentatives de rébellion. Les Entités, comme on les appelle, sont venues, Elles ont vu, Elles ont vaincu. Mais pas sur toute la ligne… En Californie du Sud, le vieux colonel Carmichael prêche la Résistance au milieu de son clan rassemblé dans les collines de Santa Barbara. Ex-hippie ou ex-militaire, escroc repenti ou musulman mystique, professeurs d’université ou informaticiens de haute volée, au fil des générations, la pittoresque tribu Carmichael va unir ses compétences pour bouter l’envahisseur hors de la Terre…
A la fois étrange et familière, une chronique de cinquante ans d’occupation extraterrestre qui atteint à l’ampleur d’
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« C’est pour toi que je me fais du souci, p’pa, insista Anse.

— T’en fais pas. Dès que le feu arrive à cinquante bornes d’ici, je saute dans ma bagnole et je vais à Monterey, à San Francisco ou dans l’Oregon, quelque part par là. Mais ça n’arrivera pas. Nous savons nous occuper des incendies dans cet État. Je m’intéresse plus à ces extraterrestres. Bon sang, c’est quoi, ces monstres, à ton avis ? Toute l’affaire ne serait pas un genre d’opération publicitaire par hasard ?

— Ça m’étonnerait, p’pa.

— Moi aussi. Personne n’est assez stupide pour mettre le feu à la moitié de L.A. juste pour un coup de pub. Il paraît qu’ils sont à New York, à Londres et dans des tas d’autres villes aussi.

— Et Washington ?

— Je n’ai pas entendu parler de Washington. Je n’ai rien entendu en provenance de Washington, d’ailleurs. C’est bizarre que le Président n’ait pas encore parlé à la télé.

— Tu ne crois pas qu’ils l’ont capturé, hein, p’pa ? » II avait l’air de plaisanter et le Colonel dit en riant : « C’est tellement dingue, tout ça, hein ? Des Martiens qui débarquent dans nos capitales… Non, je ne crois pas qu’ils l’aient capturé. Je présume qu’il doit être planqué dans quelque abri souterrain bien profond, en train de tenir une réunion extrêmement animée avec le Conseil national de sécurité. Ce n’est pas ton avis ?

— Autant que je sache, nous n’avons pas le moindre plan d’urgence en cas d’invasion extraterrestre. Mais je ne suis pas très informé là-dessus actuellement. » Officier dans la branche matériel et logistique, Anse avait quitté l’armée deux ans plus tôt, cédant à la tentation d’un généreux salaire dans l’industrie aérospatiale. Ce qui n’avait pas fait tellement plaisir au Colonel. Au bout d’un moment, un peu gêné, comme toujours quand il disait quelque chose qu’il ne croyait pas vraiment mais que le Colonel semblait vouloir l’entendre, il ajouta : « Eh bien, si c’est la guerre avec Mars ou quelque autre planète, soit. Je suis prêt à reprendre du service si on a besoin de moi.

— Moi aussi. Je ne suis pas trop vieux. Si je parlais martien, je me porterais volontaire pour être interprète. Mais je ne parle pas martien ; en plus, on ne m’a pas encore demandé mon avis.

— On devrait, dit Anse.

— Ouais, fit le Colonel avec peut-être un peu trop de véhémence. On devrait vraiment me demander mon avis. »

Silence dans l’écouteur. Ils avançaient là en territoire dangereux. Le Colonel avait quitté l’armée de mauvaise grâce, même au bout de trente ans de service, et n’avait jamais cessé de regretter son départ en retraite ; Anse, lui, avait à peine hésité dès qu’il avait eu suffisamment d’ancienneté pour faire valoir ses droits.

« Tu veux encore entendre une histoire loufoque, p’pa ? dit finalement Anse. Je crois que j’ai entrevu Cindy ce matin aux infos, dans la foule, au centre commercial de Porter Ranch.

— Cindy ?

— Ou sa sœur jumelle, si elle en a une. Ça lui ressemblait exactement, j’en ai la certitude. Il y avait cinq ou six cents personnes massées devant l’entrée du supermarché Wal-Mart, qui regardaient passer les extraterrestres ; la caméra a fait un zoom d’une seconde et je suis sûr que j’ai vu Cindy au tout premier rang. Les yeux aussi brillants que ceux d’un gosse le matin de Noël. Je suis certain que c’était elle.

— Porter Ranch, c’est dans les collines derrière Northridge, hein ? Qu’est-ce qu’elle pouvait bien fabriquer là-haut aux premières heures de la matinée alors qu’elle habite aux cinq cents diables, au sud-est, de l’autre côté de Mulholland Drive ?

— C’étaient exactement ses cheveux, noirs, avec la frange. Et ses grosses boucles d’oreilles, les anneaux qu’elle porte tout le temps… Enfin, peut-être pas. Mais je la croirais bien capable d’aller dans ce centre commercial pour voir les extraterrestres.

— La police a sûrement dû interdire l’accès du centre commercial dès que les créatures sont arrivées », dit le Colonel tandis qu’il lui venait à l’esprit qu’à cette heure-là elle aurait déjà dû être à son magasin de Santa Monica et ne l’avait pas encore rallié. « II est invraisemblable que la police ait laissé passer des badauds. Tu as dû te tromper. C’était quelqu’un d’autre, mais qui lui ressemblait.

— Peut-être… Mike n’est pas à L.A., hein ? Au fin fond du Nouveau-Mexique, une fois de plus ?

— Oui. Il était censé rentrer aujourd’hui. Je l’ai appelé chez lui mais je n’ai pas eu de réponse. S’il est déjà rentré, je dirais qu’il s’est porté volontaire pour la lutte contre l’incendie, comme tous les ans. En plein dans le feu de l’action, j’imagine.

— C’est aussi mon avis. Je vois mal comment il pourrait en être autrement… Ce vieux Mike aurait une attaque s’il s’avérait que c’était bien Cindy, là-bas, devant le supermarché avec les extraterrestres, pas vrai ?

— Probable. Mais ce n’était pas Cindy… Écoute, Anse, ça me fait plaisir que tu m’aies appelé, d’accord ? Rappelle-moi si tu as du nouveau. Embrasse Carole de ma part.

— Je n’y manquerai pas, tu le sais bien, p’pa. »

Le Colonel referma le téléphone puis le rouvrit presque instantanément lorsqu’il bipa à nouveau, en pensant : C’est Mike, c’est sûrement Mike.

Mais non, c’était Paul, son neveu, le fils de Lee, celui qui enseignait l’informatique sur le campus d’Oceanside. Inquiet au sujet du vieil homme, il voulait s’assurer que tout allait bien. Tout simplement. Procédure californienne de base en matière de catastrophe, valable pour les tremblements de terre, les incendies, les émeutes raciales, les inondations et les glissements de terrain : appelez tous les membres de votre famille se trouvant dans un rayon de deux cent kilomètres par rapport à l’événement, appelez également tous vos amis, assurez-vous que tout le monde va bien, embouteillez les lignes téléphoniques au maximum, saturez le Réseau tout entier de messages électroniques aussi inutiles que bien intentionnés. Il se serait attendu à plus de jugeote de la part de Paul, surtout de la part de Paul. Mais le Colonel n’avait-il pas fait la même chose dix minutes plus tôt, quand il avait téléphoné d’un bout à l’autre de L.A. pour essayer de joindre sa belle-sœur ?

« Ça va au poil, dit le Colonel. Ça commence à sentir un peu la fumée avec ce qui se passe là-bas, c’est tout. J’ai quatre Martiens avec moi dans le salon et je suis en train de leur apprendre le bridge. »

À l’aéroport, on leur avait préparé du café, des sandwiches, des tacos et des burritos. En attendant que le personnel au sol remplisse ses réservoirs, Carmichael se rendit à l’intérieur de l’aérogare pour appeler Cindy une fois de plus, et une fois de plus, il n’y eut pas de réponse – ni à la maison, ni à l’atelier. Il appela la galerie, déjà ouverte à cette heure, et l’inefficace gamin qui y travaillait lui répondit paresseusement que son épouse ne s’était pas manifestée de tout le matin.

« Si par hasard elle vous appelle, dit Carmichael, dites-lui que je suis en mission de lutte anti-incendie, basé à l’aéroport de Van Nuys, que je m’occupe de l’incendie de Chatsworth et que je rentrerai dès que ça se sera un peu calmé. Dites-lui aussi qu’elle me manque. Et dites-lui que si je rencontre un extraterrestre je lui ferai une grosse bise de sa part. Compris ? Vous lui dites ça, c’est tout.

— C’est noté. Oh, à propos, monsieur Carmichael…

— Oui ?

— Votre frère a appelé. Deux fois. Le Colonel Carmichael, je veux dire. Il croyait que vous étiez, euh… encore au Nouveau-Mexique et il essayait de joindre Mme Carmichael. Je lui ai dit que vous étiez censé rentrer aujourd’hui et que je savais pas où elle était, mais que l’incendie était, euh… pas du tout du côté de chez vous.

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